Retrouvez-nous sur :
– L’Ukraine continue mardi de réparer ses installations énergétiques endommagées par une nouvelle salve de missiles russes lundi et de réapprovisionner les Ukrainiens privés de courant et d’eau au moment où des températures polaires frappent le pays.
– Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est lui rendu à Sloviansk, dans le Donbass ukrainien, à une quarantaine de kilomètres de Bakhmout, principal champ de bataille de la région, a indiqué la présidence.
– Un drone a attaqué un aérodrome située dans la région russe de Koursk, à la frontière avec l’Ukraine, a annoncé son gouverneur, un jour après que Moscou a accusé Kiev d’avoir frappé avec des drones deux de ses bases aériennes.
– Au moins six personnes ont été tuées dans un bombardement sur la ville de Donetsk dans l’est de l’Ukraine, a déclaré un responsable nommé par Moscou dans cette région que la Russie a annexée fin septembre.
Suivi assuré par RTSinfo
20h40
Washington "n'encourage pas" l'Ukraine à frapper au-delà de ses frontières
20h35
L'ONU s'inquiète des "nouveaux besoins" humanitaires en Ukraine
18h20
L'aide financière de l'UE à l'Ukraine toujours bloquée par la Hongrie
17h00
Un tribunal russe ordonne l'arrestation de deux ministres ukrainiennes
16h40
Le Kunstmuseum de Bâle offre l'asile à 49 oeuvres ukrainiennes
16h00
L'Ukraine fustige les achats accrus de pétrole russe par l'Inde
15h35
Démantèlement d'un important monument soviétique en Lituanie
14h40
Au moins six morts dans un bombardement à Donetsk
14h20
Berlin à la recherche d'autres fournisseurs que la Suisse pour aider Kiev
13h05
L'UE veut contourner le veto hongrois
12h45
La Russie déploie des missiles dans les îles Kouriles
11h50
Le président Zelensky s'est rendu dans le Donbass, près du front
11h40
La Pologne reçoit les premiers chars et obusiers sud-coréens
11h25
Pour Moscou, "aucun doute" de trouver de nouveaux acheteurs pour son pétrole
11h00
Le renseignement russe réclame l'arrestation de deux ministres ukrainiennes
09h15
Sommet UE-Balkans pour resserrer les liens
08h30
La neutralité suisse critiquée par un ex-chef de l'Otan
08h00
Les touristes russes débarquent sur les plages du Venezuela
07h30
"Attaque" sur un aérodrome d'une région russe frontalière de l'Ukraine
05h00
L'Ukraine transie de froid répare ses installations énergétiques après une attaque russe
00h00
Retour sur les événements de lundi:
Les Etats-Unis ont déclaré mardi “ne pas encourager” l’Ukraine à lancer des frappes en Russie après des attaques de drones sur deux bases aériennes russes considérées comme émanant de Kiev.
“Nous ne permettons pas à l’Ukraine d’organiser des frappes au-delà de ses frontières, nous n’encourageons pas l’Ukraine à lancer des frappes au-delà de ses frontières”, a martelé à la presse le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price. “Tout ce que nous faisons, tout ce que le monde fait pour soutenir l’Ukraine, vient en soutien à l’indépendance de l’Ukraine”.
Les attaques contre les installations énergétiques de l’Ukraine provoquent “un nouveau niveau de besoins” humanitaires pour la population, s’est alarmé mardi le chef de l’agence humanitaire de l’ONU, craignant de nouveaux déplacements d’habitants privés de chauffage en plein hiver.
“L’ampleur des destructions des infrastructures électriques et de chauffage nécessite un soutien renforcé envers le gouvernement ukrainien, au-delà de ce que les humanitaires peuvent fournir”, a déclaré Martin Griffiths devant le Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant les “millions de personnes” privées de chauffage, d’électricité ou d’eau alors que les températures pourraient descendre sous -20°C.
Hiver comme arme de guerre
La Russie “utilise désormais l’hiver comme une arme de guerre”, a de son côté dénoncé l’ambassadeur français à l’ONU, Nicolas de Rivière.
