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Bilan Cluzel : "Les résultats sont là mais il reste à faire" – Handicap.fr

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Quel bilan le gouvernement tire-t-il de sa politique handicap ? AAH réévaluée et droits à vie versus refus de la déconjugalisation et accessibilité à la traîne, Sophie Cluzel fait le point sur les avancées, les déceptions, ce qui reste à faire…
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Handicap.fr : Lorsque vous avez été nommée, les réactions ont été nourries d’espoir car vous étiez, pour la première fois, présidente d’association et maman d’une jeune femme en situation de handicap. Avez-vous pu entreprendre ce que vous souhaitiez ou vous êtes-vous heurtée aux limites de votre fonction ?
Sophie Cluzel : Je peux entendre ce que vous dites mais j’ai conservé mon cap, la conviction profonde que les personnes handicapées sont des citoyens à part entière. Tout au début, j’ai réaccordé le droit de vote aux personnes majeures protégées sous tutelle. C’est l’un des points dont je suis le plus fière. Un autre est d’avoir accordé des droits à vie à l’AAH (Allocation adulte handicapé) ; plus besoin de renouveler sa demande quand le handicap n’est pas susceptible d’évoluer, c’était une attente des associations depuis des années. J’ai aussi posé certaines conditions notamment celle d’être rattachée au Premier ministre (ndlr : et non plus au ministère de la Santé), et le résultat est-là : six Comités interministériels du handicap (CIH) en cinq ans, des feuilles de route handicap et des hauts fonctionnaires à l’inclusion dans chaque ministère, avec un engagement plein et entier pour changer la donne, une prise en compte majeure du handicap dans toutes politiques publiques de droit commun, et en particulier dans la communication gouvernementale qui fait d’énormes progrès en matière d’accessibilité. Et je tiens à leur tirer mon chapeau car nous avons quand même eu cette crise sanitaire à gérer. Alors je ne sais pas quel était le niveau d’attentes mais je peux me regarder dans la glace tous les matins car les résultats sont là. Après, il reste encore beaucoup de choses à faire, je ne le conteste pas. 

H.fr : Quel est votre fil rouge, votre marque de fabrique ?
SC : La politique du choix de vie des personnes, nourrie notamment par le rapport Wolfrom/Piveteau sur l’habitat inclusif, qui offre le droit de choisir son lieu de vie, ce qui n’existait pas auparavant (article en lien ci-dessous). Je crois que jamais un rapport n’a été mis en application aussi rapidement, en moins de deux ans, avec le forfait vie partagée et déjà 600 projets dans les tuyaux dans plus de 60 départements. Il faut encourager la massification de ce dispositif car c’est comme cela que l’on va changer la donne du vivre ensemble, au cœur de la Cité.

H.fr : En matière de scolarisation, de nombreuses familles ont imaginé, parce que vous étiez personnellement concernée par le handicap, que vous alliez pouvoir accéder à leurs revendications…
SC : Le problème, c’est que ces revendications sont d’ordre extrêmement varié. Il y a certaines familles qui ne veulent pas entendre parler d’établissements spécialisés, d’autres qui refusent l’école inclusive. Le problème de notre politique du handicap dans ce domaine, c’est que pendant des dizaines d’années elle n’a pas évolué assez vite par rapport à d’autres pays européens. Nous avons posé le principe de service public de l’école inclusive mais transformer en profondeur la façon de travailler ni ne se décrète, ni ne se met en œuvre d’un claquement de doigts. Nous avons réussi à augmenter de 20 % en cinq ans le nombre d’enfants en situation de handicap scolarisés dans les écoles de la République. C’est un acquis.

