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Parmi les grandes entreprises québécoises cotées en Bourse, lesquelles s’attirent le plus les faveurs des analystes ? La Presse a dressé un « palmarès » en fonction de leurs recommandations.
En cette fin d’année mouvementée en Bourse, La Presse met à jour le palmarès des recommandations d’investissement des analystes parmi les entreprises qui ont leur siège social au Québec et qui ont plus de 500 millions en capitalisation boursière.
Ce palmarès comprend deux volets. Le premier classe les entreprises en fonction des avis d’analystes qui en recommandent l’achat plutôt que la vente ou la conservation en portefeuille. Le second classe les entreprises selon le gain de valeur anticipé de leurs actions d’ici un an. Ce rendement anticipé est calculé en fonction du prix cible moyen d’ici un an attribué à chaque entreprise par les analystes qui les couvrent spécifiquement.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Marcel Bourassa, PDG de Savaria
Capitalisation boursière : 931 millions
Prix récent de l’action : 14 $ (SIS, Toronto)
Recommandations d’analystes : 8 acheter, 0 conserver 0 vendre (100 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 21 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 46 %
« Savaria est un chef de file des appareils d’accessibilité et de manutention des patients qui a affiché une croissance interne des revenus allant jusqu’à 15 % dans ses récents résultats trimestriels. Pour la suite, je m’attends à ce que les revenus restent solides grâce à un carnet de commandes record dans les produits d’accessibilité, avec une demande robuste et des augmentations de prix. En Bourse, bien que son action ait augmenté de 12 % après les résultats du troisième trimestre, je vois toujours de la place pour que la valeur encore déprimée de Savaria s’améliore. Je réitère ma recommandation d’acheter avec un prix cible à 21,50 $ par action d’ici un an. »
Frédéric Tremblay, Valeurs mobilières Desjardins (Montréal)
« J’ai été satisfait des plus récents résultats trimestriels de Savaria qui ont montré une bonne croissance des ventes, basée sur une demande soutenue qui augure d’une croissance continue du bénéfice d’exploitation (BAIIA) pour le quatrième trimestre [de 2022]. Pour 2023, je m’attends à une autre expansion des marges bénéficiaires d’exploitation, en raison surtout de la demande constante des produits à marge plus élevée tels que les appareils de levage au plafond, les monte-escaliers courbés et les petits ascenseurs personnalisés. Aussi, Savaria devrait profiter de nouvelles augmentations de prix de vente pour contrer les pressions inflationnistes persistantes, ainsi que des gains de productivité attendus de la nouvelle usine au Mexique. »
Nick Agostino, Valeurs mobilières Banque Laurentienne (Toronto)
PHOTO FOURNIE PAR STELLA-JONES
Stella-Jones fabrique notamment des poteaux électriques.
Capitalisation boursière : 2,8 milliards
Prix récent de l’action : 47 $ (SJ, Toronto)
Recommandations d’analystes : 7 acheter, 0 conserver, 0 vendre (100 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 53 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 13 %
« J’ai été très satisfait des résultats de Stella-Jones au troisième trimestre, alors qu’elle a dépassé les attentes parmi tous ses principaux chiffres. Les perspectives pour la fin de 2022 et l’année prochaine en 2023 sont positives, grâce à la demande continue de poteaux électriques et à [l’impact de] la force du dollar américain [sur les résultats en dollars canadiens]. Entre-temps, le bilan solide de Stella-Jones devrait lui permettre de générer de la valeur ajoutée pour les actionnaires grâce à la poursuite de projets de fusions et acquisitions, ainsi que des rachats d’actions. Je maintiens une recommandation “acheter” envers les actions de Stella-Jones, tout en augmentant le prix cible sur 12 mois de 61 $ à 63 $. »
Benoit Poirier, Valeurs mobilières Desjardins (Montréal)
« Les perspectives d’affaires sur trois ans de Stella-Jones devraient rehausser la confiance des investisseurs, de même que ses activités de rachat d’actions qui sont des signes positifs pour les actionnaires. Entre-temps, je pense que les actions restent valorisées de manière attrayante compte tenu de la solidité du bilan et du potentiel de nouvelles fusions et acquisitions dans un avenir proche pour augmenter la croissance. Je continue d’évaluer les actions de Stella-Jones comme un “achat”, mais avec un prix cible sur 12 mois rehaussé de 46 $ à 52 $ en raison d’estimations de bénéfices plus élevées en 2023. »
Jim Byrne, Acumen Capital (Calgary)
PHOTO FOURNIE PAR AYA OR & ARGENT
La mine argentifère de Zgounder, au Maroc
Capitalisation boursière : 825 millions
Prix récent de l’action : 7 $ (AYA, Toronto)
Recommandations d’analystes : 6 acheter, 0 conserver, 0 vendre (100 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 11 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 47 %
