La clé reste de se faire aider. Et pour cause, le sevrage n’est pas seulement une affaire de volonté. Car Le tabac est une drogue, qui par définition, engendre une dépendance à la fois physique, psychologique et comportementale, dont il est très difficile de se départir. Une aide apparaît donc fondamentale.
Accompagnement personnalisé
Vous êtes concerné ? Rapprochez-vous d’un professionnel de santé, à l’image d’un médecin tabacologue. Il réalisera le bilan de votre tabagisme « afin de déterminer le traitement adapté à vos besoins : pour certains fumeurs, un seul patch même le plus fortement dosé ne suffit pas, il en faut parfois plusieurs et associés à des substituts nicotiniques oraux », plaide Tabac Info Service. L’important reste de bénéficier de conseils personnalisés, susceptibles d’être prodigués à la condition d’avoir réalisé au préalable le bilan de votre tabagisme et le dosage de votre substitution nicotinique.
Ce professionnel vous aidera également à mettre en place des stratégies comportementales pour changer vos habitudes et éviter les envies réflexes, après le repas notamment. Mais aussi à installer « des compensations dans le domaine du plaisir : profiter de l’argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs…, ceci afin d’éviter la frustration et les tensions »
Pas de culpabilité
Et surtout, en cas de rechute, ne vous laissez pas submerger par la culpabilité. Comme le rappelle Tabac Info Service, « vous avez arrêté de fumer pendant une semaine, bravo ! Et ce n’est pas parce que l’on rate une marche que l’on ne va pas monter l’escalier ». Pour en savoir davantage rendez-vous sur www.tabac-info-service.fr.
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Source : Destination Santé