H.fr : Pensez-vous avoir été freinée par le pouvoir des associations gestionnaires qui, dès 2017, étaient vent debout contre les déclarations drastiques de l’Onu qui sommait la France de « fermer tous les établissements » même si, aujourd’hui, elles assouplissent leur position et promeuvent des formules alternatives comme l’habitat inclusif ?
SC : C’est l’une des complexités de notre écosystème handicap français, avec des injonctions contradictoires. Nous l’avons bien vu avec cette audition ; le discours s’abrite parfois derrière le plaidoyer de l’Onu et puis, d’autres fois, il en sort. Je pense avoir trouvé une juste voie en travaillant sur la recherche de solutions innovantes et les plus inclusives, tout en en renforçant les besoins pour des structures adaptées aux handicaps les plus lourds. Nous avons aussi un levier très fort pour aller encore plus vite, Sérafin-PH, la réforme tarifaire des services et établissements. Mais il y a un domaine où il faut mettre le turbo, c’est sur l’enfance, pour que la coopération devienne une réalité effective, pour que les plateaux techniques continuent de se déployer à l’école et que les professionnels du médicosocial puissent bénéficier de salles de rééducation au sein de l’école ordinaire. C’est un chantier à mener en coopération avec les élus locaux.

H.fr : En cette fin de quinquennat, l’entêtement de votre majorité contre la déconjugalisation de l’AAH n’a-t-il pas entaché son image (article en lien ci-dessous) ?
SC : La question qu’il faut se poser, c’est pourquoi ce débat arrive au Parlement en dernière ligne droite du quinquennat. Cela fait trente ans que cette allocation est construite sur le même principe et, les mêmes qui ont fait ce coup politique, en l’occurrence le Sénat, un an avant juraient haut et fort que jamais ils ne plancheraient sur la déconjugalisation.

H.fr : Mais votre refus a tout de même fortement marqué les esprits…
SC : 1,2 million de personnes avec une AAH revalorisée de 100 euros par mois, promesse tenue du candidat Macron (ndlr : en réalité 90 euros à taux plein), et 140 000 personnes en couple qui ont 110 euros par mois en plus via le nouvel abattement forfaitaire en vigueur depuis le 1er janvier 2022, mais aussi un budget global du handicap qui a augmenté de 17 % et 150 000 bénéficiaires à vie de l’AAH… J’aimerais plus entendre circuler ces informations car c’est une réalité. Le système de calcul de l’AAH qui tient compte des ressources du foyer est ainsi bâti depuis 1975. On ne peut pas se réclamer d’une citoyenneté à part entière et avoir une prestation qui ne serait pas calculée comme tout le monde. Il en va de la conception de notre système de solidarité. C’est un sujet de fond, un serpent de mer, qui vaut pour tous les minimas sociaux. Plus globalement, la question est de savoir comment traiter les ressources des personnes en situation de handicap ; c’est l’enjeu des assises du CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées). Alors, bien sûr, cette période n’a pas été facile et a pu décevoir certains mais il faut remettre le débat dans sa globalité. J’assume d’avoir une politique qui va vers ceux qui en ont le plus besoin.

H.fr : Avec une centaine de mesures handicap mises en œuvre depuis 2017, avez-vous le sentiment d’avoir mis un coup d’accélérateur par rapport aux gouvernements précédents ? 
SC 
: Ce n’est pas tant la quantité qui importe mais la qualité, notamment du dialogue avec tous les acteurs. Il n’y a jamais eu autant de textes co-construits avec le CNCPH et les associations, tandis que les chantiers avec les comités de pilotage ont chaque fois abouti. Notre feuille de route, en termes de méthode, a fonctionné. Je veux par exemple parler de celle sur les simplifications dans les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées), que personne jusqu’à présent n’avait voulu prendre à bras le corps. Nous avons dit ce que nous faisions et nous avons fait ce que nous avons dit.

Le seul point, et le Premier ministre en a convenu, c’est que l’objectif de mobilité et de circulation des personnes dans les ERP (Etablissements recevant du public) et l’accessibilité du quotidien n’est pas encore satisfaisant ; les ambassadeurs de l’accessibilité n’ont pas encore vraiment déployé leur mission sur les territoires, certainement à cause de la crise sanitaire. C’est un sujet qui doit mobiliser les élus locaux. L’Etat peut beaucoup mais rarement tout seul. Il faut continuer de porter haut le handicap comme un sujet majeur de société.

