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Audition détonante de l'ancien Haut-commissaire à l'énergie atomique – Contrepoints

L’audition du Haut-commissaire à l’énergie atomique souligne magistralement l’absence totale de vision à long terme des dirigeants politiques français.
Mais cela peut aider à réduire vos impôts de 66%
Note du rédacteur (NDR) : cette audition d’un haut fonctionnaire de l’État souligne magistralement l’absence totale de vision à long terme des dirigeants politiques français dans le domaine essentiel de l’énergie, et les lourdes fautes commises.
Extraits du préambule de l’audition (40 mn sur 2 h 26), dont le compte rendu écrit officiel est ici, de Yves Bréchet, ancien Haut-commissaire à l’énergie atomique, membre de l’Académie des sciences, le 29 novembre 2022 devant la commission parlementaire sur la souveraineté et l’indépendance énergétique de la France.
 
[…]Il est essentiel de comprendre que c’est un poste de conseil sans pouvoir décisionnel, le pouvoir de décision restant entre les mains de l’administrateur général (du CEA) seul.
[…]Les rapports étaient systématiquement remis en mains propres aux conseillers techniques que je rencontrais une fois par trimestre en tête-à-tête pour leur en exprimer le contenu. Je me considère pleinement engagé par ce qu’ils contiennent. Ce qui en a était fait, ou plutôt ce qui n’en n’a pas été fait est de la responsabilité des décideurs qui ont été destinataires de ces documents.
[…]Le programme nucléaire français a été décidé politiquement et mis en œuvre industriellement par un État stratège dans une situation de crise menaçant la souveraineté énergétique du pays. La clé de voûte de cette stratégie a été identifiée dès les années 1970, c’était la filière à neutrons rapides qui permettait le moment venu de requalifier les déchets en ressources et d’assurer l’indépendance du pays en termes de ressource en uranium.
On a alors un nucléaire durable qui n’utilise aucune ressource naturelle, par définition épuisable, et résout la question des déchets. Un système circulaire pratiquement parfait à émission de gaz à effet de serre pratiquement nulle.
 
Dans cette situation de crise au moins aussi importante, la crise climatique, et malgré des discours apparemment volontaristes pour la combattre, l’État français peine à assumer ce qui est un atout qui lui donne une électricité à 90 % décarbonée (j’ai écrit ça en 2020). Il vient de prendre une décision lourde de conséquences en abandonnant la filière à neutrons rapides au moment même où de grands États impliqués dans le nucléaire comme la Russie ou la Chine, et maintenant les États-Unis, accélèrent leur développement.
Cette décision faisant suite à une série de renoncements concernant le parc électronucléaire est emblématique de la disparition de l’État stratège en matière énergétique et de la transition d’un État stratège vers un État bavard. Elle est aussi révélatrice d’une désinformation continue concernant cette filière, désinformation acceptée par l’État quand elle n’est pas organisée par lui.
 
La question des ressources en uranium est résolue par la technologie des neutrons rapides et de la fermeture du cycle qui permettent à la fois d’utiliser l’uranium appauvri et de maintenir le bilan en plutonium.
Et enfin, cette filière à neutrons rapides où la France était pionnière vient d’être abandonnée en 2018 par une décision à courte vue qui restera dans l’histoire comme un modèle de stupidité ou de cynisme.
Il est donc important de comprendre comment la cohérence d’une stratégie industrielle a cédé la place à l’opportunisme d’une stratégie de communication.
Le retour sur l’historique de la filière et sur les difficultés industrielles rencontrées permet de mieux comprendre la situation actuelle.
Le déploiement de la filière industrielle dans les années 1970 à la suite du choc pétrolier s’est appuyé sur :
 
En 20 ans, 58 réacteurs ont été construits plaçant la France en tête des nations industrielles de l’énergie nucléaire. Avec un retour d’expérience en matière d’efficacité industrielle et de sûreté inégalé de par le monde et reconnu comme tel.
N’avoir pas construit de réacteurs pendant les 20 ans qui ont suivi a conduit à une perte de compétence industrielle, à une dégradation de l’outil de production, à un délitement du tissu des sous-traitants dont nous payons aujourd’hui le prix.
La gestion de l’intermittence des ENR et leur déploiement massif conjugué avec la perte de capacité pilotable, plusieurs fois signalés par l’ASN, conduisent à une dépendance grave vis-à-vis du gaz au niveau européen qui présente un risque géopolitique grave. L’histoire récente nous en donne la preuve.
 
