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The Strokes se retrouvent au milieu d’une tempête médiatique dans un nouveau clip du documentaire Meet Me in the Bathroom.
Inspiré du livre du même nom écrit par Lizzy Goodman en 2017, le film retrace le boom du rock indépendant à New York au début des années 2000, dont les Strokes étaient un élément central. Sur leur chanson « Last Nite » de 2001, le nouveau clip présente une série d’images du moment où les Strokes ont percé, avec des concerts sauvages et de nombreux extraits d’archives du groupe en tournée au Royaume-Uni (où ils ont percé un peu avant de vraiment se faire connaître aux États-Unis).
Toute cette énergie débordante est précédée d’un souvenir précis de Kimya Dawson des Moldy Peaches, qui a été aux premières loges de l’ascension rapide des Strokes lorsque les deux groupes ont tourné ensemble au Royaume-Uni. « Julian [Casablancas] était très nerveux. Je me disais : “Comment peut-il avoir peur ? Il est tellement bon !” Mais il a écrit toutes les chansons, et sa nervosité est née de ce perfectionnisme. »
Meet Me in the Bathroom a été réalisé par Dylan Southern et Will Lovelace. Outre les Strokes, le film utilisera un ensemble d’images inédites pour raconter l’histoire d’autres groupes phares de l’époque, notamment les Yeah Yeah Yeahs, Interpol et LCD Soundsystem.
Meet Me in the Bathroom sera projeté pour une durée limitée dans certains cinémas de New York et de Los Angeles à partir du 4 novembre. Le documentaire sera diffusé sur Showtime à partir du 25 novembre. Des informations complètes sont disponibles sur le site web du film.
Jon Blistein
Traduit par la rédaction
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Retrouvez Courtney Barnett le 24 juin à l’affiche du festival La Magnifique Society
Début 2020, Courtney Barnett se réjouissait d’une année d’écriture hyper productive, avec une seule condition. « Il est important de se rappeler de vivre et d’expérimenter et d’avoir quelque chose de réel sur lequel écrire », a-t-elle déclaré à Rolling Stone dans une interview en janvier de cette année-là. « Pas seulement s’asseoir dans une pièce et écrire un album pour le plaisir de faire un album ».
Barnett rit quand on lui rappelle cette conversation maintenant. « C’est drôle », dit l’auteure-compositrice-interprète australienne, 33 ans, lors d’un appel depuis sa maison à Melbourne. « Très ironique… Que je l’apprécie ou non, c’est ce que le monde nous a donné. C’est probablement l’année la plus calme que j’ai jamais eue. »
Il s’agit peut-être du disque le plus personnel jamais enregistré par une artiste qui a déjà donné dévoilé au monde beaucoup de ses émotions.
L’album qu’elle a passé la majeure partie de 2020 à écrire s’appelle Things Take Time, Take Time, et il arrivera le 12 novembre prochain sur Mom + Pop Music et Marathon Artists. Pour les fans de l’écriture distinctive de Barnett, c’est une riche récompense, pleine d’observations sournoises sur les pics et les vallées de la vie quotidienne qui ont fait d’elle l’une des artistes indépendantes les plus appréciées de la dernière décennie. L’album réserve également des surprises : Les dix chansons de l’album brillent sous un jour nouveau, dépourvues pour la plupart du son de groupe de rock écrasant qui a rempli ses deux premiers albums solo, et présentées à la place sous une forme plus proche de l’honnêteté radicale d’une musique de chambre. Il s’agit peut-être du disque le plus personnel jamais enregistré par une artiste qui a déjà donné dévoilé au monde beaucoup de ses émotions.
Barnett décrit Things Take Time, Take Time comme un album sur la recherche « d’une sorte de joie et de gratitude, à partir d’une douleur et de la tristesse ».
Elle avait commencé à écrire de nouvelles chansons peu après la sortie au printemps 2018 de son deuxième album solo, le turbulent Tell Me How You Really Feel, mais a fini par en écarter la plupart. « Write a List of Things to Look Forward To » est l’une des premières chansons qu’elle a conservées. Elle est arrivée vers la fin de 2019, à un moment où elle se sentait profondément désemparée, notamment à cause de la saison dévastatrice de feux de brousse en Australie.