« Depuis son changement de haute direction en 2020, Aya a redressé l’historique de mauvaise gestion, de sous-exploration et de sous-développement de la mine d’argent de Zgounder au Maroc. Je vois un avantage pour les estimations de la valeur nette d’actif [VNA ou NAV (net asset value) en anglais] par action d’Aya découlant de ses efforts de développement à Zgounder et dans ses autres actifs miniers de taille secondaire au Maroc et en Mauritanie. Un producteur d’argent avec la trajectoire de croissance d’Aya devrait se négocier à une valorisation supérieure parmi ses pairs. Par conséquent, je rehausse ma recommandation de “premier choix” à “acheter”, mais avec un objectif de prix cible sur 12 mois inchangé à 11 $ par action. »
Nicolas Dion, Cormark Securities (Toronto)
« Établie à Montréal, Aya est un producteur d’argent dont l’actif d’exploitation principal est la mine d’argent Zgounder au Maroc, qu’elle possède à 85 %. Ses actions se négocient actuellement à un multiple de 0,99 fois la valeur d’actif net par action (VAN), par rapport aux producteurs d’argent semblables à un multiple de 0,19 fois en moyenne, avec un pic de 3,32 fois. Or, en tant que producteur d’argent spécialisé, avec un profil de croissance inégalé, je m’attends à ce qu’Aya se négocie en Bourse à un multiple de VAN bien au-dessus de la moyenne parmi les producteurs d’argent. »
John Sclodnick, Valeurs mobilières Desjardins (Toronto)
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
Le Ski-Doo, l’un des produits phares de BRP
Capitalisation boursière : 7,3 milliards
Prix récent de l’action : 93 $ (DOO, Toronto)
Recommandations d’analystes : 15 acheter, 1 conserver, 0 vendre (93 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 129 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 38 %
« Je maintiens ma note de “surperformance” envers les actions de BRP suite à ses récents résultats du troisième trimestre (exercice 2023) qui étaient bien supérieurs aux attentes. Un marché de consommateurs de sports motorisés plus difficile pourrait peser sur la valeur boursière de BRP à court terme, mais je pense qu’elle est bien placée pour faire face à la faiblesse potentielle de la demande en cas de récession. Pour la suite, j’augmente modestement mes prévisions de bénéfices chez BRP pour son prochain exercice 2024, tout en réduisant légèrement mes prévisions de flux de trésorerie. Par conséquent, mon prix cible reste inchangé à 130 $ par action. »
Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale (Montréal)
« Lors de son récent rapport de troisième trimestre (de son exercice 2023), BRP a une fois de plus surpassé les attentes en livrant de solides résultats malgré la persistance de vents contraires dans la conjoncture macroéconomique. Le dynamique commerciale demeure soutenue chez BRP, avec la demande encore solide pour ses produits et le développement des nombreux projets d’électrification (de ses véhicules et de ses embarcations). Aussi, la direction de BRP continue de gérer prudemment le bilan afin de retourner du capital aux actionnaires avec des rachats d’actions et des dividendes. Par conséquent, je réitère ma cote “d’achat” sur les actions de BRP et je rehausse mon prix cible sur un an de 155 $ à 156 $ par action. »
Benoit Poirier, Valeurs mobilières Desjardins (Montréal)
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
La firme de génie-conseil a son siège social à Montréal.
Capitalisation boursière : 4,2 milliards
Prix récent de l’action : 23 $ (SNC, Toronto)
Recommandations d’analystes : 12 acheter, 1 conserver, 0 vendre (92 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 35 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 48 %
« Même si SNC-Lavalin approche de la fin de son cauchemar des contrats clés en main à prix forfaitaire (CMPF), son carnet de commandes inachevées de 664 millions à cet effet continue de peser sur ses résultats courants. Ainsi, malgré la forte progression des activités principales en services d’ingénierie, je réitère mon message aux actionnaires de SNC-Lavalin d’attendre l’émergence d’une “prime d’ingénierie-conseil” sur sa valeur boursière avant d’échanger des actions. Pour ma part, je maintiens ma cote de “surperformance” de SNC-Lavalin en Bourse, mais avec un prix cible sur 12 mois abaissé de 39 $ à 36 $ par action en raison des risques résiduels des contrats CMPF. »
Maxim Sytchev, Financière Banque Nationale (Toronto)
« Bien que ses récents résultats du troisième trimestre aient été plus faibles que prévu, les principaux piliers de ma thèse d’investissement à long terme sur SNC restent intacts. Entre autres, je souligne la réduction significative du carnet de commandes de CMPF aux environs de 490 millions en fin d’année 2022 ; le profil de flux de trésorerie disponible qui deviendra positif en 2023 ; et l’accélération de croissance du chiffre d’affaires de l’activité principale de services d’ingénierie. Par conséquent, je réitère ma note “acheter” envers les actions de SNC-Lavalin. Quant au prix cible sur 12 mois, j’attends d’avoir plus de visibilité sur les prévisions de résultats pour 2023 lors de la présentation des résultats du quatrième trimestre et de fin d’année. »
Benoit Poirier, Valeurs mobilières Desjardins (Montréal)
Quand ils formulent une recommandation d’investissement au sujet d’une entreprise, les analystes financiers établissent aussi un prix cible d’ici un an pour ses actions en Bourse.
