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Par rapport à leurs concurrentes en Suisse et à l’étranger, les entreprises genevoises sont pénalisées par les facteurs de la fiscalité, des infrastructures de transport ainsi que de la formation continue et professionnelle. Le dynamisme entrepreneurial, les possibilités de financement et le vivier de compétences compensent cependant ces désavantages.
Tels sont les résultats d’une étude comparative sur les conditions-cadres dans lesquelles évoluent les entreprises dans les différents cantons suisses et à l’étranger, conduite pour la première fois par la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) et la Banque Cantonale de Genève, publiée mardi.
Si Genève offre un large éventail de formations académiques, le bât blesse du côté des formations professionnelles, souligne l’étude. Si en Suisse 60% des jeunes optent pour une formation de ce type, ce taux n’est que d’environ un tiers dans le canton du bout du lac. Enfin, cette formation s’y déroule principalement en école, alors qu’ailleurs le travail en entreprise occupe une place plus importante.
Pour les entreprises genevoises, cela réduit l’accès au bassin de main-d’œuvre des jeunes en formation, note l’étude. Du côté de la fiscalité, si le taux d’imposition des entreprises à Genève est dans la moyenne nationale, le canton est en queue de peloton en ce qui concerne l’imposition du capital, tandis qu’il est l’un des plus endettés de Suisse.
Enfin, l’engorgement des routes par les pendulaires constitue un autre frein au dynamisme des entreprises. Les auteurs constatent que le Léman Express et les nouvelles lignes de tram constituent une partie de la réponse au problème et soulignent que l’enjeu est crucial étant donné la croissance démographique continue du Grand Genève.
Les auteurs remarquent que paradoxalement, il n’est pas possible d’alléger la fiscalité tout en améliorant les infrastructures de transport.
AWP
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