« J’étais juste vraiment triste », se souvient-elle. « J’étais dans un moment vraiment sombre. Mes amis ne savaient pas comment m’aider. Ils m’ont dit : « Pourquoi n’essaies-tu pas d’écrire une liste de choses positives dans ta vie, que tu attends avec impatience ? ». À ce moment-là, j’ai dit : « Rien. Il n’y a rien que j’attends avec impatience. »
Lorsque Barnett s’est sentie prête à enregistrer quelques démos, elle s’est tournée vers une boîte à rythmes Roland CR-8000 vintage.
Elle a ensuite joué lors d’une collectes de fonds pour les feux de brousse au début de l’année 2020, puis s’est envolée pour les États-Unis pour une courte tournée solo qui s’est terminée par un spectacle de bienfaisance à Los Angeles le jour de la Saint-Valentin. Le temps qu’elle revienne à Melbourne, un certain Covid l’a obligée à se mettre en quarantaine. N’ayant aucun endroit où loger, elle s’est installée dans l’appartement vide d’un ami. « J’ai fini par y rester pendant toute l’année », dit-elle. « C’était un petit appartement incroyable, avec de grandes fenêtres et beaucoup de lumière. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir cet endroit. »
Alors que la réalité de l’enfermement s’installe, Barnett apprend à cuisiner, s’abonne à la chaîne Criterion, se plonge dans les films d’Agnès Varda et d’Andrei Tarkovsky, lit des livres et peint des aquarelles. « J’avais beaucoup de grands projets », dit-elle en riant. Mais la plupart du temps, elle s’asseyait près de la fenêtre, buvant du café et jouant de la guitare acoustique.
L’une des chansons les plus douces du nouvel album, « Turning Green », reflète directement cette expérience dans ses paroles, qui évoquent un regain d’espoir après une saison creuse (« The trees are turning green/And this springtime lethargy/Is kinda forcing you to see/Flowers in the weeds »). « Je me suis assis près de cette fenêtre, et il y avait un énorme arbre à l’avant, alors j’ai regardé les saisons changer », dit Barnett. « Je suppose que c’est aussi métaphorique. Il y a quelque chose de si joyeux dans cette chanson. On sent que les personnages ont subi une sorte de transformation, et qu’ils en sont sortis de l’autre côté. »
Lorsque Barnett s’est sentie prête à enregistrer quelques démos, elle s’est tournée vers une boîte à rythmes Roland CR-8000 vintage qu’elle avait achetée quelques années auparavant après une visite au loft de Wilco à Chicago, rempli d’instruments. « C’est un appareil analogique un peu encombrant », explique Barnett, qui se décrit comme « accro aux petites boîtes à rythmes ».
Elle a donc appelé son amie Stella Mozgawa – la batteuse de Warpaint qui avait joué de la batterie sur Lotta Sea Lice, l’album de 2017 de Barnett en duo avec Kurt Vile – et a suivi un tutoriel. Bientôt, elle et Mozgawa s’échangeaient des listes de lecture d’artistes qui avaient fait un usage novateur des rythmes programmés, d’Arthur Russell à Yo La Tengo. « C’était amusant et excitant », dit Barnett. « Cette boîte à rythmes régulière fait quelque chose à mon cerveau qui le rend calme et apaisé ». Réalisant que Mozgawa était « le match musical parfait », Barnett l’a invitée à coproduire son prochain LP.