Parmi les entreprises qui ont leur siège social au Québec, lesquelles ont le plus fort potentiel de gain d’ici un an, du point de vue des analystes ? La Presse a utilisé la moyenne des prix cibles des analystes pour chaque entreprise, et calculé l’écart avec le cours récent des actions cotées en Bourse. Voici un aperçu des cinq premières entreprises qui n’ont pas été présentées à l’onglet précédent.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Lion Électrique, constructeur québécois de camions et d’autobus scolaires électriques
Capitalisation boursière : 815 millions
Prix récent de l’action : 4,20 $ (LEV, Toronto)
Recommandations d’analystes : 6 acheter, 3 conserver, 1 vendre (60 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 8 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 90 %
« Les récents résultats trimestriels étaient très encourageants chez Lion Électrique, malgré l’intensité persistante de ses investissements en capital. En fait, mon principal point d’attention à court terme demeure le plan de dépenses en capital avec la mise en production de l’usine de 150 millions US dans l’Illinois, qui a récemment produit son premier autobus scolaire électrique, et la construction de l’usine de batteries de 180 millions à Mirabel, au Québec. Entre-temps, je maintiens une cote de “performance de marché” pour les actions de Lion Électrique. Je continue de considérer Lion comme une pionnière dans le domaine des véhicules électriques mi-lourds (camions et autobus scolaires), ce qui sera un avantage en potentiel de croissance au cours des trois à cinq prochaines années. »
Michael Glen, Raymond James Canada (Montréal)
« Les récents résultats trimestriels de Lion Électrique ont montré des progrès sur tous les fronts, notamment avec l’augmentation des livraisons de camions et la réduction des dépenses en immobilisations. L’expansion de sa capacité de production (en Illinois et à Mirabel) profitera à Lion à long terme, mais ses liquidités doivent être surveillées alors que les problèmes de chaîne d’approvisionnement persistent. Cela dit, je suis heureux que la Caisse de dépôt et placement du Québec soit un nouveau bailleur de fonds pour Lion Électrique. Je maintiens une note “achat” sur ses actions, mais avec un prix cible sur 12 mois légèrement réduit afin de refléter la contraction générale des multiples de valeur parmi ses pairs (en véhicules électriques) et la hausse du coût du capital. »
Benoit Poirier, Valeurs mobilières Desjardins (Montréal)
PHOTO FOURNIE PAR NUVEI
La Montréalaise Nuvei fournit des solutions de paiement électronique.
