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Entretien (3/5). Le ministre de l’Education nationale s’est longuement livré à « l’Obs » sur son projet pour l’école dans un entretien que nous publions en cinq parties. Aujourd’hui : le niveau qui baisse, les apories du collège unique et l’éducation affective et sexuelle.
Des constats anciens, quelques professions de foi sympathiques, beaucoup de remerciements… Pap Ndiaye s’est montré extrêmement prudent depuis cinq mois dans ses déclarations. Est-ce pour autant une éclipse ou un renoncement ? Pas forcément. Quand il s’inscrit selon son désir dans « l’épaisseur du temps long » – en l’occurrence une interview fleuve de deux fois deux heures dans l’A350 d’Air Caraïbes – le ministre historien parle finalement très librement et, en bon intellectuel, ne se soustrait à aucune question, quitte à tourner sa langue sept fois dans sa bouche.
Tout soucieux qu’il est de s’appuyer sur la concertation et l’intelligence collective, le prudent Pap n’en nourrit pas moins de très grandes ambitions pour l’Education nationale et réfléchit à des remèdes de cheval pour soigner ses nombreuses maladies. Une fois qu’il aura bien observé, bien consulté, bien échangé, viendra le temps des décisions. Et de cette autre qualité dont il se dit bien doté : la capacité de conviction. Aujourd’hui : le niveau-qui-baisse, les apories du collège unique et l’éducation affective et sexuelle.
Vous êtes confronté à une école française en crise qui, à chaque enquête internationale, se révèle peu performante et très inégalitaire. Pendant cinq ans, le gouvernement nous a expliqué que l’origine du mal, c’était le primaire. Vous nous dites désormais que c’est le collège, allant même jusqu’à le qualifier d’« homme malade du système scolaire ». Pourquoi cette inflexion ?
Pap Ndiaye Parce que l
La qualité de l'enseignement ainsi que de son contenu!
Le ministre va-t-il revenir sur l'empilement d'injonctions contradictoires en primaire ? Les élèves y apprennent le tri sélectif par exemple et bien moins le français et le calcul. Quand on manque des bases, la scolarité est amoindrie. Par ailleurs, l'Education Nationale s'intéresse beaucoup au sexe des élèves, ce qui relève de la vie privée et des parents.
La sexualité des citoyen.nes d'une société relève décisionnellement de ladite société, les parents n'étant qu'une courroie de transmission éducative pour l'enseigner. La loi sur l'IVG n'est pas du ressort familial, mais bien sociétal, comme l'établissement de la majorité sexuelle, ect...
Vous confondez l'institution émanant de l'Etat et l'ensemble de la population. De plus, la vie très privée de chacun ne relève pas de la société.
C'est bien le gouvernement, en notre nom et place et au moyen du législatif qui vote NON lois, y compris relatives à l'expression de notre sexualité, non ? Prenez l'homosexualité , condamnée jusqu'il y a peu, considérée comme une déviance par nombres de familles et "réhabilitée" aujourd'hui comme étant "normale", peu importe l'avis des familles et parents. Fort heureusement d'ailleurs!
quel savoir??
l'école de la République est morte, tuée 1) par le défilé des réformes en tout genre sur le principe "1 ministre = 1 réforme" !!!!! Pap Ndiaye veut réformer le collège déjà massacré par Belkacem ! pour la droite l'Education Nationale (EN) coûte trop cher ! un seul exemple pour le français en 6e : jusqu'à la réforme du collège unique les élèves avaient 6h par semaine, 3h classe entière (30 élèves) et 3h en demi groupe (15) : c'était la norme nationale ! aujourd'hui chaque directeur de collège fait sa tambouille avec sa dotation horaire et dans la plupart des collèges le français en 6 c'est 4h-4h30!!! voyez la différence ! 2) par les syndicats de gauche depuis 68, et en particulier par les gauchistes du SGEN puis de SudEducation qui refusent la notion de travail personnel, d'effort et de mérite, qui refusent le principe des concours de recrutement ! les assassins de l'Ecole de la République c'est eux ! l'Ecole de la République est morte et c'est pas les gesticulations de Ndiaye qui y changeront grand chose ! d'ailleurs on arrive plus à recruter des profs : mal payés, méprisés par tout le monde (parents, élèves, administration) !!!! dans le 93, 35% des postes budgétaires de Professeurs des écoles sont occupés par des contractuels ! faute de recrutement suffisant au concours !!!!
Vous avez raison quant à votre analyse, mais si les profs sont mal payés, méprisés, c'est bien à cause d'un état d'esprit général que je ne détaillerai pas de peur de passer pour un misogyne.... :-)) On récolte ce que l'on sème !
Plutôt que la "transmission des savoirs", il faut s'interroger sur la "transmission des valeurs", morales en particulier!! Mais celles-ci étant de plus en plus perverties, on est mal barrés!! Il est primordial d'apprendre aux plus jeunes enfants les valeurs universelles oubliées de notre République des droits de l'humain: Liberté, Égalité, Fraternité, trois principes indissociables dans le ciment inaliénable du Respect (toujours dans un sens universel)
Belle déclaration d'intention avec laquelle on ne peut être que d'accord. Pour autant je souhaiterais que l'on réinculque à nos enfants, pour celles qui l'ont oublié, sens des responsabilités, de l'effort et respect de soi comme des autres. Notions totalement occultées ces dernières décennies au profit d'une compréhension décalée de comportements délictueux et d'une pseudo bienveillance gluante encourageant un individualisme forcené en conséquence d'une époque où une doxa gynocentrée a désormais force de loi.
C'est quand même assez extraordinaire le pouvoir que peuvent avoir les femmes pour imposer leur doxa sans gouverner elles-mêmes...
Votre naïveté est confondante et frise la bêtise. Toutes les lois édictées depuis 60 ans réprimant la "mauvaise sexualité masculine", organisant la "survie financière" des femmes au détriment des hommes (pensions de tous ordres) qui ont été votées l'ont été par des hommes ou par des femmes ? Ce serait à l'initiative des hommes pour se punir... ou des femmes pour les dominer et en tirer financièrement des avantages ?
OU, plus lapidairement, vous croyez que les femmes ont besoin de détenir un quelconque pouvoir officiel pour dominer des "hommes" comme vous ?