En décembre 2020, elle et Mozgawa se sont retrouvées aux Golden Retriever Studios de Sydney pour commencer l’enregistrement. À ce stade de son processus, Barnett aurait normalement appelé ses compagnons de groupe live et remis la boîte à rythmes sur son étagère. « Je pense que je me suis simplement dit que c’était pour les démos, et que lorsque vous alliez en studio, vous preniez un vrai batteur et que vous restiez authentique », dit-elle. « J’étais inflexible sur ce point. »
« Trouver la beauté dans un endroit où vous l’attendez le moins. C’est la leçon que je me donne en permanence. »
Cette fois, cependant, elle voulait préserver la magie méditative de ses démos. La plupart des chansons contiennent des rythmes lo-fi programmés par Mozgawa sur diverses boîtes à rythmes, ainsi que quelques lignes de vraies batteries. Le tout, accompagné par la voix et la guitare de Barnett. « Il n’y a pratiquement que nous », dit la musicienne. « Ça me semble tellement vivant, comme si tout se passait en même temps ».
D’autres chansons ont été mises au point. « Here’s the Thing », la ballade flottante et magnifique qui est l’une des pièces maîtresses de l’album, est venue à Barnett lorsqu’elle jouait de la guitare devant télévision. Elle a capturé la prise vocale plus tard, lors d’un voyage à la campagne dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud. « Nous étions hébergés près de cette énorme montagne », se souvient-elle. « C’était le plus bel environnement. Il y a quelque chose de si spécial dans ces vocaux ».
Bientôt, Barnett prendra la route pour ses premiers concerts depuis début 2020, en commençant par quelques dates en solo en Nouvelle-Zélande. En novembre, aux alentours de la sortie de l’album, elle posera ses bagages en Amérique du Nord pour une tournée avec tout le groupe qui s’étendra jusqu’en février prochain. Elle a hâte de repartir en tournée et de voir comment ses nouvelles chansons se déploient. « Au fil des concerts, il y aura d’autres versions de ces chansons, au fur et à mesure que je les jouerai en direct avec le groupe », dit-elle. « Elles vont recommencer à sonner différemment. C’est toujours le cas. »
En attendant, elle a un nouvel album qu’elle est impatiente de partager avec le monde. « D’un côté, rien ne m’arrivait l’année dernière », dit-elle. « Mais en même temps, il s’est passé tellement de choses ! Il y a ce texte dans « Turning Green » sur les fleurs dans les mauvaises herbes – trouver la beauté dans un endroit où vous l’attendez le moins. C’est la leçon que je me donne en permanence. »
Son nouvel album est disponible
Propos recueillis par Simon Vozick-Levinson
Traduit par Jessica Saval
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Pour boucler la boucle du revival de « Master of Puppets », James Hetfield, le leader de Metallica, a profité d’Halloween pour rendre hommage au personnage de Stranger Things Eddie Munson, qui a interprété le single de 1986 du groupe lors du final épique de la quatrième saison de la série.
« Eddie Munson vous souhaite un joyeux Halloween », a légendé le groupe sur la photo de Hetfield arborant le look caractéristique du personnage : un pantalon noir, une veste en jean, une chevelure abondante et un t-shirt Hellfire Club, l’uniforme officiel de la société Donjons & Dragons d’Eddie.
Une publication partagée par Metallica (@metallica)
« Master of Puppets » a reçu un traitement similaire à celui de « Running Up That Hill » de Kate Bush, dans le cadre d’une vague de résurgences musicales alimentée par Stranger Things. Joseph Quinn, qui joue Eddie, a expliqué qu’il avait passé deux ans à s’entraîner à la guitare sur la chanson afin de pouvoir la reproduire dans la série.
« La façon dont les frères Duffer ont incorporé la musique dans Stranger Things a toujours été de haut niveau, donc nous étions plus que ravis qu’ils n’aient pas seulement inclus ‘Master of Puppets’ dans la série, mais qu’ils aient construit une scène aussi importante autour de cette chanson », a déclaré Metallica plus tôt cette année. Nous étions tous impatients de voir le résultat final et quand nous l’avons vu, nous avons été totalement époustouflés… C’est tellement bien fait que certains ont pu deviner la chanson juste en voyant quelques secondes les mains de Joseph Quinn dans la bande-annonce ! »
Larisha Paul
Traduit par la rédaction
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Forte de nombreuses années d’expérience, Joumana Kharrat nous livre sa vision et son analyse sur l’édition musicale, un métier passionnant et exigeant.
