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Sommet de la Francophonie: pour Nivine Khaled, le français ne doit pas être la langue de l'élite – Arabnews fr

https://arab.news/n4xxc
DJERBA, Tunisie : Le français, 5e langue dans le monde, rassemble aujourd’hui 321 millions de lecteurs à travers le globe. L’anglais est partout, certes, c’est la langue des affaires et de la communication, mais, à l’instar de l’anglais, le français est la langue parlée sur tous les continents. 
À l’occasion du sommet de la Francophonie qui s’est ouvert samedi à Djerba en Tunisie 2022, sous le thème : « La Connectivité dans la diversité – le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone », la directrice de la Diversité culturelle et de la langue française au sein de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Nivine Khaled, répond aux questions d’Arab News en français. 
Parmi les missions clés de l’OIF : la promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique. 
Pour Nivine Khaled, ce Sommet suscite de grandes attentes, surtout en matière de mobilisation pour la promotion de langue française. Par sa thématique : «Cette francophonie qui se veut connectée, moderne, numérique est une réponse aux aspirations des populations, notamment les jeunes et les femmes, qui sont les priorités de la Francophonie dans cette transition numérique indispensable pour leur bien-être, leur professionnalisation et leur aspiration à une vie meilleure.» 
Le français recule en Europe 
Interrogée sur le recul du français dans certains pays membres de l’organisation, notamment dans les pays du Maghreb où le français occupe pourtant une place importante (en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, 13 % de la population parle le français), Nivine Khaled appelle à ne pas être « trop pessimiste ». La langue française dans le monde se porte bien, insiste-t-elle. 
Selon le dernier rapport de l’observatoire, la langue française connaît une progression de 7% à travers le monde, par rapport à 2018. 
Cependant, Mme Khaled assure qu’« il y a en effet dans certaines parties du monde une régression au niveau de l’enseignement et de l’éducation du français. Mais étrangement, c’est en Europe que nous avons ce problème. Il y a une régression de l’enseignement de la langue française à hauteur de 10% depuis quatre ans » 
La directrice de la Diversité culturelle et de la langue française regrette que les politiques nationales éducatives des pays européens imposent une seule langue étrangère obligatoire qui, sans surprise, est l’anglais. 
Ne pas mélanger la politique française et la langue 
Concernant les pays du Moyen-Orient et du Maghreb, Nivine Khaled reconnaît un certain désamour pour la langue de Molière dans certains pays de la région. Elle nuance cependant avec la réalité des chiffres. Selon notre dernier rapport, c’est dans les pays du Maghreb que nous avons un bastion du français langue étrangère (FLE) et 44 % des apprenants de FLE se trouvent dans ces pays où le français est perçu comme la langue de la culture, celle qui permet d’accéder à un travail à l’international, de poursuivre des études à l’étranger. C’est donc une langue qui est vue comme une opportunité, surtout par les jeunes de ces pays et, même si l’arabe y est la langue officielle, elle continue de vivre malgré tout, a-t-elle constaté. 
Si la langue française a en effet gardé encore ses lettres de noblesse dans des pays d’Afrique et du Maghreb, certains lui tournent le dos en raison d’un sentiment anti-France lié à la politique du gouvernement de l’Hexagone, notamment les récentes mesures de restrictions des visas. Un amalgame se fait donc entre France et francophonie. 
Nivine Khaled, consciente de cette réalité, appelle à ne surtout pas faire d’amalgame. Durant ce sommet, « il y aura une déclaration sur la langue française dans la diversité linguistique de la francophonie. Et le titre de cette déclaration est tout à fait révélateur de la posture de la francophonie vis-à-vis du français. Il ne s’agit pas de défendre la langue française de France, mais de travailler à promouvoir la langue française dans la diversité linguistique de la francophonie, c’est à dire la langue française qui est celle du partage des 88 États et gouvernements qui font de la francophonie ce qu’elle est aujourd’hui. » insiste-t-elle. 
«Si les jeunes n’ont pas directement accès à la France, il n’en reste pas moins que c’est une langue internationale. C’est une langue d’opportunité qui est la quatrième langue sur Internet, la cinquième la plus parlée dans le monde. Elle reste donc une langue internationale de poids qui ne peut être qu’une langue d’émancipation, d’opportunités, de décloisonnement et d’ouverture vers l’autre. » 
Et Mme Khaled d’ajouter : le soutien à la libre circulation (des artistes ou des entrepreneurs du Sud, par exemple) fait partie des priorités fixées par l’OIF. 