L’agence humanitaire de l’ONU a lancé la semaine dernière un appel de fonds record pour 2023 face aux besoins humanitaires qui s’envolent dans le monde, portés par le conflit en Ukraine et le changement climatique.
L’Union européenne (UE) et la Hongrie ont échoué mardi à dénouer leur conflit sur l’Etat de droit. Menacé de perdre 13 milliards d’euros de fonds européens, Budapest bloque toujours plusieurs dossiers cruciaux dont celui de l’aide financière à l’Ukraine.
Fin novembre, la Commission a recommandé aux Etats membres de suspendre 7,5 milliards de fonds de cohésion qui devaient être versés à la Hongrie dans le cadre du budget 2021-2027. Et si elle a validé le plan de relance hongrois post-Covid, doté de 5,8 milliards d’euros, elle en a conditionné le paiement à la mise en oeuvre de réformes pour améliorer la lutte anticorruption et l’indépendance de la justice.
Liens avec la Russie
Parallèlement, Budapest fait obstruction au plan d’aide à l’Ukraine de 18 milliards d’euros pour 2023 et au projet d’impôt minimum sur les bénéfices des multinationales conclu au sein de l’OCDE.
Accusée de chantage, la Hongrie dément tout lien entre ces blocages et la question des fonds européens.
Mais elle s’oppose aussi à de nouvelles sanctions contre la Russie, avec qui elle maintient des liens, et reste le seul pays de l’Otan avec la Turquie à ne pas avoir ratifié l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Alliance atlantique.
Un tribunal russe a ordonné mardi l’arrestation par contumace de deux ministres ukrainiennes, à la demande des services de sécurité (FSB), les deux responsables étant accusées, selon des médias russes, d’avoir violé l’intégrité territoriale de la Russie.
Cette demande concerne la ministre de la Réintégration des territoires n’étant pas sous le contrôle de l’Ukraine, Irina Verechtchouk, et la vice-ministre des Affaires étrangères, Emine Djaparova.
Le tribunal n’a pas voulu préciser le motif invoqué par le FSB, mais selon l’agence de presse d’Etat TASS, les deux ministres sont accusées de violation de l’intégrité territoriale de la Russie.
La communauté internationale a dans son écrasante majorité rejeté les revendications russes, dénoncé son offensive contre l’Ukraine, et même les alliés de Moscou appellent au respect de l’intégrité territoriale ukrainienne.
Le Kunstmuseum de Bâle présente 49 tableaux de la Galerie d’art pictural de Kiev. Ces oeuvres ont trouvé refuge dans la cité rhénane face au risque de destruction causé par la guerre en Ukraine. Pour les commissaires de l’exposition, cette exposition constitue un acte contre le refoulement de la culture ukrainienne.
Une oeuvre ukrainienne, de l’artiste Anatoly Zaslawsky (1939), exposée au Kunstmuseum de Bâle. [Georgios Kefalas – Keystone]
L’exposition “Born in Ukraine”, visible jusqu’au 30 avril prochain, apporte au terme “Art en fuite” une nouvelle dimension. La commissaire d’exposition Oksana Pidsukha a montré mardi aux médias un tableau sérieusement endommagé par un bombardement.
Les 49 tableaux datent des trois derniers siècles. Ils offrent une large palette stylistique, allant de portraits néoclassiques à des paysages et représentations urbaines expressionnistes et impressionnistes, en passant par de la peinture d’évènements historiques.
Le ministre ukrainien des affaires étrangères Dmytro Kuleba a fustigé la hausse des achats de pétrole russe par l’Inde depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, jugeant l’augmentation de ces importations “moralement inacceptable”, dans une interview à la chaîne indienne NDTV.
La veille, un diplomate indien avait justifié ces achats à prix réduit de brut russe par New Delhi. Les volumes considérables de brut russe importé en Europe, malgré les efforts de cette dernière pour réduire sa dépendance énergétique vis à vis de Moscou, restent sans commune mesure avec les faibles volumes de brut russe fournis à l’Inde, avait fait valoir ce diplomate indien.