Mais, si les effets de notre politique ne se mesurent pas encore complétement concrètement, au quotidien, dans tous les coins de France, c’est aussi que nous avons à améliorer la gouvernance de ces politiques du handicap. L’accélérateur, pour le deuxième quinquennat, va être vraiment de travailler en ce sens afin de poursuivre la transformation.
H.fr : Le « deuxième quinquennat », vous parlez avec la conviction qu’Emmanuel Macron sera réélu ?
SC : Je pense sincèrement que ce mouvement est enclenché, quel que soit le prochain président. Depuis cinq ans, le pouvoir d’agir et la dynamique de participation des personnes, que je préfère à la notion de « société inclusive » qui est aujourd’hui un peu galvaudée, s’est transformé, et c’est irréversible !

H.fr : Vous évoquiez la co-construction avec les associations mais elles n’ont pas le même son de cloche, à l’instar du Collectif handicaps qui use de critiques parfois très fortes pour qualifier l’action du gouvernement (article en lien ci-dessous).
SC : Nous sommes en pleine période pré-électorale alors c’est de bonne guerre de porter ses revendications tous azimuts. Je ne dis pas que nous sommes exempts de critiques car je sais que ça ne va pas assez vite mais, pour tendre vers l’amélioration, je préférerais des propositions concrètes plutôt que des revendications incantatoires.  

H.fr : Un gros scandale de maltraitance vient d’éclater dans certaines maisons de retraite du groupe Orpea, le secteur du handicap est-il à l’abri de ce genre de dérive ?
SC : C’est un sujet de préoccupation et nous devons avoir une exigence de qualité de la prise en charge pour tous les établissements médicosociaux. Même si le handicap est structuré différemment, avec surtout la présence d’établissements non lucratifs qui ont des modalités de financement différentes ; la majorité sont gérés par des associations de familles mais nous ne sommes jamais à l’abri de problèmes de maltraitance, raison pour laquelle nous avons travaillé sur les recommandations de bonnes pratiques et que la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) a mis en place une formation pour les professionnels et les aidants.  

H.fr : La situation critique du secteur médicosocial appelle à des réponses urgentes qui ne peuvent attendre un prochain mandat (article en lien ci-dessous). Comment comptez-vous agir dans les trois prochains mois ?
SC Le 18 févier 2022 est organisée la Conférence des métiers du social et du médicosocial, qui va réunir tous les partenaires (employeurs, départements, syndicats…). L’idée, c’est d’avoir un cheminement très clair pour renforcer l’attractivité des métiers de l’accompagnement social et médicosocial.

H.fr : Quels sont les grands axes à suivre pour les années à venir ?
SC : Trois axes. Tout d’abord une accessibilité universelle dans la vie quotidienne (numérique, bâtiment, culture, etc.). Ensuite, une compensation du handicap à la hauteur des besoins de la personne, qui permette de l’accompagner dans tous ses lieux de vie ; c’est tout l’enjeu de notre 5e branche de l’Autonomie. Enfin, poursuivre le mouvement de simplification de l’accès aux droits.