Le prix à payer pour ces erreurs historiques sera lourd :
 
Ces erreurs relèvent au mieux de l’ignorance, au pire de l’idéologie.
[…]En effet, n’en déplaise à certains, le rééquilibrage du mix énergétique ne contient pas l’engagement d’une sortie à plus ou moins long terme du nucléaire.
Et en tout état de cause, une telle option ne pourrait pas être décidée implicitement par la force des choses et l’enchaînement des décisions.
La compréhension de la volonté présidentielle est la suivante : le nucléaire est une composante majeure et durable du mix électrique français et le débat actuel porte sur l’évolution de la part de cette composante dans le mix énergétique et le calendrier de cette évolution.
Il en ressort que la France restera encore longtemps un grand pays nucléaire, même à 50 % de son mix énergétique.
[…]Cependant, l’utilisation même modérée du nucléaire impose de fermer le cycle (NDR : du combustible), sauf à laisser la filière nucléaire s’étouffer sous ses propres déchets. Ne pas fermer le cycle condamnerait à terme le nucléaire dans notre pays.
Fermer cette option sans le dire forcerait la décision politique de façon malhonnête en donnant de facto au nucléaire un statut de transition.
Garder l’option de fermeture du cycle laisse au contraire possible l’usage du nucléaire dans la proportion de ce qui sera nécessaire car à tout moment le flux de matière entrant et sortant sera équilibré sans accumulation comme c’est le cas actuellement pour les déchets non ultimes.
Ne pas fermer le cycle c’est rendre le nucléaire non viable parce que non durable. C’est tout simplement irresponsable et c’est politiquement indéfendable car on prive le politique d’une marge de manœuvre et de facto on décide à sa place.
Finalement que ce point de vue de l’arrêt des études sur la fermeture du cycle soit un calcul comptable à court terme, une méconnaissance de l’ensemble du problème énergétique ou une mise en cause de la société industrielle m’est indifférent. Ce qui est bien plus grave dans cette fin programmée du nucléaire, c’est une manière inadmissible de piéger le politique pour le forcer ensuite à une seule décision possible.
[…] 
Last but not least, l’argument de pouvoir développer une filière qui valorise 70 ans d’investissement du contribuable dans laquelle la France a une avance avérée est un argument de plus qui est plausible si on pense que le nucléaire a un avenir dans le monde. Et je rappelle qu’il y a quand même 200 centrales en construction ou programmées en ce moment. Ce qui n’est pas rien.
Mais cela suppose une filière nucléaire en France remise au carré avec des dirigeants disposant d’une vraie stratégie et qui ne se bornent pas à équilibrer des lignes ou à faire des annonces médiatiques.
 
Voilà les informations auxquelles les décideurs politiques avaient accès. Et quand bien même ils n’auraient pas lu ou fait lire les rapports détaillés qui avaient précédés et que leurs conseillers techniques avaient eu en main, il est très important de comprendre que la filière à neutrons rapides est la clé de la fermeture du cycle qui est lui-même la clé d’un nucléaire durable et indépendant en termes de ressources. À ce titre, c’est un outil de souveraineté nationale du point de vue énergétique et du point de vue industriel.
Et de façon liée, la capacité industrielle à construire dans la durée des réacteurs nucléaires est essentielle pour répondre au besoin industriel de la propulsion nucléaire et donc à la crédibilité de la dissuasion.
C’est donc aussi un outil essentiel pour la souveraineté nationale au sens militaire.
Et comme outil de souveraineté, il est indispensable de penser les collaborations internationales éventuelles sur ce sujet dans le cadre de leurs implications géopolitiques. Ce qui est précisément ce que faisait la collaboration avec le Japon.
 
