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Une photo de Steve Lévesque prise le 26 janvier 2020, peu de temps après son arrestation par la Sûreté du Québec. (archives)
Photo : Sûreté du Québec
Mercredi, au palais de justice de Rimouski, les avocats ont formulé leurs recommandations sur la peine de Steve Lévesque. Steve Lévesque a été reconnu coupable, en mai dernier, du meurtre au deuxième degré de Maxime Dugas-Lepage et s'est donc automatiquement vu imposer une peine d'emprisonnement à vie.
La journée a commencé par le témoignage de la sœur de la victime, Maxime Dugas-Lepage. Elle a expliqué au tribunal les conséquences que la mort de son frère a eues sur sa famille.Je ne suis plus la personne que j'étais et je ne le serai plus jamais
, a-t-elle affirmé en parlant de la perte d'un frère au grand cœur
. Elle a relaté que son frère pouvait éprouver des difficultés à gérer ses émotions et parfois se montrer impulsif, mais qu'il était toujours présent pour réconforter ses proches.
Elle a ajouté que le fait que le corps de Maxime Dugas-Lepage n'a jamais été retrouvé a empêché sa famille de tenir des funérailles, ce qui rend le deuil plus difficile à faire.
Jérôme Simard, le procureur de la Couronne dans le dossier, recommande que Steve Lévesque devienne éligible à une libération conditionnelle après 16 ans de détention. (Archives)
Photo : Radio-Canada
Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Jérôme Simard, a recommandé que Steve Lévesque devienne éligible à une libération conditionnelle après 16 ans d'incarcération.On considère que ça doit être une peine de 16 ans avant que Monsieur puisse bénéficier d'une libération conditionnelle considérant les nombreux facteurs aggravants
, a soutenu maître Simard, à la sortie de la salle de cour.
« L'un des facteurs qui plus aggravants, c'est le fait que le corps n'a jamais été retrouvé et que Steve Lévesque a tenté de dissimuler son crime. »
De son côté, l'avocat de la Défense, Pierre L'Écuyer, a demandé que son client puisse demander une libération conditionnelle après 12 ans d'emprisonnement. Il n'a pas souhaité formuler de commentaires sur cette recommandation en affirmant qu'une requête pour faire appel du jugement de culpabilité de son client a été déposée au cours du dernier mois.
Selon les faits entendus pendant son procès, Steve Lévesque a tiré sur la victime avec une arme à feu le soir du 20 janvier 2020 à Sainte-Anne-des-Monts. Il a ensuite transporté la dépouille vers un entrepôt de Saint-Lin–Laurentides, dans la région de Lanaudière.
Lorsqu'il a témoigné à son procès, l'accusé a dit s'être départi du corps de la victime dans la rivière des Mille-Îles, près de Laval.
Le juge de la Cour supérieure François Huot a mis en délibéré la décision sur la période d'admissibilité à une libération conditionnelle de Steve Lévesque. Il doit rendre son jugement le 15 septembre au palais de justice de Rimouski.
Le frère de Steve Lévesque, Carl Lévesque, et Maxime Labrie, tous deux accusés de complicité après le fait du meurtre de Maxime Dugas-Lepage, ont reçu leur peine mercredi.
Dans les deux cas, il s'agissait de recommandations communes de la part de leur avocat respectif et du procureur aux poursuites criminelles et pénales.
Ils ont tous deux enregistré un plaidoyer de culpabilité en lien avec ces accusations.
Selon les faits présentés lors du procès, Carl Lévesque et Maxime Labrie ont aidé à nettoyer la scène de crime à Sainte-Anne-des-Monts et à transporter le corps de la victime pour le déposer dans le coffre du véhicule de Steve Lévesque.
Cette photo de Maxime Labrie, arrêté en même temps que Steve Lévesque le 25 janvier 2020 à Rimouski, a été prise au quartier général de la SQ le 26 janvier 2020.
Photo : Sûreté du Québec
Maxime Labrie s'est aussi rendu à Saint-Lin–Laurentides pour aider Steve Lévesque à acheter divers objets utilisés pour envelopper le corps de Maxime Dugas-Lepage dans l'objectif de s'en départir dans un cours d'eau.
Maxime Labrie était aussi accusé de possession de stupéfiants en vue d'en faire le trafic et de possession d'armes à feu prohibées, notamment en lien avec de la cocaïne et des armes à feu qui ont été retrouvées dans son véhicule au moment de son arrestation.
Il a été condamné à une peine totale de 5 ans, 7 mois et 6 jours de détention pour les trois dossiers pour lesquels il s'est retrouvé en cour.
Maxime Labrie est détenu depuis son arrestation à Rimouski le 25 janvier 2020. Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Jérôme Simard, a expliqué que chaque jour de détention provisoire compte pour une journée et demie de détention. Il reste donc deux ans moins un jour à purger pour Maxime Labrie.
De son côté, Carl Lévesque a reçu une peine de 3 ans et 8 mois de pénitencier. Il est détenu depuis son arrestation le 12 mars 2020 et il lui reste donc 1 an, 3 mois et 2 semaines à purger en lien avec l'accusation de complicité après le fait qui pèse contre lui.
Carl Lévesque purge déjà une peine de 12 mois pour avoir intimidé une personne associée au système judiciaire. Sa peine pour complicité après le fait sera donc à purger après les huit mois restants à cette peine.
Les peines de Maxime Labrie et de Carl Lévesque sont assorties d'une période de probation de trois ans et de diverses conditions, dont certaines leur interdisant la possession d'armes et de stupéfiants. Il leur est aussi interdit d'entrer en contact avec la famille de la victime, Mario Lafontaine et Steve Lévesque.
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