Des propos réfutés par le chef de la diplomatie ukrainienne mardi: l’Inde a “tout à fait tort” de justifier ses achats de pétrole russe “en expliquant que les Européens en font autant”. C’est “moralement inacceptable”, a-t-il souligné, en évoquant “la tragédie” du conflit en Ukraine et sa “souffrance” depuis l’invasion russe.
La Lituanie a entamé le démantèlement d’un important monument soviétique dans sa capitale Vilnius, passant outre aux avertissements de l’ONU qui l’a invitée à suspendre l’opération.
L’imposant monument en granit gris du cimetière d’Antakalnis est composé de six sculptures de soldats soviétiques.
Sous occupation soviétique pendant 50 ans, la Lituanie a proclamé son indépendance en 1991. L’invasion de l’Ukraine a été fermement dénoncée à Vilnius qui a décidé de se débarrasser de l’héritage de l’URSS.
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Au moins six personnes ont été tuées mardi dans un bombardement sur la ville de Donetsk dans l’est de l’Ukraine, a déclaré un responsable nommé par Moscou dans cette région que la Russie a annexée fin septembre.
“Selon des données préliminaires, six civils ont été tués aujourd’hui à la suite de bombardements à Donetsk”, a indiqué sur Telegram le “maire” de la ville, Alexeï Koulemzine. “Le nombre de blessés est en cours d’évaluation”, a-t-il ajouté.
Pour respecter son principe de neutralité, la Suisse continue à interdire la réexportation de ses munitions à des pays en guerre, comme l’Ukraine.
Face à ce blocage, les autorités allemandes disent chercher d’autres fournisseurs. Un enjeu de taille pour l’industrie suisse de l’armement, car l’Allemagne est de loin son plus gros client.
>> Les précisions du 12h45:
La présidence tchèque du Conseil de l’UE, qui représente les Etats membres, a annoncé qu’elle allait tenter de contourner le veto hongrois contre l’aide financière à l’Ukraine pour 2023 afin de pouvoir entamer les versements début janvier.
La Hongrie a confirmé mardi son blocage du soutien macro-financier européen à l’Ukraine à hauteur de 18 milliards d’euros, au cours d’une réunion des ministres des Finances de l’UE (Ecofin) à Bruxelles.
“Nous n’allons pas nous décourager, notre ambition reste de commencer les déboursements de notre aide à l’Ukraine début janvier”, a déclaré le ministre tchèque des Finances Zbynek Stanjura, qui présidait la réunion.
Un dispositif de missiles côtiers “Bastion”, d’une portée de 500 km, a été déployé dans la partie nord des îles Kouriles, sur l’île de Paramouchir, a déclaré le ministère russe de la Défense.
“Les militaires de la flotte du Pacifique assureront une surveillance 24 heures sur 24 pour contrôler les eaux adjacentes et les zones du détroit”, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Ce déploiement intervient un an après l’installation par la Russie des systèmes “Bastion” sur l’île de Matua, dans la partie centrale des Kouriles, a-t-il ajouté.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Hirokazu Matsuno, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse que le gouvernement surveillerait de près l’activité militaire russe, ajoutant qu’elle s’est intensifiée dans les régions de l’Extrême-Orient dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine, que Moscou décrit comme une “opération militaire spéciale”.
Les îles Kouriles sont un archipel d’îles volcaniques situées entre le nord du Japon et la pointe sud du Kamtchatka russe.
>>Relire également: Avec la guerre en Ukraine, la fin des espoirs d’une réconciliation russo-japonaise?
La Lettonie a annoncé la révocation de la licence de la télévision indépendante russe en exil Dojd (“Pluie”), accusée de manifestations de soutien à Moscou.
La chaîne, qui s’est installée à Riga en juillet dernier après avoir été bloquée en Russie début mars, peu après l’attaque contre l’Ukraine, a réagi en dénonçant sur Twitter des accusations “injustes et absurdes”.
Elle a déclaré cesser sa diffusion sur le câble mais rester sur YouTube.