Espérons que nous saurons rattraper l’erreur sans en commettre de plus graves encore en termes d’abandon de souveraineté. Comme le disait cruellement Jonathan Swift :
« Pourquoi espérer qu’ils puissent écouter des conseils quand ils ne sont même pas capables d’entendre des avertissements ».
[…] 
La propension à considérer que les technologies en développement (l’hydrogène comme vecteur énergétique, les smart-grids) peuvent être, en situation d’urgence climatique, des technologies à déployer massivement dans l’instant témoigne d’une méconnaissance profonde des délais de développement. Quand on doit répondre à une urgence, on se doit d’utiliser en priorité des technologies déjà disponibles. Et l’urgence climatique est patente depuis au moins dix ans.
Inversement, la procrastination sur toutes les décisions concernant le nucléaire, la politique d’annonce dans l’attente de décisions concrètes de mise en chantier, montrent une ignorance stupéfiante de l’inertie intrinsèque des industries lourdes, et de la nécessité d’une vision stable à long terme pour conserver au bon niveau l’outil industriel.
L’incapacité à penser l’ensemble d’un système énergétique conduit à des PPE (NDR : Programmation pluriannuelle de l’énergie) qui sont un collier de perles gadget au moment où on aurait besoin d’un câble robuste.
Ces constatations sont autant de signes que l’analyse scientifique et technique a déserté les rouages décisionnels de l’État sur ces sujets.
Votre commission peut et doit rechercher les responsables du désastre mais la situation est trop grave pour se contenter d’un coup de comm’ en faisant venir tel ou tel star. Au-delà des anciens ministres que vous pouvez auditionner pour le fun, en étant à peu près sûr de n’avoir que des effets de manches, c’est dans les structures des cabinets et de la haute administration qui sont sensés analyser les dossiers pour instruire la décision politique qu’il faut chercher les rouages de la machine infernale qui détruit mécaniquement notre souveraineté énergétique et industrielle.
En ce qui concerne la politique nucléaire :
 
La première, c’est malheureusement je dois le dire, l’inculture scientifique et technique de notre classe politique. Dans la génération qui a reconstruit le pays, les élèves de l’ENA recevaient un cours de Louis Armand, arrière-grand-père de votre rapporteur, sur les sciences et les technologies de la France industrielle. Ça ne faisait pas d’eux des ingénieurs, ça leur donnait la mesure du problème. Et cette connaissance les rendait beaucoup plus efficaces que des ingénieurs n’ayant d’ingénieurs que le titre.
La seconde est le rôle des conseillers techniques dans les cabinets ministériels. Quel que soit le prestige de leurs diplômes, ils se retrouvent à conseiller, sur des sujets qu’ils ne maîtrisent généralement pas, un ministre qui ne se pose même pas la question. Leur premier sujet sera trop souvent de ne dire à leur ministre que ce qu’il a envie d’entendre pour ne pas nuire à leur carrière à venir. Il n’est guère surprenant que lesdits conseillers n’aient qu’un enthousiasme limité à réunir un Comité à l’énergie atomique qui aurait tôt fait de mettre à jour leurs lacunes.
[…]La souveraineté énergétique c’est pour moi la capacité à fournir au pays, citoyens et industriels, les quantités et les puissances nécessaires en ayant la maîtrise des technologies permettant de le faire et en ne dépendant, en termes de ressources, que de pays alliés et diversifiés.
La notion de souveraineté industrielle est hélas une découverte récente dans les instances gouvernementales. En six ans de fonction, je n’ai JAMAIS entendu ce mot en dehors du secteur de la défense. Chaque fois que l’ai prononcé, je me suis heurté à un mur d’indifférence.
[…]Les instances gouvernementales que j’ai servies, malgré des avertissements répétés, n’avaient pas la souveraineté et la dépendance énergétique dans leurs priorités. Le suivisme vis-à-vis de la politique énergétique de nos voisins allemands était total.
Le CEA a défendu des positions visant à assurer la viabilité du nucléaire en maintenant les compétences dans la physique des réacteurs, la physicochimie du combustible, les technologies du démantèlement, la gestion des déchets et en continuant la politique de fermeture du cycle nucléaire ; et c’était le sens du projet Astrid.
[…] 
La politique énergétique du pays a été décidée par un canard sans tête. La chaîne de décision publique est désastreuse. Malgré des requêtes répétées, je n’ai jamais, jamais, vu examiné de façon quantitative l’impact des décisions prises sur le bilan CO2 du pays, pas plus que sur sa souveraineté. En termes de politique énergétique, j’ai vu l’exact opposé du travail qui était, dans le même temps, effectué aux États-Unis à l’époque de Barrack Obama ou au Royaume-Uni. L’analyse scientifique des dossiers était systématiquement ignorée, broyée par un effet de cour au service des gouvernants plus qu’au service du pays.
[…]Faute de soutien gouvernemental, les grands projets ont été essentiellement au niveau des études scientifiques sur la physique des cœurs, sur l’analyse d’accidents graves.
[…]L’arrêt du programme Astrid a été pris au plus haut niveau de l’exécutif, président de la République et Premier ministre. Toutes les informations étaient disponibles et ont été sciemment ignorées. Je ne sais pas si c’est pour des raisons budgétaires (faire un investissement dont l’utilité se fera sentir d’ici une ou deux décennies) ou si c’est une raison idéologique (pari de pouvoir sortir du nucléaire et donc inutilité du nucléaire durable).
Dans le premier cas, c’est un raisonnement de chef comptable qui n’est pas à la hauteur de politiques devant avoir une vision à long terme.
Dans le second cas, c’est de l’inconscience de sauter d’un avion en pariant qu’on aura tricoté en cours de chute le parachute qui évitera de s’écraser au sol.
 