H.fr : Avez-vous pris goût à la politique ? D’autres ambitions ?
SC : Ce n’est pas parce qu’on n’est pas élu qu’on ne fait pas de politique. J’ai été 25 ans présidente d’association et la loi de 2005, je l’ai tricotée de l’autre côté de la barrière, avec tous les politiques. Je faisais donc déjà de la « politique », c’est à dire un engagement au service des autres. Pour répondre à votre question, c’est un grand honneur d’avoir servi, aux côtés d’Emmanuel Macron, mon pays pendant cinq ans, même si je suis totalement consciente de ce qu’il reste encore à faire… 
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Pas à lire. Pas prioritaire par exemple lors d’une commission d’attribution de logement (CAL) lorsque les deux personnes ont l’intention de s’y installer en couple, et sont toutes les deux en situation de handicap. Situation vécue en direct par la personne qui écrit ce commentaire. On reviendra pas sur la non-deconjugalisation de l’aah… J’attends le pouvoir suivant pour voir
Le bilan de Cluzel… est fait par Cluzel, en toute objectivité et transparence. Naturellement sans aucun autre point de vue. Et on s’étonnera que tout le monde parte en Belgique ?
Mme Cluzel aura été le pire secrétaire d’état aux personnes handicapées. En tant que mère d’un enfant handicapé, nous avions beaucoup d’espoir en Mme Cluzel pour les personnes handicapées/ Or après cinq ans, bilan négatif : l’AAH est toujours en dessous du seuil de pauvreté, et l’entêtement du gouvernement concernant la déconjugalisation est incompréhensible, les rares avancées en terme d’handicap ont reculé, comme par exemple l’intégration scolaire dont notamment l’accompagnement des élèves avec les auxiliaires de vie scolaire a nettement baissé. Pire Mme Cluzel se vante d’avoir été dans les associations militant pour l’accompagnement scolaire, or, force est de constater que le sort des auxiliaires de vie scolaire s’est nettement dégradé que ce soit en termes de salaire, de formation, de reconnaissance du métier et de leurs conditions de travail (accompagner plusieurs élèves handicapés dans divers endroits par exemple), et de fait l’intégration même des élèves handicapés s’est dégradée. Mme Cluzel se vante des droits à vie… ? Oui c’est une bonne chose, mais ce n’est que pour une minorité, alors comment comprendre qu’un handicap de naissance par exemple n’est pas forcément inclus dans ces droits, car en fait ceux qui ont un droit à vie, sont très minoritaires et pourtant l’handicap ne disparait pas, exemple, mon fils imc, 80 %, handicapé de naissance, avait avant Mme Cluzel un droit reconnu pour… 4 ans, depuis Mme Cluzel, une avancée, et quelle avancée !! … 5 ans dorénavant ! Bravo on est donc toujours dans la paperasserie et les contraintes de toujours devoir prouver que mon enfant a bien un handicap avéré et qui de toutes façons ne changera jamais toute sa vie durant, il n’empêche qu’il faut quand même subir ces tracasseries administratives par contre par exemple la carte de stationnement pour certaines personnes (non reconnues handicapées car pas handicapées) est accordée… allez comprendre ! Entre autres exemples la PCH, l’accessibilité dans tous les domaines, le manque de structures pour les enfants et adultes handicapés, (obligeant certains parents à les envoyer en Belgique ou à les garder chez eux), etc, etc… Bilan très négatifdonc, par contre côté communication Mme Cluzel est au top, car beaucoup de blabla mais dans les faits au quotidien un constat bien amer !
Pour libérer des places pour ceux qui ont dû partir en Belgique, il suffit de remettre à l’école avec un vrai accompagnement tous les enfants qui ont été poussés en IME ; quant à la déconjugalisation de l’AAH la situation était à l’identique sous Sarkozy, Hollande, Chirac… et ne peut en aucun cas être imputée au gouvernement Macron..
Choisir son lieu de vie accompagné indépendamment de toute orientation médico sociale est un réel changement de cap qui fait un bien fou.. attention de veiller à ce que ce soit piloté à l’échelle nationale pour éviter les inégalités et les copinages au niveau des départements, et favoriser la gestion par les bailleurs de droit commun plutôt que par les institutions spécialisées gestionnaires. Pour l’école il faut que les libéraux puissent aussi intervenir dans les salles de rééducation au sein de l’école ordinaire. Les structures vraiment spécialisées doivent être réservées aux handicaps les plus lourds et donner aussi à ces handicaps lourds le choix de vivre au plus près du milieu ordinaire, en poursuivant la transformation de la gouvernance des politiques du handicap. Personnellement, je salue vraiment l’action de ce gouvernement pour avoir insufflé une transformation de fond. Merci.