J’ai fait des études de lettres modernes option cinéma tout en travaillant en parallèle. J’ai notamment fait des stages en label, dans une production cinéma puis chez EMI et Sony Publishing. C’est grâce à ces différentes expériences que j’ai découvert le monde de l’édition et su ce que je voulais faire ! Cela va faire 10 ans que je suis chez Universal où j’ai évolué en interne de la synchronisation cinéma à la coordination artistique internationale pour revenir à la synchronisation en tant que responsable cinéma et TV. Depuis 2018, je dirige tout le département.
Notre rôle n’est malheureusement pas toujours très bien compris. Il s’agit avant tout d’accompagner des œuvres musicales dès leur création et leur donner les moyens d’exister. Si j’utilise le terme œuvre et non celui de chanson c’est pour bien préciser que l’intervention de l’éditeur a lieu dès le début du travail créatif et pas seulement au moment où l’œuvre est interprétée. D’un point de vue éditorial, un auteur-compositeur peut tout autant créer de la musique pour ses propres projets artistiques, que pour d’autres artistes interprètes. Pour vous décrire le cheminement : son premier interlocuteur sera la directrice ou le directeur artistique qui va l’accompagner et mieux cerner son projet, le faire collaborer avec d’autres auteurs-compositeurs, lui donner accès à des studios d’enregistrement, lui présenter des interprètes…
Notre second rôle qui me paraît tout aussi important, est de se mettre au service de l’œuvre musicale, de faire en sorte qu’elle soit entendue et diffusée. Ses exploitations sont multiples comme être jouée en concert, retranscrite sur des partitions ou incorporée dans une œuvre audiovisuelle. C’est ce qu’on appelle communément la synchronisation qui consiste à promouvoir les œuvres pour être incorporée dans les bandes-son de films, de séries, de documentaires ou pour la publicité. Pour ce faire il est important que nous ayons une bonne connaissance de ces œuvres, afin d’être le plus pertinent possible dans les propositions que l’on envoie à nos interlocuteurs. C’est aussi un travail d’équipe et nous sommes en contact régulier avec nos différents départements qu’ils soient artistique, juridique, etc.
L’équipe est constituée d’une dizaine de personnes : des créatifs qui proposent des œuvres en réponse à des demandes envoyées par nos clients, des commerciaux qui négocient les droits et des juristes pour la rédaction des contrats de synchronisation. Nous avons aussi une personne dédiée à la création originale de musique qui a pour mission de solliciter nos auteurs-compositeurs afin de créer des œuvres pour des projets audiovisuels précis qui peuvent être de la musique de film, ou une musique originale pour une publicité, une bande-annonce de jeux vidéo, voire une reprise d’une œuvre existante pour un générique de film. Bien évidemment, rien de tout cela ne se fait sans l’accord préalable, au titre de leur droit moral, des auteurs-compositeurs et ayants droit des œuvres demandées.
D’un point de vue synchronisation, l’arrivée des plateformes et des nouveaux médias nous a poussé à réfléchir à notre manière d’aborder notre métier et à nous adapter vite et de manière agile à ces nouveaux modes d’exploitation. Par exemple, nous avons été sollicités pour un projet de fiction sur TikTok, ce qui nous a permis de nous poser plusieurs questions : à qui s’adresse ce projet ? Comment valoriser la place de la musique ? Les problématiques de musique avec les NFT et le métavers sont aussi des sujets de discussion récurrents car encore nouveau dans notre métier, il a fallu réfléchir à un nouveau modèle de conditions et de contrat, ce qui est passionnant. Je pense aussi au développement des concerts dans les jeux vidéo qui sont une nouvelle fenêtre d’opportunités pour nous en tant qu’éditeurs et pour les auteurs-compositeurs que nous représentons.
