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Le dernier Guerres des étoiles diffuser sur Disney+, Andor, a attiré beaucoup d’attention. Le spectacle suit Cassian Andor (Diego Luna) alors qu’il s’impliquait pour la première fois dans la rébellion. C’est une prise assez fondée sur le Guerres des étoiles univers qui se met en quatre pour nous montrer la vie quotidienne des gens vivant sous l’Empire. Andor explore non seulement ce qui motive Cassian à rejoindre la rébellion, mais comment il est devenu le genre de mouvement capable de renverser l’Empire. L’émission a eu 12 épisodes dans la saison 1 et est censée en avoir 12 dans sa deuxième saison également, mais pour le moment, tout ce qui est au-delà est inconnu. Aucune autre saison n’a été annoncée jusqu’à présent, mais pour laisser Andor terminer après seulement 24 épisodes serait une erreur.
Andor est plus qu’un peu audacieux. Cela enlève tellement de ce qui nous est familier dans la série. Nous ne suivons plus les personnes les plus puissantes de l’univers, nous suivons plutôt des personnes normales vivant dans les conditions oppressives standard de l’Empire. À bien des égards, cela nous montre ce que Guerres des étoiles ressemblerait pour nous à des gens normaux si nous y vivions. Les héros sont constamment effrayés et se bousculent dans le noir ; les méchants ne sont pas carrément malveillants, juste des bureaucrates de niveau intermédiaire trop zélés qui font leur travail. C’est une histoire qui repose beaucoup plus sur l’espionnage que sur les grandes batailles, et elle renforce le ton plus calme et plus sombre que prend la série. Andor se distingue à la fois par son choix de distribution et par sa volonté d’aborder les aspects plus ouvertement politiques de la Guerres des étoiles univers.
Cette approche différente du matériel familier définit déjà Andor à part et serait suffisant pour justifier de lui donner l’espace et le temps de raconter toute l’histoire, mais il y a aussi encore tant à explorer. Bien que le destin de personnages comme Mon Mothma (Geneviève O’Reilly) et Cassian Andor nous sont déjà connus, la majorité du casting est composée de têtes fraîches comme Bix (Adria reporte), Luther (Stellan Skarsgard), et Vel (Faye Marsay) et nous aimerions voir ce que le destin leur réserve. Ces personnages ont tous tellement plus à nous montrer.
Bien qu’à la fin de la saison 1, Cassian ait finalement décidé de s’engager dans la rébellion, il est encore loin du personnage que nous rencontrons dans Un voyou. Bien que ce ne soit que dans quelques années, il est loin du rebelle ride-or-die que nous connaissons et de sa riche histoire avec K-2SO (Alan Tudyk) n’a même pas commencé. Avec le rythme méthodique de la première saison, il est raisonnable de supposer que même d’ici la fin de la saison 2, Cassian vient tout juste de prendre son envol dans la rébellion. Et tandis qu’une grande partie de l’excitation dans le spectacle voit ce mouvement se développer, le noyau a toujours été la croissance de Cassian d’un acte solo à un leader et nous limiter à n’assister qu’à une fraction de cette croissance semble négligent.
Andor fonctionne à peu près de la même manière que Star Wars: La guerre des clones a fait. Nous savons déjà où ces personnages finiront pour la plupart. On sait que Cassian mourra sur Scarif lors des événements de Un voyou tout comme nous savions qu’Anakin deviendrait Dark Vador d’ici la fin de Guerre des clones, mais l’intrigue vient de voir comment ils y arrivent. Ces émissions concernent entièrement le voyage et servent à développer les personnages d’une manière qui ne pourrait pas être réalisée par le biais d’un film. Un format sérialisé offre une marge de manœuvre pour explorer les personnages et leur monde plus en profondeur et c’est ce qui fait Andor si attachant.
Non seulement nous regardons Cassian évoluer vers le personnage que nous connaissons, mais nous voyons également le contexte qui l’a créé, voyant la vie sous l’Empire avec plus de détails et de brutalité que jamais auparavant. Il ne s’agit pas seulement de Cassian, la série fait tout son possible pour nous montrer comment différents personnages s’engagent avec l’Empire et avec la Rébellion. Luthen, Vel, Maarva (Fiona Shaw), Kino Loy (Andy Serkis), Saw Gerrera (Forêt Whitaker), Karis Nemik (Alex Lawther); ils ont tous leurs propres raisons de se battre et la partie la plus intéressante de la série est la façon dont Cassian apprend des expériences et des philosophies différentes de chacun.
Plus de saisons laisseraient plus de temps pour explorer la vie sous l’Empire, la fondation de la rébellion telle que nous la connaissons, le destin de ces personnages et une exploration de la signification de la rébellion. Andor, peut-être plus que tout autre morceau de Guerres des étoiles médias, s’intéresse aux philosophies qui sont devenues la Rébellion. Nous voyons les différences entre Mon Mothma, Luthen et Saw Gerrera, et nous entendons le manifeste de Nemik qui prétendent tous des idées différentes qui servent toutes le même objectif final. La suite du spectacle nous permettrait de voir comment ces éléments disparates fusionnent en une force unie. Le manifeste de Nemik devient-il un texte de ralliement ? Les tactiques de gorille de Saw Gerrera voient-elles des imitateurs ? La rébellion dans son ensemble voit-elle davantage le sacrifice personnel comme Vel ou Cinta (Varada Sethu) ? Nous avons vu Cassian devenir le type de personne qui ne laisse personne derrière lui, mais comment devient-il l’homme prêt à mener une mission suicide ?
Andor a tant à dire non seulement sur ses personnages mais aussi sur son univers. Il nous montre la tyrannie fasciste de l’Empire sans coup férir, il montre le désespoir et l’obscurité de la première rébellion, mais il nous montre aussi tant d’exemples de connexion et d’espoir ; les éléments constitutifs de la rébellion et de la défaite éventuelle de l’Empire. C’est une nouvelle approche Guerres des étoiles qui nous offre un regard extrêmement terre à terre et humain sur un conflit qui peut parfois sembler mythique. Andor n’est pas l’histoire de sorciers ou de maniaques de l’espace qui lancent des éclairs du bout des doigts. C’est l’histoire de personnes soumises à une oppression tyrannique, apprenant à avoir de l’espoir et essayant de se défendre même lorsqu’il n’y en a pas.
Andor mérite l’espace, la grâce et le temps d’explorer les thèmes dans lesquels il se consacre et nous, en tant que public, méritons de voir quelle magnifique histoire ils peuvent nous raconter ensuite.
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