Capitalisation boursière : 6,1 milliards
Prix récent de l’action : 43 $ (NVEI, Toronto)
Recommandations d’analystes : 10 acheter, 2 conserver, 1 vendre (83 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 74 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 72 %
« En tant que fournisseur de services technologiques de paiements entièrement intégrés aux commerçants établis dans les Amériques, en Europe et en Asie-Pacifique, Nuvei occupe une position unique de croissance dans un marché qui subit une transformation considérable. Dans ce marché, Nuvei se présente comme “acteur perturbateur” avec une croissance très forte par rapport à son secteur d’activité. Comme le suggèrent ses plus récents résultats trimestriels et la mise à jour des perspectives d’affaires, j’anticipe une nouvelle accélération de la croissance chez Nuvei au cours de la seconde moitié de l’exercice 2023. Mais pour peu que Nuvei ait bien relevé les défis qui se présenteront à court terme dans ses activités liées aux cryptoactifs, et bien géré les fluctuations des taux de change des devises. Par conséquent, je réitère ma cote de “surperformance de marché” pour les actions de Nuvei, avec un prix cible sur un an aux environs de 45 $ US [sur NASDAQ, environ 62 $ CAN à la Bourse de Toronto]. »
Richard Tse, Financière Banque Nationale (Toronto)
« Les récents résultats trimestriels et les ajustements aux prévisions de revenus de Nuvei rehaussent ma confiance envers sa haute direction, qui continue de faire preuve de prudence dans le contexte de plus grande incertitude macroéconomique. Cela dit, j’aurai besoin de plus de preuves que Nuvei puisse maintenir une croissance significative malgré les défis macroéconomiques avant de redevenir confiant envers l’atteinte des objectifs à moyen terme en seconde moitié de 2023. Entre-temps, malgré la forte sous-performance des actions de Nuvei en Bourse, je pense que leur équation risque/rendement demeure équilibrée compte tenu de l’accroissement des vents contraires dans l’économie qui pourraient entraîner un recul des dépenses de consommation et affecter plusieurs activités clés de l’entreprise. Par conséquent, je réitère une cote “neutre” sur les actions de Nuvei, mais j’abaisse mon prix cible sur un an de 45 $ US à 35 $ US [sur NASDAQ, environ 48 $ CAN à la Bourse de Toronto]. »
Andrew Bauch, SMBC Nikko Securities America (New York)
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Le siège social montréalais de Lightspeed Commerce
Capitalisation boursière : 3,3 milliards
Prix d’action récent : 22 $ (LSPD, Toronto)
Recommandations d’analystes : 12 acheter, 0 conserver, 1 vendre (92 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 37 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 68 %
« En tant que leader sur le marché des plateformes logicielles pour PME dans les secteurs de la vente au détail et de l’hôtellerie-restauration, Lightspeed est dans la bonne voie pour s’extirper de la période de volatilité et d’incertitude qui ont accompagné la crise liée à la pandémie. En Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest, notamment, le nombre de nouveaux clients et la valeur moyenne des transactions chez les clients existants reprennent du mieux. Pour la suite, je pense que Lightspeed a une stratégie de croissance durable et qu’elle deviendra très rentable au fil du temps. Je maintiens ma note de “surperformance de marché” sur ses actions en Bourse, avec un prix cible sur un an de 60 $. »
Martin Toner, ATB Capital Markets (Toronto)
« Le changement d’orientation de Lightspeed vers les clients avec des valeurs de transaction par magasin plus élevées est prudent dans un contexte de préoccupations de récession. Mais il distingue aussi Lightspeed de ses concurrents afin de générer des gains de parts de marché. Entre-temps, je considère que la valorisation des actions de Lightspeed offre un solide point d’entrée pour les investisseurs, étant donné que ses principaux leviers de croissance ne requièrent pas de grosses dépenses en capital. Je maintiens ma recommandation d’achat avec un prix cible sur 12 mois de 37 $ par action. »
Neehal Upadhyaya, iA Marchés des capitaux (Toronto)
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
Les bureaux lavallois de Bellus Santé
Capitalisation boursière : 1,5 milliard
Prix récent de l’action : 12 $ (BLU, Toronto)
Recommandations d’analystes : 5 acheter, 1 conserver, 0 vendre (83 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 19 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 52 %
« Bellus Santé est une société pharmaceutique de type “à produit unique” qui développe le BLU-5937 pour le traitement de la toux chronique, avec le potentiel d’autres applications comparables à explorer. Dans son dernier essai de phase II, Bellus a signalé une réduction statistiquement significative de la fréquence de la toux chez un groupe cible de patients à haute incidence de toux chronique. Cela a motivé le développement du BLU-5937 vers la phase III, en plus de le différencier en tant que meilleur candidat de sa catégorie face à des agents concurrents. Je m’attends à ce que Bellus continue d’évaluer d’autres avantages cliniques du BLU-5937 tout en poursuivant son développement en vue d’une entrée potentielle sur le marché en 2025. Entre-temps, je maintiens un prix cible de 20 $ d’ici un an pour les actions de Bellus Santé. »
Justin Zelin, BTIG (New York)
« Les résultats financiers à court terme de Bellus Santé sont moins importants, car il s’agit toujours d’une société de développement de médicaments au stade clinique. Cela dit, alors que les essais de phase III de son BLU-5937 se poursuivent, il faut noter que Bellus a 364 millions de liquidités et aucune dette à son bilan, ce qui lui donne une bonne réserve financière jusqu’à l’achèvement prévu des essais d’ici à la seconde moitié de 2025. Entre-temps, je maintiens une recommandation de “conserver” pour les actions de Bellus Santé, avec un prix cible sur un an aux environs de 15 $. »
Andre Uddin, Research Capital (Toronto)
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Air Canada profite notamment de la reprise de la demande de voyages aériens.