Je pourrais vous citer une quantité de synchro dont nous sommes fiers dans l’équipe. Ce n’est pas forcément le budget du projet qui compte mais plus ces moments où l’œuvre proposée nous semble être une évidence et qu’elle a été également comprise et validée par nos interlocuteurs. Prenez la campagne Intermarché pour les soignants qui a été faite en période de pandémie et qui a utilisée l’œuvre préexistante de Terrenoire, les paroles semblaient avoir été écrites pour le film. Ce sont ces rencontres entre deux univers que l’on recherche.
Je pense aussi à la synchro de l’œuvre “Meaning”, écrite et composée par Cascadeur dans la saison 1 de Lupin, cette utilisation a eu un impact fou sur les écoutes du titre sur les plateformes et classements Shazam, environ dix ans après sa sortie !
Comme nous avons des bureaux partout dans le monde et un nombre d’œuvres hyper impressionnant, “immense catalogue” est bien choisi ! En ce moment j’écoute, un peu trop ? Le dernier album de Steve Lacy. J’ai assisté à une écoute de son album dans un studio en sa présence, ça peut être un exercice compliqué de partager son œuvre avec des pros dans ce contexte mais il a parlé de son écriture avec beaucoup de sincérité et d’enthousiasme. C’est toujours enrichissant d’assister à ce type d’échange autour de la création d’une œuvre. J’ai envie de citer aussi Juliette Armanet, November Ultra et Lala &ce. Dans les auteurs compositeurs dits patrimoniaux, j’écoute régulièrement Michel Berger et Elton John.
Marc Maret
Remerciements au Rupture Store
Retrouvez les autres épisodes de la série sur le métier de l’édition musicale :
> Épisode 1 : Cécile Bernier de Budde Music France
> Épisode 2 : Pierre Lemoine des Éditions Lemoine
> Épisode 3 : Juliette Metz des Éditions Encore Merci
> Épisode 4 : Matthieu Chabaud de Peermusic France
> Épisode 5 : Caroline Bourgeois de Caro B Music Publishing
> Épisode 6 : Philippe Manivet de Musigamy
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Redécouvrez les précédents coups de coeur de Dom Kiris ici.
Quoi de plus noble pour Bruce que de se frotter à l’âge d’or des labels Motown et Stax. “Do I Love You (Indeed I Do)”, de Frank Wilson, est une reprise de premier choix du “Boss”, dans le rôle du soul man qu’il a toujours rêvé d’être : gravez ces deux mots sur ma tombe, ça m’ira très bien.
Plus calme, mais tout aussi engagé, Neil Young continue son combat pour que chacun prenne soin de Mère Nature. Cette fois, pas de chevauchée débridée avec Crazy Horse, mais une ballade bucolique au gré d’un paysage idyllique, que le “Loner” glorifie sous la houlette du producteur de légende, Rick Rubin.
Tout en riffs lourds, le puissant “Beguiled” est l’entrée en matière de Atum, un nouvel opéra rock en trois actes dans la lignée des grandes œuvres mélancoliques du groupe. Chacun sait que Billy Corgan n’est jamais aussi bon que quand il a toute la place pour exprimer sa démesure.
Place aux réjouissances funky, Buddy Guy imprime sa légende sur le titre d’ouverture du 34e album. Le blues ne saurait mentir depuis soixante ans, quand le p’tit gars de la Louisiane a rejoint Sweet Home Chicago. De la part du dernier des pionniers à encore chanter l’avènement du blues électrique, c’est précieux !
Sur tout un album, Steve Earle rend hommage à Jerry Jeff Walker, l’auteur de “Mr. Bojangles”, l’histoire d’un danseur de claquettes rencontré une nuit en prison. Cette chanson est dans le top de ma playlist de tous les temps, sans que je sache que le “Hardcore Troubadour” avait été un proche de l’impétueux Jerry Jeff.
Le bouleversant chanteur de la scène indie soul britannique, Jonathan Jeremiah, possède un grain de voix rugueux parfait pour se nicher dans les grandes orchestrations satinées. Sous les influences de Curtis Mayfield et de Marvin Gaye, son cœur agité est avant tout soucieux des inégalités sociales à combattre.