On voit dans le témoignage de Marc, toute l’ignorance de la compéxité de chaque situation car oui Marc, chaque handicap est particulier! Nous ne voyons pas par exemple, comment donner le choix à un handicap? Donner le choix à une personne handicapée oui, mais au handicap? Notre fils de 26 ans,lourdement handicapé, ne peut faire consciemment aucun choix, c’est à nous, parents, aidants et tuteurs d’essayer de le faire, j’écris “essayer” car c’est impossible! En effet, vous vantez les mesures salvatrices du gouvernement, or nous sommes tout à fait d’accord avec Laurie, privilégier le tout inclusif car il coûte moins cher à l’Etat que de créer des structures que l’ARS, donc lui-même devra financer, ça ne sert pas les parents comme nous, et encore moins nos enfants qui se retrouvent sans solutions, cela créé en outre des situations d’aidants précaires dont on se moque totalement! Marc doit trouver normal, que l’on annonce toujours en 2022 aux parents que par manque de volonté, on impose aux parents, et donc à nos enfants devenus adultes, 10 à 15 ans sur les listes d’attentes des structures existantes en nombre insuffisantes, alors que le nombre de personnes y figurant, justifie la création de structures supplémentaires. Marc doit également trouver normal, que les accueils temporaires, à l’inverse de ce qu’annonce le gouvernement, ferment par manque de personnels, sous payés, et qui plus est, totalement oublié du Ségur de la santé! Enfin, il est toujours facile de dire, c’était comme ça avec untel, ou untel, ce qui nous intéresse c’est ce que concrètement le gouvernement actuel n’a pas fait pour nos adultes handicapés lourdement dans les 5 ans qui lui étaient impartis, lorsque l’on nous oblige à prendre en charge de 2017 jusqu’à ce jour, nos enfants 24h/24, 7j/7 et 365j/an nous ne voyons pas concrètement ce que nous a apporté de plus ce quinquennat? Mais Marc soutient, certainement parce qu’il y a trouvé son compte d’après ce que nous comprenons, ce qui malheureusement n’est pas le cas de milliers de parents aidants, ni de leurs proches!
Nous aimerions bien savoir, qui à dit à Marc que tous les exilés en Belgique n’étaient que des enfants? Marc devrait revoir ses informations! Il y a plus d’adultes que d’enfants, et dire vulgairement que nos enfants ont été “poussé” dans les IME sous-entend qu’ils n’y étaient pas à leur place! Marc sous-entend par là, que “tous” nos enfants étaient scolarisables, et se fait sans aucune gêne, l’évaluateur de chaque situation particulière, ce n’est pas comme cela que ça se passe, notre fils a été admis petit en IME, car il a été évalué qu’il n’aurait jamais sa place en milieu scolaire, mais pas évalué par Marc, sinon il n’aurait jamais vécu ce semblant de socialisation!
Toujours pour Marc, qui semble méconnaître les chiffres de l’exil du handicap en Belgique, au 31 décembre 2017, 6109 personnes handicapées adultes étaient accompagnées en Belgique sur 7000 accueillies, dont même en “poussant” les enfants hors des IME, comment répondrez-vous aux solutions pour les adultes? Si c’est par des accueils temporaires comme le propose Sophie Cluzel, donc en créant encore plus d’aidants précaires, pas sûr, tel que nous le disons depuis 2017, que les parents acceptent, et à raison, ce deal une fois encore déconnecté de la réalité de ce que propose la Belgique en matière d’accueil. Au final, si l’on met bout à bout les mesurettes de Sophie Cluzel, pour nos enfants, nos adultes, et les aidants qui les accompagnent, le bilan est bel et bien nul!
à AAFF29 : Il ne sert à rien de polémiquer. Je ne trouve bien sûr pas normal d’attendre des années pour une place en structure spécialisée, je vous conseillerai malgré tout de vous intéresser au fait que ces listes d’attente soient bien respectées (chronologie de l’inscription) car les associations gestionnaires trient souvent les handicaps les moins complexes. J’ai vu le cas pour des ESAT avec des années d’attente sauf pour le jeune peu handicapé, très autonome, à qui on trouvera une place en 2 mois.