Capitalisation boursière : 6,7 milliards
Prix d’action récent : 18 $ (AC, Toronto)
Recommandations d’analystes : 13 acheter, 3 conserver, 0 vendre (81 % acheter)
Prix cible moyen (un an) : 27 $
Gain potentiel (sauf dividende) : 43 %
« Les récents résultats trimestriels d’Air Canada ont été bien supérieurs aux prévisions, avec une reprise de la demande de voyages aériens plus rapide que prévu et aucun signe de ralentissement du rendement des tarifs aériens. De plus, la croissance du programme de fidélisation Aéroplan demeure excellente pour Air Canada. Il est devenu un avantage concurrentiel majeur sur le marché canadien et un puissant outil de contrôle du rendement des tarifs aériens au cours des trimestres et des années à venir. Pour la suite, je m’attends à ce que la forte reprise des voyages continue de susciter l’amélioration des bénéfices et des flux de trésorerie disponibles chez Air Canada. Je maintiens une note de “surperformance du marché” et un objectif de cours sur un an à 29 $ par action. »
Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale (Montréal)
« Mes observations d’affaires chez Air Canada se résument ainsi :
Konark Gupta, Scotiabank Global Equity Research (Toronto)
Investir au Canada La vitalité des sciences de la vie sous la loupe
(Vienne) Les producteurs de pétrole de l’OPEP+ devraient opter dimanche pour la prudence et maintenir les coupes actuelles, à la veille de l’entrée en vigueur de nouvelles sanctions contre Moscou, pilier avec Riyad de l’alliance.
(Kyiv) Kyiv veut croire samedi que l’économie de la Russie sera détruite tôt ou tard par le plafonnement du prix de son pétrole, sur lequel se sont accordés la veille l’Union européenne, le G7 et l’Australie, afin de limiter les moyens de Moscou pour financer le conflit en Ukraine.
(Londres) Nouvelle coupe des quotas de production ou statu quo ? L’OPEP+ se réunit dimanche dans un contexte délicat, marqué par la chute des cours du pétrole et l’entrée en vigueur de nouvelles sanctions contre la Russie.
(New York) La Bourse de New York a terminé proche de l’équilibre vendredi, après avoir digéré de bons chiffres de l’emploi qui lui avaient initialement fait craindre un durcissement de la politique monétaire américaine.
(New York) Les marchés mondiaux ont initialement mal accueilli de bons chiffres de l’emploi aux États-Unis, craignant un nouveau durcissement monétaire, avant de tempérer et de finir proche de l’équilibre.
(New York) Les Bourses mondiales ont ralenti jeudi après le bond enregistré dans la foulée du discours du président de la banque centrale américaine la veille, tandis que taux obligataires et dollar se sont repliés.
(New York) La Bourse de New York a fait une pause jeudi après le bond de la veille, terminant divisée après plusieurs indicateurs mitigés et avant le rapport sur l’emploi américain.
(New York) Les cours du pétrole ont fini sur une note contrastée jeudi, en proie au suspense qui entoure la décision, attendue dimanche, de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sur sa production.
(New York) La Bourse de New York a terminé sur un bond mercredi, rassérénée par les déclarations de Jerome Powell, le patron de la Fed, qui a signalé la possibilité d’une modération des hausses de taux dès la prochaine réunion monétaire.
(New York) Les cours du pétrole ont poursuivi leur progression mercredi, toujours encouragés par la possibilité d’une réduction de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l’accord OPEP+.
(New York) La Bourse de New York a conclu mardi orientée dans le rouge pour le NASDAQ et le S&P 500, tandis que le Dow Jones est resté stable, après les manifestations en Chine ce week-end et dans l’attente de déclarations du président de la Réserve fédérale américaine (Fed).
(New York) Les cours du pétrole ont fini en ordre dispersé mardi, le WTI américain étant stimulé par une possible réduction supplémentaire de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et par des signes positifs venus de Chine.
(New York et Toronto) La Bourse de New York a terminé en baisse lundi, préoccupée par les conséquences possibles sur l’économie chinoise du mouvement de protestation en cours dans le pays, ainsi que par des déclarations volontaristes de banquiers centraux américains.
(New York) Les cours du pétrole se sont repris lundi en fin de séance après avoir touché des plus bas depuis près d’un an, portés par la rumeur d’une possible réduction supplémentaire de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés de l’accord OPEP+.
(New York) Le spécialiste américain de prêts en cryptomonnaies BlockFi a annoncé lundi s’être placé sous la protection de la loi des faillites aux États-Unis, attribuant ses difficultés à l’écroulement de la plateforme d’échanges de devises virtuelles FTX qui était venu à sa rescousse au cours de l’été.
Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.
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