Quelle que soit la cause de cette décision, elle relève pour moi d’une faute historique grave contre les intérêts de notre pays, d’une destruction de souveraineté énergétique patente puisque les réacteurs à neutrons rapides en brûlant les 300 000 tonnes d’uranium enrichi (?) (appauvri ?) nous auraient assuré des siècles d’indépendance énergétique.
[…] 
La filière électronucléaire française reste un atout du pays. En héritage de décennies d’investissement, les compétences scientifiques et techniques demeurent au CEA, à EDF, à Framatome, à Orano. Quand ces compétences sont mobilisées dans un contexte où l’outil industriel est fiable et la réglementation est stable (en Chine, au Royaume-Uni), nous voyons que l’atout industriel existe encore et il est au bon niveau.
On doit toutefois admettre que les tergiversations multiples des gouvernements successifs dans la politique nucléaire ont grandement endommagé la réputation de la France comme partenaire fiable (mais dont on peut encore pomper les compétences…).
En ce qui concerne l’industrie nucléaire à l’export, les pays qui gagnent sur les marchés internationaux sont ceux qui sont fortement soutenus par leurs États : Corée du sud, Russie, Chine et aujourd’hui les États-Unis.
Le drame de l’électronucléaire français qui est techniquement solide quand il est associé à un tissu industriel mobilisé est lié à trois facteurs :
 
Les atouts restants du nucléaire français peuvent encore et doivent encore contribuer à la souveraineté industrielle et énergétique du pays.
Mais cela suppose, et j’espère que votre commission pourra faire passer ce message, que l’on prenne enfin le taureau par les cornes :
 