« Nous avons dans notre ADN l’idée que cette mobilité est un vecteur de paix et de cohésion sociale qui porte sur toutes les grandes valeurs, les valeurs cardinales de la francophonie que sont justement la solidarité et la paix. » 
L’OIF compte cinq membres à part entière de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (Mena): l’Égypte, le Liban, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie ainsi que deux membres associés : Les Émirats arabes unis (EAU) et le Qatar. La région compte 22 millions de francophones. Ces dernières années, dans des pays comme les EAU, on constate un important engouement pour la langue de Molière. Les chiffres le confirment, selon un dernier rapport de l’OIF, le français est en hausse dans des pays comme le Bahreïn, les EAU, Israël, le Koweït et le Qatar. 
Pour Nivine Khaled, des pays comme les EAU se sont sans doute rendu compte de l’importance et des opportunités du français, langue internationale au même titre que l’anglais. Au sein de la Francophonie, nous ne sommes pas du tout dans un rapport conflictuel avec quelque autre langue, mais bien dans ce rapport d’harmonisation, de cohabitation avec toutes les autres. 
Le français, la langue de l’élite ? 
Le français est souvent considéré comme une langue élitiste. Nivine Khaled cite la secrétaire générale, Louise Mushikiwabo : « Il faut penser le français, il faut utiliser le français comme une langue décomplexée.» Elle ajoute que c’est une langue utile, fonctionnelle. Il n’est pas question qu’elle soit la langue de l’élite, insiste-t-elle, mais qu’elle soit une langue qui ait un usage de tous les jours, qui soit appréhendée par la jeunesse, particulièrement en Afrique, et qu’elle l’approprie. 
Mme Khaled indique qu’il existe «une plate-forme numérique, Le Dictionnaire des francophones, qui permet d’avoir accès à tous les mots français qui sont tirés des autres régions hors de France, c’est-à-dire les mots français que l’on trouve dans des territoires de l’espace francophone comme les pays du Maghreb, d’Afrique ou encore d’Asie». 
Favoriser l’essor des industries culturelles 
Si la mission de l’OIF est notamment de promouvoir la langue française, elle s’est donné aussi pour objectif de valoriser la culture dans son ensemble. À la question de savoir si l’OIF ne devrait pas avoir une politique culturelle plus offensive afin de permettre un véritable essor des industries culturelles notamment dans les pays du Sud, la directrice de la Diversité culturelle et de la langue française au sein de l’OIF assure que « la culture fait partie de l’ADN de l’organisation». Elle précise que plusieurs projets ont été initiés par la Secrétaire générale de l’Organisation et, parmi ces actions concrètes, Nivine Khaled cite deux fonds de soutien aux productions cinématographiques et audiovisuelles du Sud dont certains ont été primés dans les grands festivals comme ceux de Venise, de Toronto, de Berlin, confie-t-elle avec fierté. 
Et ce fonds images permet donc de « finaliser et de faire découvrir toute la richesse et la vitalité du cinéma, notamment africain. Parce que la francophonie, c’est aussi et surtout l’Afrique », conclut-elle. 
À l’avenir, en effet, le français sera plus parlé sur le continent africain que partout ailleurs. Selon l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF) de Laval au Canada, en 2050, plus de 70% des francophones seront africains et l’Afrique comptera plus de 90% des jeunes francophones. 
https://arab.news/8z8te
PARIS: Le documentaire Zip It d’Anicée Gohar sur les péripéties d’un créateur de mode égyptien a bénéficié d’une très bonne réception à l’échelle locale, régionale et internationale. Il a même été diffusé à l’Institut du monde arabe dans le cadre de la Nuit blanche et de l’exposition Habibi, les révolutions de l’amour, le 1er octobre dernier. Arab News en français a rencontré Anicée Gohar.  
MBC, le point d’envol  
Fraîchement diplômée de la prestigieuse London School of Economics après un master en communication et gouvernance des médias, Anicée Gohar avait décidé de travailler dans le monde des médias en décrochant un stage dans le bureau de Londres de la chaîne d’information en langue arabe Al-Arabiya. «Je pensais que j’étais plus destinée à travailler dans le monde de l’information. J’ai aimé le stage, mais je ne me sentais pas vraiment là où je devais être.» C’est là qu’elle fait la connaissance de Raya Abi Rached, journaliste du groupe audiovisuel MBC et qui est en quelque sorte la «Madame Cinéma» du monde arabe grâce à son émission phare «Scoop with Raya».  
Cette rencontre marque un tournant professionnel pour la Franco-Égyptienne. L’émission est consacrée à l’actualité du cinéma et des festivals régionaux et internationaux. Cette collaboration pendant plus deux six ans lui sera bénéfique et lui permettra d’acquérir beaucoup d’expérience en travaillant dans différents domaines – production, montagne et parfois en tant que reporter à la place de Raya.  
