C’était le 2 décembre 2010. Entre ses mains, le président de la Fifa, Sepp Blatter, tient face à la caméra un petit bout de papier sur lequel est écrit « Qatar ». Un tout petit pays vient alors d’obtenir le droit d’organiser le plus grand événement sportif, la Coupe du monde de football. Depuis, douze ans se sont écoulés et avec un paquet de polémiques : pour préparer son Mondial et ses multiples chantiers — stades, métro, infrastructures — le Qatar a employé des milliers de travailleurs immigrés dans des conditions terribles. À quelques jours du coup d’envoi, Le Parisien se penche en cinq épisodes sur ces « chantiers de la honte ».
Sept ans. Il aura fallu pas loin de sept ans, entre l’attribution de la Coupe du monde au Qatar, le 2 décembre 2010 et l’installation à Doha d’un bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT), agence de l’ONU chargée notamment de promouvoir le droit du travail auprès des gouvernements. Sept ans pour que la communauté internationale, les organisations non-gouvernementales (ONG), les syndicats ou les médias réalisent l’ampleur du travail à y effectuer, et puissent, enfin, agir dans ce sens.
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