À AAFF29 : La création de structures supplémentaires représente un énorme coût : 600€ par jour par personne en fonctionnement, payés par nous tous alors je dis juste qu’il faut utiliser autrement le budget annuel consacré au handicap en France de 51 milliards d’euros (au 3ème rang européen), idem pour augmenter le personnel sous payé : il doit y avoir une contrepartie en terme de compétence, de performance car j’ai parfois vu des encadrants de foyer en visite loisir ne pas lever leurs yeux de leur téléphone pendant que les résidents étaient livrés à eux-même, couchés dans l’herbe.. Je suis également aidant, mon combat est l’inclusion qui correspond sans doute davantage au handicap de mon adulte, je salue simplement le changement réel de cap amorcé par ce gouvernement pour utiliser AUTREMENT l’argent public. Je connais des centaines d’enfants qui ont été poussés en IME par l’école ordinaire notamment, alors qu’ils auraient davantage progressé à l’école, ces enfants devenus adultes occupent maintenant des places pour adultes qui auraient pu être libérées pour des adultes comme le vôtre si ces adultes-là avaient pu bénéficier d’un réel accompagnement dans la société ordinaire
Le bilan de Cluzel est honteux et lamentable. Comme d’ailleurs celui du gouvernement précédent : j’ai d’ailleurs remarqué que les individus les plus intolérants et stigmatisants envers les handicapés que j’ai rencontrés sont presque tous des gens de ce bord politique…Etant autiste j’ai subi des violences psychologiques et physiques au collège aussi bien de la part des enseignants et du personnel que de la part des élèves. L’inclusivite est un mythe relevant de la propagande politique : cela n’existera jamais. Les personnes neuro atypiques seront toujours traitées d’une manière odieuse et ne peuvent compter sur rien ni personne : c’est une vérité dure à entendre pour beaucoup. J’irai même plus loin : quelle que soit la forme d’injustice que vous subissez ou avez subite : ne comptez ni sur l’État ni sur le milieu associatif (tous domaines inclus) ni sur les médias ni sur la classe politique ni sur qui que ce soit. La Justice ne sera pas faite et la vérité ne sera pas dite (ou alors de manière exceptionnelle).
J’ai envoyé plusieurs courriers à Mme Cluzel mais jamais répondu …donc, on s’en fiche ….
Mme cluzel suit les directives de Mr Macron tous le monde le sait. Pourquoi vouloir faire des économies sur les personnes en situation d’handicap ? La deconjugalisation de l’aah etait pourtant plus que légitime mais non Mme cluzel a mis toute sa haine afin que cette loi né soit votée.J’espère que ce gouvernement ne repassera pas car sa politique en faveur des handicapés n’est qu’un écran de fumée. Pourquoi les associations restent dans l’inaction et ne boycotte t’ils pas les différentes réunions avec l’exécutif ? Toutes ces associations ne pèsent en rien et donnent le beau rôle à ce gouvernement. Mme cluzel se voit déjà dans un deuxième mandat après 2022 montrons lui que le pouvoir des urnes peut tout changer..
Mme Cluzel est satisfaite de son bilan… la belle affaire ! Bilan catastrophique.. par ailleurs ! On attendait beaucoup mieux d’un secrétaire d’Etat, qui plus est, elle-même maman d’une jeune fille handicapée, certains avaient des espoirs, nous resterons donc dans le désespoir pour beaucoup de parents, d’enfants et adultes handicapés. Beaucoup de bla bla également, on est à fond dans la com’ et pourtant “beaucoup reste à faire” mais alors pourquoi ne pas l’avoir fait … depuis cinq ans ! Il aurait fallu agir et réagir bien avant, mettre à disposition le financement et les personnes pour l’handicap qui en a bien besoin depuis des années, mettre des moyens concrets sur le terrain, car le quotidien lui n’attend pas qu’un secrétaire d’Etat se complaise dans ses opérations de communication et se vante de ses actions, il est grand temps et urgent que l’handicap soit respecté et non pas maltraité comme il l’est malheureusement !
