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Pyrénées-Orientales – Procès du drame de Millas : les médecins devraient interdire à Nadine Oliveira d'assist – L'Indépendant

Nadine Oliveira, la conductrice du bus scolaire impliquée dans la terrible collision survenue le 14 décembre 2017 à Millas, est toujours en hôpital psychiatrique à Marseille. Malgré une prise en charge médicale tournée vers la parole, la prévenue ne semble pas sortie du déni.
Nadine Oliveira n'a plus jamais quitté Marseille. Prise d'un malaise lors de son audition au quatrième jour d'audience de son procès, la conductrice du bus scolaire n'est pas réapparue. Secourue et évacuée par les marins-pompiers de la cité phocéenne, elle est depuis internée dans un service psychiatrique des Bouches-Du-Rhône. "C'est elle qui a préféré rester là-bas, elle se sent mieux prise en charge dans cette structure importante", confirme sa mère Andréa. Inquiète, elle lui rend régulièrement visite avec sa petite-fille. "Nadine allait mieux jusqu'à ces derniers jours. Dans cet établissement plus adapté à son état, elle est plus calme, plus reposée, et puis elle est dans une grande ville où elle est anonyme et ça aussi c'est très important pour elle", confesse la maman, rassurée. "Les médecins lui font faire des ateliers, plein de choses, pour lui permettre de passer le cap, mais un cap, selon moi, qu'elle ne passera jamais vraiment." 
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Pour l'avocat perpignanais de la prévenue, Me Jean Codognès, "garder Nadine Oliveira à Marseille est la meilleure option. Elle a une psychiatre attitrée, elle est prise en charge très sérieusement, j'ai l'impression que son suivi est plus cohérent même si elle me paraît décliner, psychologiquement parlant", abonde-t-il. Le traitement de la patiente serait moins lourd chimiquement, il reposerait plus sur la parole et des séances d’EMDR, une psychothérapie qui consiste à désensibiliser aux traumatismes par des mouvements oculaires.
Elle n'est plus dans la peur de la décision mais dans une espèce de survie
Les praticiens pour autant la préserveraient en n'abordant pas l'affaire judiciaire avec elle. "Je pense même qu'ils minimisent l'importance du jugement", estime Me Jean Codognès dans l'attente de la décision médicale qui permettra ou pas à la conductrice du bus scolaire d'assister au prononcé du délibéré. Or, à la veille de ce rendez-vous crucial, il semble fortement que le corps médical la juge inapte à supporter une nouvelle comparution. Pour son avocat, "elle souhaiterait malgré tout venir".  Pour s'exprimer ? Il réfute. "Elle ne m'a pas du tout dit qu'elle était revenue sur sa position. Elle n'est plus dans la peur de la décision mais dans une espèce de survie."  
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Sa famille ne veut pas non plus y penser et ne sera d'ailleurs pas présente vendredi ni à Marseille ni à Perpignan. "Nadine souffre également d'une pathologie cardiaque, elle n'a pas encore récupéré, elle doit passer le mois prochain de nouveaux examens", se tourmente plutôt sa mère. Qui déplore les nombreuses restrictions des médecins pour toutes activités physiques comme la gymnastique que sa fille souhaitait à nouveau pratiquer. "On lui interdit aussi d'avoir des émotions fortes", renchérit-elle regrettant que "Nadine doive se contenter de simples petites sorties avec son frère. Pourtant, il faut bien qu'elle retrouve un travail, une formation, qu'elle refasse toute sa vie et, ça, personne n'en a conscience. Il faut se mettre à sa place", plaide Andréa.
Les soutiens toutefois ne manqueraient pas. "J'ai reçu de nombreuses lettres pour elle que je lui ai transmises, des gens qui lui ont écrit pour lui dire courage, la vie continue…", milite Me Codognès. Vendredi matin, il a prévu de rendre visite à sa cliente qu'il n'a pas revue depuis la fin du procès. L'occasion de "savoir où elle en est", voire de récupérer un mot à lire aux victimes si elle ne peut pas venir au tribunal. Seule certitude, à la fin du jugement, l'avocat décidera dans l'instant si en cas de condamnation, il interjette appel ou pas.
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Même les médecins disent qu'elle est dans un déni profond. L'erreur même dramatique est humaine cette personne aurait dû au minima avoir une pensée pour toutes ces familles éprouvées.
@maxe27
Si nous étions en 1940, j'aimerais pas être votre voisin
Elle est faible, mal payé, des horaires de travail difficile, bref une proie facile, ils vont essayé du lui mettre un max, c'est tellement facile, pauvre justice malsaine

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