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20-11-2022 07:59
Le sentiment chez les Brazzavillois de la montée en flèche de la criminalité dans leur ville ne cesse de croître. C’est qu’en plus du phénomène non maîtrisé des « bébés noirs » connus pour opérer en bandes, le relai est pris par des loups solitaires, qui agissent eux aussi de façon insoutenable.
Dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise sont, en effet, signalés des cas d’homicide à l’arme blanche, à une fréquence si soutenue que même s’il s’agit de meurtres dont le lien entre eux est difficile à établir, la psychose qu’ils provoquent au sein de la population est réelle.
Alors que s’agissant des actes imputés aux gangs les services de sécurité parviennent à appréhender les meneurs armés de burins et de machettes, sur les forfaits isolés évoqués plus haut, leurs auteurs présumés disparaissent sans coup férir.
Ce qui est sûr néanmoins, c’est que les crimes de sang tel qu’on en mesure la gravité à travers les informations relayées par la presse et les réseaux sociaux, qu’ils relèvent de règlements de compte ou du banditisme primaire, ne restent pas indéfiniment impunis.
À condition, pour rassurer la population et préserver la quiétude sociale, que les appareils légaux de maintien d’ordre opèrent sur deux axes complémentaires que sont la répression et la communication.
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Au terme d’un mois dédié à l’emploi, dans les différents arrondissements de Brazzaville, les agents de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) ont bouclé la campagne d’informations sur le marché de l’emploi à Madibou, où les jeunes ont totalement apprécié l’initiative.
Plus de 2600 jeunes chercheurs d’emploi, porteurs de projet et responsables de petites entreprises ont été touchés par la campagne lancée le 5 septembre dernier à Talangaï. Ils ont, en effet, été édifiés sur les processus et opportunités du marché de l’emploi.
A en croire Mahamat Kialoungou, cheffe de service orientation à l’ACPE, ce moment d’échange a permis à cette structure de bien comprendre les besoins des jeunes qui ont souhaité, entre autres, la mise en place des programmes d’accompagnement adéquats pour bien répondre aux attentes de la population. Pour la première fois, l’ACPE a été reçue dans différents arrondissements pendant trente jours. « Pendant cette campagne, 65% de l’objectif de 4000 jeunes à rencontrer a été atteint », a-t-elle expliqué.
Le communiqué de presse faisant le point des trente jours de sensibilisation de cette campagne a rappelé que l’ACPE a obtenu trois fois plus d’inscriptions que d’habitude dans les agences sur une période identique. « Suite à ces journées de l’emploi à Brazzaville, les différents participants seront reçus durant les trois derniers mois de l’année dans nos agences de Brazzaville afin de les accompagner pour améliorer le niveau d’employabilité escompté », indique le document.
L’engouement était total dans les différents sites puisqu’à Madibou, par exemple, les participants ont souhaité que ce genre d’initiatives se multiplie. « Je n’ai pas certes une formation qualifiante mais je pense que l’ACPE peut me mettre en contact avec les structures susceptibles de soutenir mon projet », a déclaré un participant.
Débutées le 5 septembre à Brazzaville dans le sixième arrondissement, Talangaï, les journées de l’emploi organisées par l’ACPE, en collaboration avec les mairies de chaque arrondissement, prennent fin ce 5 octobre à la mairie de Madibou, dans le huitième arrondissement. Elles vont se poursuivre à Pointe-Noire et à Ouesso dans les prochaines semaines. Il sied de noter que ces journées ont eu lieu dans le cadre de la mise en œuvre du projet de transformation de l’ACPE.
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