Elliott Murphy est un songwriter prolifique ! Désormais produit par son fils, Gaspard, dans le home studio familial, chaque chanson écrite de sa plume poétique est un passage de relais. “Hope (In Your Eyes)”, rodé sur scène depuis la sortie du confinement, délivre une note d’espoir pour les nouvelles générations.
Déjà dix ans de carrière en solo pour Gaz Coombes, mais il restera à jamais le leader de Supergrass, groupe phare de la britpop. Ses albums perso sont autant d’œuvres mélancoliques aux mélodies accrocheuses. Savamment orchestrée, “Don’t Say It’s Over” convoque toute sa sensibilité pour raconter l’histoire d’un amour cabossé.
On met la musique qui fait peur. “O’ Death” n’a besoin de rien d’autre que la voix grave d’Alex Louise Petty pour faire ressentir l’émotion de ce gospel d’outre-tombe. Le temps de ce traditionnel a cappella, Miraculous Mule se rapproche au plus près de son obsession pour le blues primitif des prédicateurs.
Démarrage en trombe sur un bon riff de guitare garage pour ensuite s’envoler vers une atmosphère aérienne, “High Life” est une pépite pop folk. Au croisement des influences revendiquées, entre Neil Young et les Pixies, le tandem des deux Julien honore le nom de Hey Hey My My de nouveau réactivé.
Playlist de Dom Kiris disponible en version complète dans Rolling Stone n°147, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.
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Takeoff, membre du trio de rap Migos aux côtés de Quavo et Offset, est mort mardi matin, 1er novembre, à Houston. Rolling Stone a confirmé le décès du rappeur, dont le vrai nom était Kirsnik Khari Ball. Il avait 28 ans.
Selon TMZ, Takeoff a été abattu dans un bowling vers 2h30 du matin. Il était avec Quavo (qui n’a pas été blessé) au moment de son décès. Deux autres personnes présentes sur les lieux ont été blessées par balle et emmenées à l’hôpital, a confirmé la police de Houston.
Un porte-parole de la police de Houston a déclaré aux journalistes qu’il y avait une fête privée dans le lieu qui s’est terminée vers 1 heure du matin, et que la fête s’est poursuivie pendant une heure encore avant d’être évacuée. « C’est à ce moment-là que la fusillade s’est produite… Nous sommes toujours dans les premières étapes de cette enquête, essayant de rassembler toutes les informations que nous pouvons, et nous recherchons l’aide du public. Je peux vous dire qu’il y a des rappeurs à la fête. Je ne sais pas s’ils sont impliqués dans la fusillade, mais comme je l’ai dit, l’enquête en est encore à ses débuts. » Selon le média local KHOU, la fusillade a eu lieu alors que des personnes se rassemblaient à l’extérieur d’un bar au troisième étage d’une salle. Des agents de sécurité se trouvaient dans la zone lorsque la fusillade a commencé, mais n’ont pas vu qui a appuyé sur la gâchette.
Takeoff a commencé à rapper avec Quavo et Offset (son oncle et son cousin, respectivement) en 2008 sous le nom de Polo Club. Ils ont finalement changé de nom pour devenir Migos et ont sorti leur première mixtape, Juug Season, en 2011. Le groupe a commencé à se faire connaître en 2013 avec « Bando », puis avec son premier véritable tube, « Versace ». En 2016, ils sont devenus le plus grand groupe de rap du monde grâce à leur tube numéro un, « Bad and Boujee », avec Lil Uzi Vert.
Si la majeure partie de la discographie de Takeoff correspond à son travail avec Migos, il a sorti un album solo en 2018 intitulé The Last Rocket. Plus récemment, Takeoff et Quavo se sont séparés d’Offset et sortaient de la musique en duo. En octobre, ils ont sorti leur dernier album, Only Built For Infinity Links.
