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Troubles alimentaires | Un « méga tabou » dans le monde du sport – La Presse

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Selon les études, la prévalence des troubles alimentaires est plus élevée chez les sportifs et athlètes que dans la population en général, en particulier du côté masculin, affirme la nutritionniste du sport Alexia de Macar.
Les troubles alimentaires préoccupent de plus en plus la communauté sportive. Le problème est tel que Sports Québec propose une toute première formation en ligne à ses entraîneurs.
Pour la nutritionniste du sport Alexia de Macar, qui l’assurera en compagnie de sa collègue psychologue Jodie Richardson, l’initiative est plus que bienvenue.
« J’ai tellement de demandes, c’est fou », s’inquiète la cofondatrice de Dare to Fuel Performance, qui s’est donné pour mission d’éduquer et d’outiller tous les acteurs du milieu sur le sujet.
PHOTO TIRÉE DU SITE D’ALEXIA DE MACAR
Alexia de Macar, nutritionniste du sport
« En ce moment, il y a tellement de troubles alimentaires », insiste de Macar, qui a été nutritionniste auprès de Plongeon Canada durant les trois derniers cycles olympiques et qui suit toujours des athlètes identifiés par Patinage Canada.
« Mais ce n’est pas seulement au niveau élite : nos fédérations provinciales sont aux prises avec des états de crise dans beaucoup, beaucoup de sports. »
La spécialiste des disciplines acro-artistiques — elle travaille aussi avec des artistes du Cirque du Soleil – précise que les troubles alimentaires ne se limitent pas à des sports comme le patinage artistique ou la gymnastique, tant s’en faut.
Il faut en parler parce que ça existe dans tous les sports. Il y en a au football, au hockey, au tennis, en ski alpin. Il y en a dans tous les sports.
Alexia de Macar, nutritionniste du sport
Les sports d’endurance, où le maintien du poids est une préoccupation constante, ne sont évidemment pas épargnés.
Selon les études, dit-elle, la prévalence des troubles alimentaires est plus élevée chez les sportifs et athlètes que dans la population en général, en particulier du côté masculin. « Il y a tellement de facteurs de risque associés au sport, note la spécialiste. C’est un milieu où on normalise les comportements alimentaires déséquilibrés ou malsains. “Ah, tu es un athlète de haut niveau ou tu veux l’être ? Il faut que tu fasses des sacrifices sur le plan alimentaire. Si tu manges du dessert, tu es obligé d’aller faire du cardio d’extra…” »
Titulaire d’un doctorat en nutrition sportive, Alexia de Macar conseille des athlètes de pointe depuis plus de 15 ans. Elle a rapidement réalisé que plusieurs de ses clients avaient une relation malsaine avec l’alimentation.
C’est un peu drôle à dire, mais en nutrition, on n’a pas vraiment de formation pour gérer les troubles alimentaires. Des athlètes qui devaient perdre du poids venaient me voir et ils mangeaient comme 600 calories par jour… Je ne savais pas quoi faire.
Alexia de Macar, nutritionniste du sport
Elle s’est donc tournée vers des formations cliniques en troubles alimentaires, mais aucune n’était adaptée au sport. Sa rencontre avec Jodie Richardson, psychologue clinicienne qui a fait sa recherche doctorale au Programme des troubles alimentaires de l’Institut Douglas, a été la combinaison idéale.
« Je l’ai coachée pendant une dizaine d’années sur la façon de travailler avec des athlètes et elle m’a coachée sur les troubles alimentaires. On a développé cette expertise sur le dépistage, mais aussi le traitement du trouble alimentaire spécifique à cette clientèle. »
Leur carnet de rendez-vous s’est rempli à la vitesse de l’éclair et elles n’avaient personne vers qui orienter les athlètes en attente. L’idée leur est donc venue de fonder Dare to Fuel Performance, « une plateforme pour éduquer tous les professionnels de la santé, mais aussi du sport ».
« Si tu travailles avec un athlète en développement ou un athlète élite, tu as une responsabilité, un rôle à jouer par rapport à cette problématique-là, parce qu’elle existe, plaide de Macar. On le sait, mais les troubles alimentaires, ça fait peur à tout le monde : médecins, psychologues, entraîneurs. Il faut normaliser le fait que c’est correct comme intervenant ou professionnel d’avoir cette anxiété-là. »
La peur de se tromper, de ruiner une relation de confiance et, surtout, de provoquer un arrêt de l’entraînement est particulièrement évoquée par les entraîneurs.
La ligne entre un vrai trouble alimentaire et une alimentation dysfonctionnelle n’est claire pour personne. Ça contribue au problème.
Alexia de Macar, nutritionniste du sport
La détection précoce est pourtant un facteur clé dans le pronostic de guérison. « Les athlètes pensent que ce n’est qu’un sacrifice normal, souligne la nutritionniste. Ils se disent que la journée où ils vont prendre leur retraite, ça va juste disparaître. Ce n’est pas le cas. Un trouble alimentaire, on a une fenêtre d’un à deux ans pour le traiter facilement. Sinon, ça devient chronique. Les gens sont pris avec ça et ça peut prendre des années de traitement pour s’en sortir. »
Le fait que les athlètes ont « rarement l’air hyper amaigri » contribue à la difficulté du dépistage. Même chose pour le déni, qui est un critère de diagnostic. « Ce n’est pas qu’ils mentent, c’est juste qu’ils pensent réellement qu’ils vont bien. J’ai eu des athlètes qui étaient à l’hôpital avec une fréquence cardiaque de 30 battements par minute qui se disaient : “Je suis encore correct”. »
Si les cas d’abus, d’anxiété et de santé mentale font la manchette ces derniers temps sous le concept parapluie de « sport sécuritaire », les troubles alimentaires restent souvent dans un angle mort, constate Alexia de Macar. Ils sont évoqués du bout des lèvres, les athlètes, souvent retraités, parlent pudiquement de problèmes alimentaires et les articles se concentrent généralement sur les symptômes spectaculaires comme le fait de se faire vomir, note-t-elle.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
« Tout le monde minimise le trouble alimentaire en ce moment. Il faut comprendre que ça ne lâche pas les athlètes, que ça les suit du matin au soir et que ça mine leur vie », soutient la nutritionniste du sport Alexia de Macar.
« Les athlètes qui vivent ça depuis longtemps me disent : j’aurais aimé qu’il soit écrit que j’ai manqué toutes les fêtes d’anniversaire dans ma famille pendant tant d’années à cause de mon trouble alimentaire. Et je ne pourrai jamais retrouver ces moments-là. Il y a aussi tous ces moments où je me suis isolée, où je n’ai partagé aucun repas avec mes coéquipières en camp d’entraînement. »
« Méga tabou » dans le monde du sport, le problème des troubles alimentaires est « grave, mais traitable ». « Tout le monde minimise le trouble alimentaire en ce moment. Il faut comprendre que ça ne lâche pas les athlètes, que ça les suit du matin au soir et que ça mine leur vie. Pour moi, c’est une mission professionnelle, mais personnelle aussi : on voit tellement d’athlètes en détresse. »
Livre, balado, infolettre, conférences : Alexia de Macar et Jodie Richardson ont plein de projets pour faire partager leur expertise unique partout au pays. Les entraîneurs de Sports Québec seront parmi les premiers bénéficiaires.
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