Ces accusations formulées par l’autorité lettonne de l’audiovisuel visent notamment sur la présentation d’une carte où la Crimée (péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014) fait partie de la Russie. Elles portent également sur un appel de la télévision à fournir “des équipements à ces Russes qui sont sur le front” et l’absence des traductions en letton de ses services d’information.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu à Sloviansk, dans le Donbass ukrainien, à une quarantaine de kilomètres de Bakhmout, principal champ de bataille de la région, a indiqué la présidence sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo de Volodymyr Zelensky filmée devant l’entrée de la ville de Sloviansk, le chef de l’Etat ukrainien a salué du “fond de (son) coeur” les militaires de son pays à l’occasion du Jour des forces armées, célébré ce mardi.
“Nous commençons toujours par nous souvenir de nos héros qui sont tombés, tous ceux qui ont donné leur vie à l’Ukraine”, a-t-il dit, debout devant le nom de la ville sculpté en béton et peint aux couleurs jaune et bleu de l’Ukraine.
Contrairement au président russe Vladimir Poutine, Voldymyr Zelensky s’est rendu à de multiples reprises près du front depuis l’invasion de son pays par la Russie le 24 février dernier.
La Pologne a reçu mardi les premiers chars d’assaut K2 et les premiers obusiers K9 de fabrication sud-coréenne livrés dans le cadre de commandes massives que Varsovie avait passées auprès de Séoul.
Membre de l’Otan et de l’UE, voisine de l’Ukraine, mais aussi de l’enclave russe de Kaliningrad, la Pologne a nettement accéléré ses achats d’armes.
Ces équipements “sont nécessaires pour prévenir une agression” éventuelle, a déclaré le président polonais Andrzej Duda, lors d’une cérémonie organisée dans le port de Gdynia, dans le nord de la Pologne, où les premiers chars et obusiers sont arrivés par bateau.
La Russie a affirmé mardi n’avoir “aucun doute” pour trouver dans les prochains mois de nouveaux pays qui achèteront son pétrole, malgré la mise en place la veille par les Occidentaux d’un plafonnement du prix du brut russe.
“Je n’ai aucun doute qu’il y aura des acheteurs pour nos produits” pétroliers, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes.
L’annonce vendredi par l’UE, le G7 et l’Australie d’un plafonnement du prix du pétrole russe à l’export à 60 dollars va “fragmenter” l’économie mondiale “dans de nombreux domaines”, a-t-il estimé.
L’objectif affiché de cette nouvelle sanction occidentale est d’assécher une partie des revenus colossaux que Moscou tire de la vente de ses hydrocarbures et ainsi diminuer sa capacité à financer son intervention militaire en Ukraine.
Le renseignement russe (FSB, ex-KGB) a réclamé l’arrestation de deux ministres ukrainiennes, a indiqué mardi à l’AFP un tribunal de Moscou, les deux responsables étant accusées, selon des médias russes, d’avoir violé l’intégrité territoriale de la Russie.
“Les enquêteurs du FSB ont demandé (…) d’ordonner par contumace l’arrestation de la ministre de la Réintégration des territoires n’étant pas sous le contrôle de l’Ukraine, Irina Verechtchouk, et de la vice-ministre des Affaires étrangères” Emine Djaparova, a indiqué le tribunal Lefortovo de Moscou.
Cette demande d’arrestation par contumace a avant tout une dimension symbolique.
Le tribunal n’a pas voulu préciser le motif invoqué par les services de sécurité russe, mais selon l’agence de presse d’Etat Tass, les deux ministres sont accusées de violation de l’intégrité territoriale de la Russie.
Les Vingt-Sept de l’UE se réunissent mardi en sommet à Tirana avec les dirigeants de six pays des Balkans occidentaux afin de revigorer un partenariat jugé encore plus essentiel dans le contexte de la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
La politique d’élargissement est revenue en haut de l’agenda ces derniers mois, a souligné vendredi à Belgrade le commissaire européen Oliver Varhelyi, appelant l’UE à “garder cet élan” et “être à la hauteur des attentes”.
