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Scolarisation des élèves handicapés : tous les dispositifs à connaître
PPRE, PAI, PAP, PPS, Sessad, Ulis, Segpa… De nombreux dispositifs existent pour favoriser la scolarisation des élèves en situation de handicap. Mais pas toujours évident de s’y retrouver. L’Etudiant fait le point.
Une dizaine de dispositifs permettent d’accompagner les élèves en situation de handicap dans leur scolarité. Que ce soit au collège ou au lycée, il est possible d’enclencher des aides (matérielles et/ou humaines) et des adaptations pour rendre plus simple le quotidien de ces jeunes.
Lorsqu’un élève se retrouve en difficulté scolaire, que ce soit en lien avec un handicap ou non, le premier réflexe est de contacter le chef d’établissement ou l’enseignant référent handicap (il en existe dans tous les collèges et lycées) pour demander des aménagements.
Dans de nombreux cas, vous êtes en droit de demander la mise en œuvre de ces dispositifs d’accompagnement, “qui peuvent parfois suffire pour venir en aide à un élève en difficulté”, explique Delphine Bourdais, directrice de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) du Finistère.
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Il est possible de mettre en place un PPRE (programme personnalisé de réussite éducative) qui a pour but d’aider l’élève à acquérir des compétences précises, principalement en français, en mathématiques et en langue vivante.
Le PAP (plan d’accompagnement personnalisé) peut être enclenché dans le cas de troubles de l’apprentissage. “Avec ce plan, on peut, par exemple, proposer des aménagements pédagogiques comme laisser un tiers-temps pour les examens à un élève dyslexique”, illustre Delphine Bourdais.
Pour les élèves atteints de troubles de la santé (durables ou non) comme une intolérance alimentaire, de l’asthme ou encore un cancer, un PAI (projet d’accueil individualisé) peut être instauré. Il permet, par exemple, des aménagements d’horaires ou des dispenses de certaines activités.
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Si les dispositifs de droit commun ne sont pas concluants, vous pouvez déposer un dossier auprès de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) de votre département. Sachez que c’est à vous de faire cette démarche, mais vous pouvez être accompagnés par l’enseignant référent handicap.
La MDPH émet des orientations, qui doivent être validées par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées pour une mise en place effective. “Derrière une MDPH, il y a une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, d’assistants sociaux, d’infirmiers, d’ergothérapeutes, de psychologues… qui vont déterminer les besoins de l’élève”, précise la directrice de la MDPH du Finistère.
Certains aménagements s’articulent autour d’un PPS (projet personnalisé de scolarisation) qui précise ces besoins :
À noter : les MDPH suivent les cycles scolaires, si bien qu’il n’est pas nécessaire de refaire une demande à la fin de chaque cycle. Le PPS peut toutefois être modifié si les besoins de l’élève évoluent.
Les MDPH peuvent aussi préconiser le suivi d’un enseignement adapté. “Certains élèves ne peuvent pas passer toute la journée dans un établissement scolaire, explique Delphine Bourdais. Pour eux, il est possible de suivre une partie de la scolarité au sein d’autres structures” comme :
Enfin, si la scolarité en milieu ordinaire n’est pas possible, la MDPH peut préconiser une scolarisation au sein d’un établissement médico-éducatif, dont le plus connu est l’IME (institut médico-éducatif).
Étape 2 – Faire son profil et ses premiers voeux