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Un hôtel sécurisé situé près du palais présidentiel de Mogadiscio était dimanche soir la cible d’une attaque armée revendiquée par les islamistes shebab, contre lesquels le président somalien récemment élu a décidé d’engager depuis trois mois une “guerre totale”.
Une attaque par les Shebab d’un hôtel du centre sécurisé de Mogadiscio, en Somalie, près du palais présidentiel, était en cours dimanche 27 novembre au soir, montrant la capacité des islamistes radicaux à continuer de frapper le pouvoir.
“Un groupe de combattants shebab a attaqué un hôtel dans le district de Bondhere ce soir (et) les forces de sécurité sont engagées pour les éliminer”, a annoncé le porte-parole de la police nationale, Sadik Dudishe, dans un communiqué. De nombreux civils et des responsables politiques ont déjà été secourus et évacués de cet établissement, le Villa Rose, a-t-il ajouté.
“J’étais près du Villa Rose lorsque deux fortes explosions ont secoué l’hôtel. Il y a eu des tirs nourris. La zone a été bouclée et j’ai vu des gens fuir”, a relaté un témoin, Aadan Hussein, depuis Mogadiscio.
Les Shebab, groupe affilié à Al-Qaïda qui tente de renverser le gouvernement central somalien depuis 15 ans, ont revendiqué l’attaque.
L’hôtel Villa Rose est un lieu prisé des députés somaliens, située dans la zone centrale sécurisée de Mogadiscio, non loin du bureau du président du pays, Hassan Cheikh Mohamoud. Sur son site web, le Villa Rose y est décrit comme “l’hébergement le plus sûr de Mogadiscio”, avec détecteurs de métaux et haut mur d’enceinte.
La force de l’Union africaine en Somalie (Atmis) a condamné l’attaque et “félicité” sur Twitter “les forces de sécurité somaliennes pour leur réponse rapide afin d’éviter de nouvelles victimes et des dommages matériels”.
Cette nouvelle attaque intervient alors que le président somalien récemment élu, en mai, a décidé d’engager depuis trois mois une “guerre totale” contre les Shebab.
L’armée somalienne, soutenue par des clans locaux, par l’Atmis, et avec l’appui de frappes aériennes américaines, leur ont ainsi repris le contrôle de la province de Hiran et de vastes zones du Moyen-Shabelle, dans le centre du pays. Mais les insurgés ont riposté par une série d’attaques sanglantes, soulignant leur capacité à frapper au cœur des villes et des installations militaires somaliennes.
Selon l’ONU, au moins 613 civils ont déjà été tués et 948 blessés dans des violences cette année en Somalie, principalement causées par des engins explosifs improvisés (EEI) attribués aux Shebab. Les chiffres les plus élevés depuis 2017, et en hausse de plus de 30 % par rapport à l’an dernier.
Avec AFP
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