L’auto satisfecit de Sophie Cluzel est quand même gonflé !Son bilan est bien éloigné de la réalité du terrain. Écœurant comment elle rejette tout autant systématiquement la deconjugalisation de l’AAH comme elle s’y est acharnée à chaque demande pourtant tellement justifiée et mettre en avant pour sa piteuse défense des pratiques datant de 1975 (??? Nous vivons en 2022!!! ) pour tenter de se justifier est une vaste escroquerie ! Quant à l’augmentation de L’AAH il est nécessaire de rappeler à cette secrétaire d’état qu’elle n’a été augmentée que de 90€/mois en plusieurs fois et non pas de 100€ sachant que ce montant actuel reste toujours SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ estimé à 1060€/mois ! Et pire encore dans l’ignoble insultant : le Complément de Ressources -CR- de 179€/mois à été supprimé quand cette augmentation de L’AAH a été votée remplacée d’office par la Majoration de Vie Autonome -MVA- de seulement 104€/mois ce qui correspond à presque 1000€ MILLE EUROS ! !!! par an !!! de perte de pouvoir d’achat !Qui a fait pire envers les personnes handicapées sinon elle et le gouvernement dont elle fait partie ? Quant à pouvoir récupérer ce complément de ressources dont un décret de loi a rendu possible auprès des CAF pour tous ceux qui le touchaient jusqu’à décembre 2019, c’est un parcours du combattant pratiquement impossible à gagner puisque les CAF refusent toujours l’application de ce Décret pourtant explicite, à moins de porter plainte au Tribunal contre les CAF qui restent dans leurs refus illégaux. À part alerter les délégués locaux du Défenseur des Droits quand le médiateurs des CAF saisis de ces refus restent eux aussi sourds et muets sur ces demandes légitime, il n’y a aucune solution malheureusement ! Mais à part tout cela d’injustices flagrantes, elle est fière de son bilan! On croit rêver ! Heureusement que les PH sont aussi et surtout des électeurs qui vont se souvenir, amers, de ces maltraitances financières donc morales! Surtout pas 5 ans de plus avec ces gens là dont elle ! Nous valons nettement mieux que cela en matière de dignités à retrouver. Ne lui en déplaise !
Mais non Mme Cluzel….la deconjugalisation a été proposée 3 fois par le Sénat…3 fois refusée par l’assemblée nationale…Non contents de pénaliser les couples en tenant compte des revenus du compagnon ou compagne de la personne percevant l’AAH vous “enfoncez” la personne handicapée dans la culpabilité …à cause de lui (elle) le couple perd l’AAH….vous m’attristez Madame Cluzel car vous semblez si fière de vos décisions qui ne sont pas à votre gloire concernant tout au moins cette triste mesure à laquelle vous et vos “amis” s’opposent….
Hou Hou quel bilan…, toujours les mêmes problèmes encore et encore…. Qui de mieux qu’une personne handicapé pour régler nos vrais soucis mais je crois au Père Noël.
Bonjour Complément de ressources et retraite On attend toujours les décrets pour pouvoir le toucher 10 ans de plus. Et pourquoi pas au-delà ? Cordialement.
Mme Cluzel vous pouvez vous regarder dans la glace tout les matin comme vous le dite c’est faut pour A A H car beaucoup non plus cette Allocation moi même étant Handicapée à 80% plus la maladie Charcot et cela fait 3 ans je ne touche aucun centimes pourtant vous avez une fille Handicapée je ne comprend pas que vous ne faite rien en plus vous êtes bien placer pour agir mais je ne croix pas que vous comprenez notre situation votre fille et couverte avec vous vous avez de quoi vivre et nous eh bien marche ou crève j’espère que vous allez me lire et beaucoup de personne aussi car nous sommes très en colère et ce gouvernement est incapale mais je me suis jurer de ne plus voté pour aucun parti
Madame CLUZEL,vous avez été la plus mauvaise secrétaire d’état depuis bien longtemps! Les désillusions des personnes handicapées et de leurs familles sont légions sous votre mandat. J’esperes qu’avec un changement de gouvernement,les discutions sur les nombreux sujets que vous n’avez pas traités,ni resolus redeviendront a l’ordre du jour par des personnes plus competentes que se gouvernement!
Bonjour Je suis éducateur en Sessad pro, donc professionnel de terrain. Le constat est clair: un nuage de fumée ! A quand des discussions réelles pour de réelles avancées ? Il va encore falloir attendre. Luc Sessad pro de Compiegne
Quelle que soit la forme d’injustice que vous subissez ou avez subie (subite : faute de frappe correcteur automatique)
J’ai tellement la haine contre se gouvernement mon allocation AAH N’a pas etait renouveller sans raison comme beaucoup de monde , je voterait contre se gouvernement avec tout mes proches , logiquement l’aah devrait etre a vie par rapport a ce qui on subit cette crise j’ai tellement la haine contre eu
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