Takeoff est né le 18 juin 1994 et a grandi dans la banlieue d’Atlanta, dans le comté de Gwinnett. Il a passé une grande partie de son enfance avec Quavo et Offset, tous trois ayant même vécu ensemble pendant de nombreuses années dans la même petite maison avec la mère de Quavo. Le trio était fan de musique, écoutant tout, depuis les vieux disques de funk et de soul que leur tante gardait jusqu’aux grands noms du hip-hop, de Tupac et Notorious B.I.G. à T.I. et Goodie Mob. C’est Takeoff qui est à l’origine des premiers efforts musicaux du trio, téléchargeant des rythmes sur SoundClick et réalisant des démos pendant que Quavo et Offset faisaient du sport. Lorsque les deux autres avaient terminé, ils se réunissaient tous ensemble et terminaient les morceaux.
La musique du groupe a fini par attirer l’attention du grand Gucci Mane d’Atlanta, qui a présenté Migos aux fondateurs du label Quality Control. Comme ceux-ci le rappelaient dans une interview de 2017 avec Rolling Stone : « La musique était folle, mais ce qui m’a vraiment donné envie de foncer pour eux, c’est qu’ils ont emballé tous leurs vêtements et se sont installés dans le studio. Ils y ont littéralement vécu, dormant sur des chaises longues et faisant de la musique toute la journée. »
Dans une interview de juillet 2013 avec The Fader, Takeoff a expliqué comment l’humour et l’énergie étaient des éléments clés de la formule Migos : « Tu dois t’amuser avec une chanson, faire rire quelqu’un. Il faut avoir du caractère. Une punchline dure peut vous faire rire, mais vous devez savoir comment la dire… Vous pouvez frapper quelqu’un qui écoute la musique. Il y a tellement d’énergie. »
Migos a poursuivi sur sa lancée au cours des deux années suivantes, publiant plusieurs autres mixtapes, un premier album en bonne et due forme (Young Rich Nation en 2015), et obtenant quelques succès hip-hop au Top 20 avec des titres comme « Fright Night », « Handsome and Wealthy » et « Look at My Dab ». Mais le groupe n’a connu son heure de gloire qu’en 2016, lorsqu’il s’est associé au producteur Metro Boomin et à Lil Uzi Vert pour « Bad and Boujee ». Takeoff, cependant, n’a pas rappé sur cette chanson.
« Bad and Boujee » n’a pas été un succès immédiat lors de sa sortie en octobre 2016, mais un flux constant de buzz viral a propulsé son ascension, et il a finalement atteint le sommet du Billboard Hot 100 en janvier 2017. Le même mois, Migos a sorti son deuxième album, Culture, qui a débuté à la première place du Billboard 200, et a donné naissance à deux autres singles à succès, « T-Shirt » et « Slippery ».
« Bad and Boujee » et Culture ont tous deux été nominés aux Grammys, et même s’ils ont perdu, Migos a consolidé son statut de groupe influent (ils ont même sorti des chansons avec Katy Perry). Le trio a enregistré son album suivant, Culture II, tout en faisant le tour du monde, enregistrant des tubes comme « MotorSport », avec Cardi B et Nicki Minaj, « Stir Fry » et « Walk It Talk It », avec Drake.
« C’est toujours de la trap, a déclaré Takeoff à Rolling Stone dans une interview de 2018. Nous sommes devenus un peu plus funky. Ce n’est pas tout à fait funk. Il y a toujours une vibe Migos. »
Malgré l’énorme succès de Culture II, le disque a marqué un moment charnière pour le groupe : Offset avait sorti un album avec 21 Savage et Metro Boomin en 2017, tandis qu’en octobre 2018, Quavo sort son premier album solo, Takeoff suivant un mois plus tard avec son premier projet solo, The Last Rocket.
Au cours des années suivantes, le rythme des Migos s’est ralenti, et ce n’est qu’en 2021 qu’ils ont sorti le troisième volet tant attendu de leur trilogie Culture. Bien que l’album soit généralement bien accueilli et connaisse un grand succès (il atteint la deuxième place du Billboard 200), Culture III ne semble pas vraiment marquer un grand retour, mais ressemble plutôt à la fin d’une époque.
Jodi Guglielmi et Jon Blistein
Traduit par la rédaction
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