NDR : Voilà des vérités « rugueuses » émanant d’un grand serviteur de l’État. Elles mettent en exergue l’absence totale de vision à long terme de nos politiques dans le domaine essentiel de l’énergie pour notre pays et les lourdes fautes commises dans les prises de décisions capitales pour notre outil nucléaire. Chaque citoyen est responsable de ses actes. Il peut être mis en cause par la justice et condamné.
Et les politiques ?
L’absence de vision s’applique malheureusement à toute la politique de l’État : ce sont des technocrates qui se font désormais élire à des postes politiques, sans aucune capacité à diriger le pays, au mieux ils assurent une petite gestion courante en dépensant beaucoup d’argent pour compenser leurs insuffisances, par peur de mouvements sociaux. Une gestion aveugle et frileuse, voici ce que masque les discours de notre président dans des domaines qui, de plus, ne sont pas les siens. Quand on n’a pas de vision, on parle de préservatifs, merci pour nos petits enfants l’assistante sociale…
Macron a fermé une centrale nucléaire en vue d’un accord électoral.
Ces milliards perdus sont-ils inclus dans les frais de campagne ?
Tout ces détails, dignent du « Procès » de Kafka, me font froid dans le dos !
C’est desespetant de voir le nombre d’organismes et même des académies qui s’insurgent, se rebiffent, sans que cela ne se sache, ni n’influence les serviteurs élus du peuple, au plus haut niveau du pouvoir….
Ce ne sont pas seulement des bavards, ils agissent et on voit que le résultat de leurs actions est toujours négatif pour la france….. Et a priori, l’opposition est dans le même esprit de destruction…. Et ça continu….
Tous ces hauts fonctionnaires n’ont rien dit pendant 20 ans et maintenant devant la catastrophe ils parlent.
Forcément quand un individu est placé à la tête de l’Etat, inamovible et avec tous les pouvoirs y compris de nommer les 1000 principaux postes de l’Etat et qu’il peut décider n’importe quoi sans aucun contrôle. En novembre 2018 M Macron annonçait la fermeture de 14 centrales nucléaires à l’horizon 2035. Ensuite il ferme Fessenheim. En septembre 2022 il exige d’EDF un redémarrage des centrales arrêtées et annonce une relance du nucléaire, mais aussi on se demande pourquoi alors une accélération – avec législation d’exception – des énergies renouvelables. Non il n’y a pas manque de vision long terme (cf loi PPE toujours en vigueur !!) ) mais un mélange d’incompétence, d’autoritarisme borné, et d’idéologies stupides qui tout simplement coulent notre pays.
au passage, la fermeture des centrales à l’horizon 2035 est toujours inscrite dans la loi.
Quand on veut faire baisser la part du nucléaire dans le mix énergétique il y a 2 possibilités : soit on ferme des centrales et on réduit la taille du mix. Soit on ajoute des capacités de production à côté.
Une de ces méthodes a un coût direct immédiat, mais permet de préparer l’avenir. L’autre ne coûte rien dans l’immédiat, et permet de filer la patate chaude à des successeurs – à supposer que l’échéance choisie soit assez lointaine.
Devinez quelle « solution » a été choisie par nos politiques…?
Merci pour ce relai, indispensable pour comprendre. Je crois que le problème de fond est que nos dirigeants récents s’en foutent de la souveraineté de notre pays. Ils ont bradé notre industrie comme ils braderont jusqu’au moindre m2 . Et ils continueront pour que la dette puisse continuer à flamber et qu’ils puissent continuer à jouer les monarques depuis leurs palais dorés . Vous pourrez mettre n’importe quel expert , n’importe quel discours argumenté face à cela , vous n’aurez jamais de résultat . Et nous continuons la chute, rassurez vous , nos dirigeants, eux , ont pris leur parachute .
On ne manque pas de hauts fonctionnaires, professeurs, chercheurs lucides, mais on ne les écoute pas. On préfère payer et écouter McKinsey. Par contre, ces hauts fonctionnaires ne se font pas entendre, peut être de peur de nuire à leur carrière? Brechet à quitte son poste fin 2018, que ne l’a t on pas entendu à l’époque? Quand au PDG d’EDF, il avoue qu’il était oblige de mener une politique d’entreprise que lui même reprouvait, et qui conduisait EDF à sa perte, il aurait du démissionner, encore un grand courageux. Pour moi il fait partie de ceux qui ont trahi
Un politicien français ne vit que pour être réélu. À partir de cette réalité, il préfère soudoyer ses électeurs par l’assistanat à courte vue plutôt que gérer un pays sur le long terme. Particulièrement s’il est socialiste, que sa réélection dépend de minorité écologiste. Et s’il est LR (gauche moins extrémiste), pour être réélu, il n’a pas le courage de redresser la barre. Les médias viennent en support de ces politiciens qui se sont assurés leurs services en les subventionnant grâcement.
Comme les peuples européens sont de moins en moins de gauche, les eurodéputés de gauche s’allient en coalition menée par l’Allemagne pour plomber les pays d’Europe par leurs idées.
Donc tout les rapports rationnels passés ou avenirs qui ne prônent pas un moyen de se faire réélire sont voués à finir dans une poubelle.
« État bavard » en effet et depuis lurette.
Mais attention, le bavardage est contagieux quand par exemple on colporte ici-même le concept oxymoresque de « dérèglement climatique ».
Qu’on parle de climat, d’humeur ou d’ambiance, par définition on admet que ce n’est pas « réglé » sinon ces mots n’existeraient pas depuis l’antiquité.