Surnommée «mini-Raya» par certains, elle a pu assister à de nombreuses projections de films lors de certains festivals, ce qui lui sera utile pour la suite de sa carrière professionnelle, même si elle ne souhaitait pas devenir présentatrice. «Je me sentais plus à l’aise derrière la caméra. Je sais que je ne suis pas faite pour être présentatrice», déclare-t-elle. Aujourd’hui, elle continue à collaborer avec Raya de temps en temps, mais elle consacre le plus clair de son temps à sa carrière de réalisatrice. 
Le producteur exécutif à MBC, Mohammed AbdelHaq, va lui accorder sa confiance pour réaliser un documentaire télévisé long format entre Los Angeles et Dubaï sur une jeune chanteuse jordanienne d’opéra. Cette dernière lui a donné carte blanche lorsqu’elle s’est installée au Caire, il y a deux ans, pour réaliser des minidocumentaires sur la capitale égyptienne. La série Ahl al-Nil («Les gens du Nil»), diffusée sur MBC Égypte, relate par exemple les initiatives locales visant à préserver ce fleuve mythique.  
Zip It, un avant et un après 
Pour développer ses compétences, elle a étudié au Tisch School of the Arts à New York. Dans le cadre de sa formation, elle réalise le court-métrage documentaire Keema qui reçoit le prix du meilleur portrait au Greenwich Village Film Festival en 2018.   
C’est en Égypte que le documentaire Zip It est né, de manière spontanée et organique. «Mohanad Kojak était proche de ma sœur qui travaille dans le milieu de la mode. J’ai commencé à le filmer par hasard. Il a accepté que je continue à filmer ce documentaire. Je l’ai suivi partout. Je n’avais pas de scénario précis, mais après toutes ces années à Londres, j’avais l’impression qu’il représentait une jeunesse libre dont les gens à l’étranger n’avaient aucune idée. Cette jeunesse-là n’était pas assez représentée.»  
La réception de son travail l’a agréablement surprise. La première du documentaire a eu lieu au festival du film Middle East Now à Florence en Italie. Sélectionné par le prestigieux festival de cinéma indépendant Raidance à Londres, il a aussi reçu le prix du meilleur documentaire long-métrage au Festival libanais du film indépendant à Beyrouth. 
Anicée Gohar travaille sur plusieurs projets, dont un sur les chats des rues du Caire. «J’aimerais montrer comment les chats s’adaptent au chaos du Caire et aussi leur relation avec les humains», souligne-t-elle. Anicée a vécu de nombreuses années à Londres avant de s’installer au Caire. «J’adore mes deux cultures française et égyptienne mais elles ne me définissent pas.»  
https://arab.news/9pdun
BUENOS AIRES: Hebe Pastor de Bonafini, décédée dimanche à l’âge de 93 ans, était devenue la “voix” des “Mères de la place de Mai” qui ont défié la dictature militaire argentine (1976-1983) en réclamant inlassablement, jusque sous ses fenêtres, des nouvelles de leurs “disparus”.
Initiée le 30 avril 1977, leur ronde hebdomadaire à Buenos Aires devant la Casa Rosada (Maison Rose, siège de l’exécutif), coiffées d’un fichu blanc rappelant les langes et brodé au nom d’un “disparu” (quelque 30.000 personnes, selon les organisations humanitaires), a braqué les projecteurs sur la junte.
“Très chère Hebe, Mère de la place de Mai, symbole mondial de la lutte pour les droits humains, fierté de l’Argentine. Dieu t’a rappelée le jour de la Souveraineté nationale (jour férié en Argentine)… Ça ne doit pas être un hasard. Simplement merci et adieu”, a salué dimanche la vice-présidente argentine Cristina Kirchner.
Peu après, Alejandra Bonafini a annoncé dans un communiqué que sa mère était décédée à l’Hôpital italien de La Plata, dans la province de Buenos Aires, où elle avait été admise il y a quelques jours.
L’organisation, qu’elle a présidée pendant plus de quarante ans, a fait savoir dimanche soir que “ses cendres reposeront sur la Place de Mai”.
Deuil national 
Le président argentin Alberto Fernandez a salué “la combattante infatigable des droits humains”, décrétant trois jours de deuil national en son honneur.
Sur Twitter, le président bolivien Evo Morales s’est dit “très triste et consterné” par la nouvelle. “Son combat inlassable contre les dictatures, pour la mémoire, la vérité et la justice est un exemple pour les nouvelles générations”.
