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"Je n'ai jamais cessé d'apprendre": le caméléon Christian Bale nous parle de son dernier rôle dans "Amsterdam" – Nice matin

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L’acteur polymorphe Christian Bale livre une nouvelle performance de haut vol dans Amsterdam de David O. Russel, où il côtoie notamment Margot Robbie et John David Washington. Un trio qui va déjouer un complot d’envergure, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. A découvrir dès ce mercredi 2 novembre en salles.
Vous êtes crédité comme producteur sur Amsterdam. Êtes-vous également intervenu dans l’écriture du scénario?
Le réalisateur David O. Russel a écrit le scénario. J’étais surtout présent comme support moral et pour rebondir sur ses idées. Il détenait déjà l’histoire, s’était penché sur les évènements survenus lors de cette période de l’entre-deux-guerres et savait pertinemment sur quels personnages s’appuyer… Ce n’est que dans un second temps que nous avons regardé des documentaires sur le jazz, étudié des photos et lu des ouvrages. Mais, dans mon cas, c’était davantage un point de départ pour créer Burt.
Une nouvelle fois, vous nous gratifiez d’un nouveau rôle de composition en vous fondant dans la peau de ce médecin borgne. Vous transformer sur chaque projet est un besoin, une nécessité?
Je ne dirais pas que c’est un besoin mais un choix. Je me sens privilégié, reconnaissant, d’exercer ce métier et je ne veux pas me voir tel que je suis dans la vraie vie. Il y a différents types d’acteurs et chacun trouve sa place. Certains, donc, font toujours le même personnage et excellent dans cette manière de faire, jouent sur le charisme… D’autres, comme moi, détestent se regarder et voient certaines de leurs failles, au point de ressentir un échec lorsqu’ils ont l’impression d’apparaître directement dans un film. Je compose donc quelque chose qui ne me donne pas ce ressenti. Oscar Wilde disait qu’un artiste doit créer de belles choses, sans rien n’y mettre de sa propre vie. J’essaie d’adopter autant que possible cette doctrine.
Il y a quelques années, vous disiez être fasciné par cette image de Jimi Hendrix continuant à jouer de sa guitare alors que ses doigts étaient en sang. Essayez-vous toujours de repousser vos limites?
C’était une image que j’avais étant enfant. Je ne savais pas la tournure qu’allait prendre ma vie et je me suis trouvé en travaillant comme acteur. Cependant, tous les gosses aiment se déguiser et jouer. Cette envie de se glisser dans la peau de quelqu’un d’autre et de vivre des émotions vient naturellement. Dans mon cas, je me suis retrouvé dans une position étrange, dans la mesure où j’étais celui qui avait la possibilité de gagner de l’argent de cette manière. Une opportunité… à double tranchant!
En effet, je voulais seulement être comme mes amis et ne pas endosser autant de responsabilités. Il se trouve donc qu’à ce moment-là, j’écoutais énormément Jimi Hendrix et on m’a raconté cette anecdote sur lui, où donc il ne se rendait pas compte qu’il saignait parce qu’il était ailleurs, comme sous l’emprise d’une drogue. Cette idée d’atteindre des moments comme celui-ci m’a paru formidable et, effectivement, dans ma profession, il y a des instants très beaux où on transcende ses propres déceptions et oublie tout le reste.
Amsterdam se déroule à un moment charnière de l’histoire, où le mal est en train de prendre du galon. L’idée était de faire écho à notre époque?
Ce n’était pas intentionnel. Nous voulions avant tout transmettre un récit articulé sur une belle amitié en compagnie de personnages dont le public allait tomber amoureux. Un autre souhait était de montrer comment, avec comédie, amour et humilité, nous pouvons arriver à vivre dans un monde horrible et composer avec de sales personnes. À aucun moment, nous n’avons eu la volonté d’insérer des messages politiques derrière. Malgré tout, chacun s’approprie le film et si des spectateurs y voient cet aspect à l’intérieur, tant mieux!
Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec le chef opérateur Emmanuel Lubezki, oscarisé pour Gravity, Birdman et The Revenant et considéré comme le maître dans son domaine?
J’avais déjà travaillé à deux reprises avec lui sur des films de Terrence Malick. C’est un artiste extraordinaire et je pense qu’avec David, nous avons formé un joli trio sur le plateau de tournage. Il a la capacité – davantage en tout cas que les autres directeurs de la photo avec lesquels j’ai collaboré – d’exprimer sa personnalité et ses sentiments. Il venait directement me parler à la fin d’une scène, pour me communiquer sa joie ou ses réserves. C’est quelqu’un de très vivant.
Avec une carrière aussi importante, avez-vous toujours l’impression d’apprendre?
Oui, je n’ai jamais cessé d’apprendre. Je prends du plaisir à toujours inventer, réinventer… Je n’ai pas de technique particulière. Mon but est seulement de “survivre” et de donner le maximum. Chaque grand réalisateur a une personnalité unique et sa propre façon de travailler et ce que j’apprécie par exemple avec David, avec lequel j’étais d’autant plus en confiance puisqu’on avait déjà fait ensemble American Bluff, c’est la possibilité d’aller au fond des choses… Et comme il s’attache à conserver de la spontanéité lors du tournage, j’ai beaucoup aimé cette expérience.
L’histoire
L’histoire de trois amis proches qui se retrouvent au centre de l’une des intrigues parmi les plus secrètes et choquantes de l’histoire américaine…
Notre avis
Cinéaste habitué à être nommé aux Oscars, avec des films comme Fighter, Happiness Therapy et American Bluff, David O. Russell revient avec Amsterdam, sur la période de l’entre-deux-guerres, avec la montée du nazisme en sous-marin, aux États-Unis, via une mystérieuse organisation secrète. Qui plus est, le film est porté par le plus beau casting de l’année. En effet, aux côtés du trio principal composé de Christian Bale, Margot Robbie et John David Washington, on retrouve Anya Taylor Joy, Rami Malek, Michael Shannon, Zoe Saldana et Robert De Niro!
Une flopée de stars parfaitement dirigées par le maître d’œuvre, qui arrive à donner une importance à chacun d’eux en évitant le côté “défilé de performances”. La présence de visages connus étant surtout nécessaire pour mettre en lumière l’importance du collectif. À savoir la thématique centrale du film, qui s’attache à démontrer que l’union fait la force et permet d’affronter des obstacles, a priori insurmontables.
Thriller complexe, aux nombreuses ramifications, Amsterdam souffre malgré tout de quelques longueurs et a tendance à se montrer très bavard pour expliquer tous les tenants et les aboutissants. Heureusement, l’humour, omniprésent malgré la dureté du sujet, permet quelques respirations salvatrices. Autre plaisir: celui provoqué par la beauté des images et la précision des plans, grâce au travail du directeur de la photo Emmanuel Lubezki, véritable virtuose qui arrive à nous immerger au cœur de cette période transitoire et à magnifier le moindre environnement traversé par ces outsiders. Aussi déroutant que passionnant, donc et résolument en marge des blockbusters actuels.
> De David O. Russell (États-Unis). Avec Christian Bale, Margot Robbie, John David Washington… Drame. Durée 2 h 15.
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