Il a largement raison sur de nombreux points. Il est cependant regrettable qu’il continue de citer l’urgence climatique comme argument en faveur du nucléaire. On a besoin d’un énergie abondante, toujours disponible et bon marché et cela qu’il y ait urgence climatique ou non. Point. Le CEA a fait un très mauvais pari en nourrissant en son sein des « climatologues » alimentant le GIEC. Lorsque la baudruche se dégonflera (à mon avis le moment approche), il sera bien plus en difficulté que s’il avait simplement mis en avant le fait que l’énergie est une ressource vitale de notre société et qu’il faut bien préparer l’après pétrole. De mauvais esprits peuvent d’ailleurs penser que lorsque l’on s’abrite derrière de mauvais arguments (l’apocalypse climatique que l’on nous promet depuis longtemps sans que l’on ne voit rien de significatif sauf dans de mauvais modèles !) c’est que l’on n’a pas confiance dans les bons !
Entièrement d’accord. J’ajoute que c’est le premier choc pétrolier qui a conforté le gouvernement Pompidou/Messmer dans sa décision de faire du nucléaire civil une composante majeure de notre politique énergétique. Ce sont bien des considérations économiques qui ont été prédominantes dans cette décision et non pas des considérations climatiques qui, certes, n’en étaient encore qu’au stade d’embryon à l’époque.
Au même moment, la SNCF qui lançait son programme TGV, décida de se tourner vers la traction électrique alors qu’elle était partie initialement sur le développement d’une motrice à turbine à gaz comme l’aérotrain de Jean Bertin.
Voilà deux beau programmes cohérents et « successfull » qui ont et contribuent encore à notre prospérité.
Aujourd’hui les imbéciles verdâtres, bien aidés par l’imposture climatique onusienne, ont réussi à imposer leur idéologie foireuse et incohérente pour nous imposer la voiture électrique (qui n’est pas dénuée d’intérêt malgré de gros inconvénients) tout en réduisant le nucléaire au profit de modes de production électrique fortement variables et peu en phase avec les variations quotidiennes et saisonnières de nos besoins en électricité.
On commence à voir aujourd’hui le résultat de ce foirage lamentable avec nos petits soucis d’approvisionnement en électricité.
Tout à fait d’accord !
Yves Bréchet et Michel Gay utilisent tous les deux depuis longtemps « l’urgence climatique » comme un argument en faveur du nucléaire, comme si celui-ci n’avait pas assez d’arguments…
1°) Il n’y a pas d’urgence climatique ! 1,1°C d’augmentation de température moyenne de la Terre en 170 ans donne du temps pour s’adapter et les phénomènes météorologiques soi-disant extrêmes qui en découlent ne semblent pas plus extrêmes qu’auparavant. De plus, le CO² verdit la planète et améliore récoltes et alimentation…
2°) Le nucléaire est une forme de production d’électricité à comparer aux autres en face desquels il a tout un tas d’avantages (efficacité, prix, compétitivité, durabilité, sûreté, souveraineté, …). En outre, il peut servir à d’autres formes (simultanées ?) de production d’énergie (chaleur, hydrogène ?, …)
Les Verts and Co ne sont pas des scientifiques juste des idéologues probablement bien incapables en math et science. Ils préfèrent tester leurs idées sans raisonnement et ce n’est que lorsque cela ne va plus du tout qu’en France nous faisons appel à ceux qui savent vraiment. Enfin ils ont l’excuse d’avoir été traumatisé par les catastrophes nucléaires dues à de mauvaises conceptions et se sont devenus des Don Quichotte avec leurs moulins à vents. Petit espoir quand même E. Borne polytechnicienne donc avec un peu de bagage scientifique.
N’ayez aucun espoir, E. Borne, au contraire d’Yves Bréchet, n’a jamais imaginé que l’X puisse lui apporter autre chose que des relations de connivence. Elle déshonore, comme bien d’autres hélas, le titre d’ingénieur.
Quand je vois que Macron a fait l’ENA et Borne l’X je me dis soit que la valeur de ces diplômes a fortement baissé en corrélation avec celui de l’ensemble de l’Education Nationale, soit que des idéologies stupides ont pris le dessus sur leur bon sens, soit qu’ils sont, n’ayant jamais travaillé dans le privé ni vendu quoi que ce soit, complètement hors sol, soit les trois à la fois ce qui est le plus probable.
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Le 7 décembre 2022, le groupe alimentaire Cofigéo (William Saurin, Garbit, Raynal, Roquelaure et Zapetti) a annoncé la fermeture de quatre usines (sur huit en France) dès le 2 janvier 2023, ce qui représente environ 80 % de sa production.
Il y a quelques jours, son président Mathieu Thomazeau évoquait « un point de rupture » en parlant du mur du coût de l’électricité et du gaz et l’impossibilité pour ses conserveries françaises de continuer à fonctionner au vu des prix de l’énergie.
De nombreuses entreprises françaises, notammen… Poursuivre la lecture
Les Allemands sont durement touchés car ils payent plus cher que nous les folles décisions de leurs gouvernants Schroeder et surtout Merkel.
Sous la pression de leurs gardes rouges 2.0, ils ont pris des options à long terme qu’ils regrettent amèrement aujourd’hui : gaz russe et abandon de la filière nucléaire.
 
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Par Jean Fluchère et Michel Gay. Un article de Conflits
Il y a 20 ans, la production électrique française était en monopole de production-transport et distribution sur le territoire national, tout comme les électriciens du monde entier étaient en monopole sur une zone géographique déterminée, qu’ils soient à capitaux publics ou privés.
 
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