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INTERVIEW. Kevin Mayer : "J'aimerais être une légende un jour !" Le Français aux anges après son nouveau titre – LaDepeche.fr

l’essentiel Devenu un des très rares athlètes français double champion du monde à Eugene (Oregon) dans la nuit de dimanche 24 à lundi 25 juillet, le décathlonien, également double médaillé d'argent olympique, "aimerait un jour être une légende" du sport tricolore de la trempe "des Riner, Zidane, Fourcade".
Kevin Mayer, racontez-nous l'émotion que vous avez ressentie sur le podium…
"Ça a été une année vraiment très compliquée. Après les Jeux (de Tokyo l'été dernier), j'ai vite réglé mon (problème de) dos, et je me suis dit "Je peux repartir". À partir de là, mes deux tendons d'Achille ne m'ont pas lâché pendant sept mois. Je les sens toujours mais j'ai su les gérer, j'ai su trouver les réponses, au bout de sept mois, pour enfin reprendre la course et être présent aujourd'hui. Franchement c'était inespéré. Quand on est autant au pied du mur, qu'en deux mois on fait tout ce qu'il faut, que malgré ça on n'est pas confiant, et que pendant la compétition on y arrive… La pente ascendante d'émotions que je viens de me prendre dans la tête… Je suis premier, ce n'est pas comme l'année dernière, c'était une médaille olympique (en argent), j'avais sauvé les meubles, mais là, je suis champion du monde. Pour la deuxième fois. J'ai toujours admiré les légendes en France, les Teddy Riner, Zinedine Zidane, Martin Fourcade… Je ne me mets pas du tout sur un pied d'égalité avec eux, mais j'aimerais être une légende un jour, et ça passe par là !"
Vous avez évoqué "un boulevard pour être champion du monde" après la blessure du champion olympique en titre, le Canadien Damian Warner, samedi soir. Étiez-vous si confiant que ça à mi-parcours ?
Franchement, je vous l'ai annoncé hier (samedi), mais je n'y croyais pas énormément. Je n'avais pas de repères. J'étais confiant sans l'être. À chaque épreuve, c'était une énorme pression parce que je n'ai eu que deux mois de préparation, tout simplement. On ne prépare pas un décathlon comme ça. Je n'avais pas couru pendant trois mois avant de reprendre la course. Je n'avais pas fait de compétition. À chaque épreuve que je n'avais pas préparé, comme le 400 m, la hauteur – je n'avais pas sauté depuis février – c'était une énorme pression. J'étais dans un gouffre franchement. Mais à chaque fois que je m'élançais, la confiance revenait, je faisais ce que je savais faire. C'est vraiment une énorme fierté de réussir dans ces conditions-là. À la perche, j'ai failli faire zéro à 5 m, je n'y croyais plus au troisième essai… Ce que j'ai bien aimé, c'est que je me suis remobilisé. J'ai fait douze essais : dans un concours de décathlon, ça ne se voit pratiquement jamais.
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Qu’est-ce que ça représente pour vous de monter de nouveau sur la première marche ?
Je ne sais pas si mon ego est si gros que ça, parce que je m'en fous de doubler, tripler… Je vois chaque compétition comme une condition de mon bonheur, parce que je sais que j'adore m'entraîner, j'adore être prêt pour un championnat et j'adore m'exprimer en championnat. Je sais que quand je fais des médailles, après je suis sur un nuage pendant mille ans. Je me donne juste les moyens de revivre ce bonheur incroyable. À la hauteur hier (samedi), je me disais: "Mais pourquoi je fais du décathlon ?" J'avais tellement peur de faire zéro à 1,93 m, je n'étais tellement pas lucide… Ce n'était pas facile, mais plus c'est dur, plus l'ascenseur émotionnel quand tu as une médaille d'or est incroyable. Cet ascenseur émotionnel, ce plaisir maintenant, c'est tout ce qu'on peut espérer dans la vie. Je suis conscient de la chance que j'ai et je peux vous assurer que j'en profite chaque jour. Parce que j'ai trente ans et que ça ne durera pas toute la vie non plus, même si j'espère avoir une belle longévité.
À quoi aspirez-vous dans les mois et les années à venir ?
Moi, je veux toujours me faire plaisir. Aujourd'hui, à l'entraînement je me fais plaisir même quand je suis blessé. J'ai tout le temps cette envie de progresser, de m'améliorer chaque jour, c'est quelque chose qui me plaît. Je ne m'ennuie jamais, j'adore. Même blessé, je ne suis jamais déprimé."
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