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Arnaud Pautet
professeur en classes préparatoires et intervenant à l’EM Lyon Business School
Arnaud Pautet, professeur en classe préparatoire commerciale, s’inquiète d’une possible nouvelle réforme de cette filière, alors que, selon lui, la baisse des effectifs dans ces cursus est davantage due à la concurrence d’autres formations françaises et étrangères.
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Cette tribune paraît dans Le Monde de l’éducation. Si vous êtes abonné au Monde, vous pouvez vous inscrire à cette lettre hebdomadaire en suivant ce lien.
Les classes préparatoires commerciales (ECG) sont en ébullition. Alors qu’elles se remettent à peine de la réforme Blanquer, qui a imposé une rénovation complète de leur architecture (en 2021), et partielle de leurs concours (en 2023), un nouveau projet (pour 2024) est débattu au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, avec les syndicats et les associations de professeurs. Il suscite l’inquiétude des acteurs de la filière et l’indignation chez de nombreux enseignants.
Depuis 2018, les effectifs de la voie ECG ont baissé, lentement, puis chuté de 14 % en 2021 avec la mise en œuvre de la réforme, avant de redevenir stables. Sylvie Retailleau, à la tête du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, a récemment insisté, face à la commission en amont de la conférence des grandes écoles, sur le manque d’attractivité d’une filière victime de la concurrence des universités étrangères. Il s’agit de s’adapter ou de disparaître. Placées sous la tutelle du ministre de l’éducation nationale, ces classes relèvent en outre de Pap Ndiaye, dont le silence interroge.
L’érosion des effectifs est indéniable et les candidatures vers les universités étrangères (McGill, HEC Montréal, etc.) en hausse. La tendance est européenne ; elle reflète la compétition globale des talents à laquelle se livrent les pays avancés. Et les moyens des prépas ECG apparaissent modestes en comparaison de ceux d’Oxford, de la Bocconi (Milan), ou de l’Universidad Europea (Madrid). D’autant que notre filière est décriée par ceux-là mêmes qui, en ayant bénéficié pour la plupart, les décrivent comme le bastion de la reproduction sociale et du corporatisme des élites ; une structure quasi-concentrationnaire imposant aux étudiants un ascétisme monacal. Une usine régie par le taylorisme intellectuel, qui confine ces jeunes au bachotage, au lieu de rendre leur pensée autonome. Une école de l’entre-soi et de la docilité. Une cote mal taillée pour la « start-up nation ».
Les deux explications majeures de la perte d’attractivité semblent oubliées : la multiplication des bachelors dans les écoles de management et la désaffection des lycéens pour la spécialité mathématiques. Le vivier des très bon (ne) s élèves de mathématiques s’est réduit, et nos efforts devraient être concentrés sur la revalorisation de la discipline au lycée.
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