Pour Lukas Macek, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors, l’un des enjeux de ce sommet sera précisément de “confirmer une nouvelle étape de la relation UE-Balkans occidentaux, qui était dans une forme de stagnation et de désenchantement des deux côtés”.
Les pays des Balkans, coincés dans l’antichambre de l’UE depuis des années, ont souvent exprimé leur frustration face à un processus d’intégration long et exigeant, récemment encore en voyant le bloc accorder rapidement le statut de candidat à l’Ukraine et à la Moldavie.
>> Plus d’informations: Un sommet UE-Balkans à Tirana pour resserrer les liens face à Moscou
Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a appelé la Suisse à lever son interdiction faite à l’Allemagne de livrer des munitions d’origine suisse à l’Ukraine. “Il s’agit de sauver des vies”, a-t-il déclaré dans un entretien avec la RSI.
“Cette décision appartient à la Suisse. Mais vous devez tous comprendre qu’il existe un besoin urgent de munitions, en particulier pour la défense aérienne, comme celles que la Suisse pourrait fournir à l’Ukraine”, a encore déclaré le Norvégien.
>> Ecouter le sujet de La Matinale:
>> Relire aussi: Le veto suisse passe mal, Berlin menace d’aller se fournir en munitions ailleurs
L’île vénézuélienne de Margarita attire des milliers de touristes russes qui y trouvent un décor paradisiaque loin de la guerre. Ils profitent d’une connexion directe entre Moscou et Margarita. La ligne a été réactivée le 2 octobre après une interruption de sept mois due au conflit en Ukraine. Elle évite le survol de certains espaces aériens interdits aux Russes en raison des sanctions.
A Margarita, un grand panneau “Bienvenue” écrit en russe accueille les nouveaux arrivants. Près de 3000 touristes russes sont passés par l’aéroport international ces deux derniers mois.
Fin novembre, des touristes russes posent au bord de la mer sur l’île Margarita, au Vénézuela. [Yuri Cortez – AFP]
Margarita était jadis une station balnéaire prisée des touristes européens et nord-américains, mais la crise économique et politique a fait disparaître le pays des destinations privilégiées des tour-opérateurs.
La majorité des touristes russes évitent cependant de parler de la guerre. Les plus fervents partisans du président Vladimir Poutine assurent que “tout va bien”, avant de refuser de s’exprimer sur le sujet.
Un drone a attaqué un aérodrome situé dans la région russe de Koursk, à la frontière avec l’Ukraine, a annoncé son gouverneur, un jour après que Moscou a accusé Kiev d’avoir frappé avec des drones deux de ses bases aériennes.
“Un réservoir de stockage de pétrole a pris feu. Il n’y a pas de victimes”, a déclaré le gouverneur Roman Starovoyt sur les réseaux sociaux.
L’Ukraine s’efforçait mardi de réparer ses installations énergétiques, endommagées par une nouvelle salve de missiles russes, et de réapprovisionner les Ukrainiens privés de courant et d’eau au moment où des températures polaires frappent le pays.
Sur les plus de 70 missiles lancés par Moscou, “la plupart” ont été abattus, a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Mais la nouvelle salve était délibérée “pour faire souffrir les Ukrainiens le plus possible”, alors qu’un froid glacial frappe le pays, a affirmé le patron d’Ukrenergo, l’opérateur électrique ukrainien.
“Un pic de froid” est attendu mardi et mercredi, a prévenu Volodymyr Kydrytskiï à la télévision. “Le moment que les Russes ont choisi pour cette attaque est lié à leur désir d’infliger (…) un maximum de dégâts à notre système énergétique”, a-t-il estimé.
Le patron d’Ukrenergo a assuré n’avoir “aucun doute que l’armée russe a consulté les ingénieurs russes de l’énergie pendant cette attaque, à en juger avec la géographie des frappes”.
Près de la moitié des installations énergétiques ont été endommagées après des mois d’attaques systématiques, plongeant les Ukrainiens dans le noir et le froid.
>> Retrouvez le détail des événements de lundi: Des coupures de courant attendues dans toute l’Ukraine après les nouvelles frappes russes
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