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7 Novembre 2022
9 minutes de lecture
Florent, Mélanie, Nicolas et Ariane ont bénéficié d’une formation qualifiante via l’offre Qualif Emploi. Aujourd’hui reconvertis, ou en voie de, comme métreur, mécanicien, soudeuse et cheffe de projet dans la RSE, tous ont eu l’opportunité de faire financer leur formation par la Région Bretagne. Des parcours de vie qui pourraient vous donner des idées…
Chaque année, la Région finance les formations de quelque 25 000 Bretonnes et Bretons qui souhaitent se former à un emploi durable.
Des formations qui concernent tous les secteurs d’activité et qui peuvent donner lieu à des aides financières d’un montant compris entre 390 euros et 930 euros, voire plus selon les profils. L’occasion de donner un nouvel élan à sa carrière. La preuve avec les témoignages de ces quatre stagiaires de la formation professionnelle.
« Je suis une formation de métreur à l’EPNAK, un établissement qui accueille et accompagne des personnes en situation de handicap et facilite leur insertion sociale et professionnelle. Auparavant, j’ai exercé comme assistant manager chez Orange puis dans le secteur du bâtiment. Mais j’ai du me reconvertir suite à une inaptitude professionnelle.
J’ai trouvé ma formation seul. Pour cela, mené des enquêtes métier pour être certain de trouver un emploi qui me plaise sur la durée. Et évidemment, je cherchais à me reconvertir dans un secteur porteur. A 36 ans, avec deux enfants à charge, ma formation doit aboutir à un emploi.
Étant moi-même en situation de handicap, j’ai donc découvert la formation de métreur proposé par l’EPNAK qui, dans mon cas, a été intégralement financée par la Région, tout en percevant des indemnités mensuelles, calculées en fonction de mon ancien salaire.
Le métier de métreur consiste à réaliser des chiffrages, des devis, à évaluer la quantité de matériaux nécessaires à la réalisation du chantier, etc. De par mon expérience, je savais où je mettais les pieds.
La formation dure environ 11 mois et délivre un titre professionnel de technicien métreur du bâtiment, équivalent au Bac. Les frais pédagogique s’élèvent à près de 15 000 euros, sans aide de la Région je n’aurais pas pu suivre cette formation. »
« J’ai commencé ma carrière comme horticultrice à La Réunion. Suite au Covid et au manque de travail sur l’île, je m’étais déjà reconvertie comme tuyauteuse industrielle.
Mais je souhaitais me spécialiser dans la construction navale pour les nombreuses opportunités offertes par ce secteur. Depuis La Réunion, je me suis donc renseignée auprès du Greta de Lorient, après avoir repérée une formation en soudure navale. J’étais éligible et grâce au dispositif Qualif Emploi, j’ai eu droit à une rémunération d’un montant avoisinant le RSA.
Intégrer la formation m’a permis de passer des licences, c’est-à-dire des procédés précis de soudure employés en naval. J’ai pu en réaliser une dizaine, chaque licence coûtant entre 300 et 500 euros, sans compter le prix de l’acier et du gaz…
La formation dure quatre mois. Elle fait la part belle à la pratique mais propose également des cours théoriques. Peut-être un peu trop de théorie au goût des personnes formées, dont moi, car nous sommes plus habituées à être dans le concret…
Le temps de la formation, j’ai passé mon stage chez un sous-traitant de Naval Group. J’ai poursuivi dans cette même entreprise en mai avant d’intégrer les chantiers de l’Atlantique, où je travaille toujours.
Ces quatre mois ont été une bonne expérience. Le personnel du Greta est très compétent et m’a aidée à trouver un stage. Et le formateur, un ancien soudeur, aiguille les stagiaires vers les bonnes opportunités et encourage à aller plus loin. »
« J’ai quitté mon dernier emploi suite à une rupture conventionnelle, à mon initiative. Inscrite à Pôle emploi depuis le mois d’avril, j’ai tout d’abord réfléchi à une reconversion comme professeure mais une demi-journée en classe m’a suffi à comprendre que ce n’était pas fait pour moi (rires).
J’ai également pensé à approfondir certaines compétences en marketing-communication et finalement, suite à une rencontre organisée par Pôle Emploi, j’ai découvert cette formation en Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), pour devenir cheffe de projet RSE et développement durable. Ça a fait tilt !
Cette formation, qui coûte 12 000 euros sans aide, est totalement prise en charge par la Région. Elle dure six mois dont deux en entreprise, à mi-temps. Je la terminerai courant avril.
Plus qu’un changement professionnel radical, je souhaite mettre à profit mes connaissances en marketing pour mobiliser le personnel des entreprises et les sensibiliser aux enjeux de la RSE. Je sais que sans indicateur de performance, il est difficile de mettre en œuvre des actions vraiment efficaces. Je veux donc doper mes connaissances liées à l’écologie et à l’environnement afin de trouver des moyens efficaces d’agir au sein des organisations. Mon double profil me permettra alors de faire de la communication plus responsable, plus positive.
Dans le milieu de la communication et du marketing, les outils changent régulièrement et il est rare d’avoir le temps de se former en poste. Ma formation est également l’occasion d’aller au fond des choses : connaissance des labels et des normes RSE, calcul d’un bilan carbone, création de projets RSE… Et professionnellement, c’est une opportunité de carrière : aujourd’hui, peu de personnes sont formées à la RSE. »
« Étancheur dans le secteur du bâtiment, je suis licencié en 2020, à l’âge de 41 ans pour inaptitude physique liée à un problème au genou. Il fallait me reconvertir.
Aujourd’hui je travaille en CDD dans le garage où j’ai réalisé mes différents stages. Au préalable, j’ai trouvé ma formation de garagiste sur Internet en cherchant seul de mon côté. J’ai toujours été attiré par l’automobile et, comme je bricole régulièrement, j’avais déjà de bonnes bases en mécanique. Mais il me fallait un bagage supplémentaire pour exercer et être embauché.
Je suis tombé sur une formation dispensée par le Greta, d’une durée de huit mois, qui s’inscrivait dans le cadre de Qualif Emploi. Sans ce dispositif, la formation coûte dans les 10 000 euros. Clairement, c’était hors de mon budget.
N’ayant pas de diplôme, j’ai dû suivre des cours théoriques pendant la formation, avec chaque semaine des heures de français ou encore de mathématiques. Un passage obligé pour obtenir mon CAP. Mais ce retour à l’école n’a pas été évident. J’ai même failli abandonner. Toutefois les formateurs ont su me remotiver, et je leur en suis reconnaissant pour ça.
Grâce à la prise en charge de la formation par la Région j’ai pu me reconvertir sans toucher à mes droits acquis dans le cadre du Compte personnel de formation (CPF). Ces heures pourront me servir plus tard en vue d’une spécialisation…
Maintenant je me sens plus à même de retourner à l’école, prêt à apprendre de nouvelles choses et encore me perfectionner. Cela arrivera peut-être plus tard si je souhaite un jour monter ma propre entreprise… »
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