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''La Supply Chain dans l'entreprise est collaborative par définition'' – FAQ Logistique

‘‘La Supply Chain dans l’entreprise est collaborative par définition ’’ F. BAUDELIN, CHRYMELIE
Florence BAUDELIN, Consultant SI – Supply Chain chez ChrymelieAvis d’expert de Florence BAUDELIN, Consultant SI – Supply Chain chez Chrymelie
Avis d’expert soumis dans le cadre du dossier thématique « Optimiser sa supply chain à travers la collaboration ».
La Supply Chain dans l’entreprise est collaborative par définition : un réseau d’acteurs pour concevoir, fabriquer, distribuer des produits ou des services, un objectif commun de performance économique, des échanges physiques, financiers, d’information.
H. KERJEAN | AKANEA
‘‘S’assurer de la pertinence des données collectées ’’
M-L. EXBRAYAT | SIGMA
‘‘ Favoriser le partage de la donnée pour une supply chain collaborative’’
J. BOUR | DDS LOGISTICS
‘‘ La barrière du coût direct vis-à-vis des transporteurs doit être levée ’’
P.MARQUES | A-SIS
‘‘ Ne pas collaborer reviendrait à ne pas pérenniser son activité ’’
A.CAYETANO | S2PWEB et B2PWEB
‘‘ Maîtriser la donnée tel est l’enjeu des acteurs du transport et de la logistique ’’
G.VICOT | ZETES
‘‘ La collaboration pour sortir d’une logique de silos’’
Avec l’objectif de gagner en agilité et de réduire les coûts tout en visant la satisfaction client, la « supply Chain Collaborative » peut s’étendre au-delà des frontières de l’entreprise, lorsque industriel, distributeur, transporteur avec leurs contraintes et exigences spécifiques, vont chercher ensemble des leviers d’optimisation pour un pilotage global des flux et des coûts. C’est une collaboration transversale (ou verticale) qui passe par le décloisonnement des entreprises d’un même écosystème.
Dans le cadre d’une gestion partagée des approvisionnements, pour une Supply Chain à flux tiré, le fournisseur aura la responsabilité d’organiser l’approvisionnement de l’entrepôt ou du point de vente du distributeur avec comme base un contrat logistique et des informations en temps réel sur les ventes et les commandes.
C’est aussi la mutualisation, ou collaboration horizontale, l’association d’organisations indépendantes et parfois même concurrentes, au travers de la mise en commun et de la coordination de ressources, de moyens et d’informations logistiques. (Mutualisation des achats, des zones de stockage, du transport, du savoir-faire, des données de marché…).
Ces entreprises, au même niveau de la chaine logistique (industriels d’un même secteur, groupes de distribution) vont chercher la réduction des coûts logistiques et de l’empreinte environnementale.
C’est le cas du GIE « Chargeurs pointe de Bretagne » qui réunit depuis 7 ans seize industriels, éloignés des principaux flux de transports de marchandises. La mutualisation du transport permet l’économie, chaque année, du chargement de 150 camions tout en assurant des envois quotidiens de lots de plus petite taille vers leurs clients communs.
Quel que soit le schéma de collaboration, les partenariats sont des leviers de création de valeur au sein des Supply Chain.
Plus d’agilité (service client amélioré à moindre coût) grâce à l’implémentation d’une Supply Chain étendue dans un écosystème interactif, reposant sur la collaboration étroite entre l’entreprise et ses partenaires dans une même recherche de productivité.
Avec le partage d’une information fiable, la visibilité sur les ventes, les promotions, les cycles de vie produit, il devient possible d’optimiser la production et adapter les stocks. Les clients disposent en temps réel d’une offre adaptée à leur besoin évolutif. Les coûts de stockage et de gestion des invendus sont baissés.
Avec la mutualisation, le partage des ressources apparait comme une solution pour faire face à la hausse du coût de l’énergie et des transports, la pression concurrentielle, mais aussi à la nécessité d’intégrer des indicateurs de performance sociale et environnementale (développement durable).
Ainsi, un groupement de PME avec le partage d’entrepôt, le co-transport pourra bénéficier des mêmes moyens logistiques que les gros acteurs du marché.
La collaboration va entrainer de gros changements culturels et organisationnels.
À l’intérieur même de l’écosystème qui partage des objectifs d’efficacité et de rentabilité, elle ne se fait pas sans appréhension :
Dans le cadre d’un partenariat entre des entités éventuellement concurrentes, d’autres craintes vont s’ajouter :
Ces projets de transformation de grandes ampleurs nécessitent une vision commune claire, la disponibilité et l’expertise des ressources, un coordinateur garant de la stratégie et des intérêts de chacun, et un pilote des sous-projets informatiques associés.
Les dirigeants des entités partenaires aux vues des intérêts communs ou des besoins logistiques partagés s’entendent sur une interdépendance gagnant-gagnant et valident les règles de collaboration : modalités de prise de décision (S&OP, choix des partenaires, politiques de prix …), partage des risques et des gains.
Il y a souvent le leadership d’un acteur pour porter un tel projet structurant. Un coordinateur tiers comme une société de conseil en Supply Chain va apporter une expertise rassurante pour les différents acteurs. Il va fédérer le projet en proposant la solution optimisée pour tous en termes de risques et de gains.
Il va aider à la définition des règles de collaboration et indicateurs clés de performance, et faciliter le déploiement en coordonnant les actions des différents acteurs en toute transparence.
Ces transformations métiers, ce décloisonnement, ne peuvent se faire sans une remise en question profonde des flux de données et des outils de gestion transverse de l’information.
L’enjeu est d’accélérer, de sécuriser les flux, de partager dans la transparence des informations consolidées pour calculer la performance globalement et permettre des décisions collaboratives rapides.
Les liens entre les acteurs de cette chaine étendue ou de ces nouvelles configurations logistiques vont être concrétisés au travers de processus d’échange d’information automatisés, de systèmes étroitement interconnectés ou partagés, de plateformes de mutualisation.
Ces modèles de logistique collaborative vont s’appuyer sur l’EDI, Internet, les progiciels en mode SaaS, des portails web co-développés et sur les technologies de traçabilité (RFID, géolocalisation), d’intelligence artificielle, de blockchain…
Le cabinet CHRYMELIE peut accompagner ces transformations :
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Florence BAUDELIN, ingénieur de formation, possède une longue expérience dans la réflexion sur les processus Supply Chain et la mise en place d’outils informatiques.

Son parcours, successivement dans le conseil, ou au sein de département Supply Chain ou informatique pour de grands groupes lui a permis d’acquérir une double compétence métiers et SI.

Florence BAUDELIN intervient chez les clients comme référent sur des projets de transformation métier et digitale, en apportant de la valeur aux clients.

Site Internet de Chrymelie : www.chrymelie.fr/
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