Née le 4 décembre 1928 à Ensenada, près de La Plata dans une famille modeste, mariée à 14 ans et n’ayant connu que l’école primaire, elle a 39 ans lorsque la “Guerre Sucia” (Sale Guerre) bouleverse son existence et celle de ses trois enfants.
En 1977, ses deux fils sont enlevés, Jorge Omar (8 février), Raul Alfredo (6 décembre) puis l’épouse de Jorge, Maria Elena Bugnone Cepeda (25 mai 1978). Hebe Pastor de Bonafini ne sait vers qui se tourner lorsqu’une mère de “disparu” lui propose de se joindre à un rassemblement devant la Casa Rosada. C’est le début d’un combat que seule la mort, dit-elle, pourra arrêter.
Outre quarante années de rassemblements, Hebe de Bonafini et les “Madres de Plaza de Mayo” avaient à leur actif 25 années de “marches de résistance” de 24 heures d’affilée, jusqu’au 26 janvier 2006 où elles reconnurent être vaincues par l’âge.
Aujourd’hui, les “Mères”, que la combative Hebe Pastor de Bonafini dirigeait depuis 1979, se retrouvent toujours le jeudi devant l’obélisque de Plaza de Mayo, mais désormais pour dénoncer toutes les formes d’oppression, une évolution qui, en 1986, a provoqué leur scission.
L’association des “Mères de la place de Mai-ligne fondatrice”, présidée par Estela Barnes de Carlotto, est dédiée purement à la défense des droits humains, tandis que celle de Hebe de Bonafini est plus politisée.
Controverse
Après s’être réjouie des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, elle avait réagi à l’attaque meurtrière contre l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, en janvier 2015, en estimant que “la France colonialiste qui a laissé des pays dans la ruine n’a pas l’autorité morale pour parler de terrorisme criminel. Demandez aux Algériens, aux Haïtiens et à ses dizaines de colonies”.
Défenseuse des régimes de Chavez puis de Maduro au Venezuela, elle était également devenue une figure controversée en Argentine pour son soutien inébranlable aux époux Kirchner.
La fondation qu’elle dirigeait, “Rêves partagés” des “Mères”, est devenue sous la présidence de Nestor puis de Cristina Kirchner une ONG de 6.000 employés, recevant de l’État un total de 129 millions d’euros pour la construction notamment de logements sociaux et d’hôpitaux.
En 2017, un scandale impliquant son fondé de pouvoir, soupçonné de blanchiment d’argent, l’a éclaboussée ainsi que sa fille Alejandra Bonafini, alors directrice de la fondation et plusieurs responsables gouvernementaux.
Elle avait alors dénoncé une “manœuvre” politique du président Mauricio Macri (2015-2019) qu’elle avait qualifié d'”ennemi”.
https://arab.news/bx383
WASHINGTON: C’est la première fois qu’un président américain en exercice fête ses 80 ans, mais Joe Biden, dont l’âge fait débat alors qu’il envisage de briguer sa réélection, n’a pas spécialement marqué l’occasion dimanche.
Il a fallu attendre le milieu d’après-midi pour que son épouse Jill Biden publie un message affectueux, avec deux photos du couple dansant en smoking et tenue de gala.
“Je ne voudrais danser avec personne d’autre. Joyeux anniversaire Joe! Je t’aime”, a tweeté la Première dame.
C’est là la seule publication venue de la Maison Blanche, qui n’a prévu aucun événement public dimanche et qui n’avait pas spécialement indiqué comment, ni même si le président allait fêter son anniversaire.
Samedi, le président avait en revanche célébré à la Maison Blanche une autre étape familiale importante: les noces de sa petite-fille Naomi, fermées à la presse.
C’est également en famille que le démocrate entend discuter de son éventuelle candidature à la présidentielle de 2024. Jusqu’ici, il répète avoir “l’intention” de se lancer, et a promis de rendre sa décision publique en début d’année prochaine.
Selon divers sondages, une majorité d’Américains rejettent l’idée d’une nouvelle candidature.
Si Joe Biden n’est pas une exception dans le paysage politique américain, où il n’est pas rare de croiser des personnalités influentes ayant allègrement dépassé 70, voire 75 ans, les élections de mi-mandat ont toutefois amené un début de changement de génération dans son parti.
La très influente Nancy Pelosi, 82 ans, a par exemple renoncé jeudi à briguer un nouveau mandat de présidente de la Chambre des représentants.
Le président américain avait subi il y a un an environ un bilan médical détaillé, concluant qu’il était “vigoureux” et “en bonne santé”.
Mais Joe Biden porte, comme les autres présidents avant lui, les marques d’une fonction épuisante.
Il est désormais difficile d’oublier son âge, que trahissent sa démarche plus raide et certains moments de confusion.

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