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Social. Le conflit entre la direction de l’entreprise Keolis “C mon bus” et ses salariés est « un échec » pour les syndicats. Les discussions n’ont mené à rien, si ce n’est à créer de l’inquiétude quant à l’année à venir. Explications.
« On peut considérer que le processus d’alarme sociale, et les discussions qui en ont suivi sont, malheureusement, un échec. » Le constat est amer pour Claude Dormoy, responsable du service juridique de l’UD CGT, et Pascal Beurné, conducteur titulaire CSE et délégué syndical CGT.
Le conflit social qui oppose depuis l’automne dernier la direction de l’entreprise Keolis “C mon bus” et ses salariés n’ont abouti à aucun changement, « ni aucune ouverture sérieuse sur les deux questions qui étaient avancées », à savoir une meilleure organisation du travail et une revalorisation des salaires.
Pour les deux syndiqués, « c’est un vrai regret, car ce n’est pas comme cela qu’on améliorera le dialogue social. Le préavis arrive à échéance sans possibilité de signer un accord de fin de conflit. Nous avons la conviction que la direction a tout fait pour laisser pourrir les négociations pour créer de la crispation au sein du personnel de l’entreprise ».
Pour expliquer cette latence « délibérée », Pascal Beurné avance l’exemple des NAO, les négociations annuelles obligatoires. « Nous avions des inquiétudes, nous avons maintenant la certitude que cette idée de faire attendre avait une intention. »
Toujours selon lui, la direction contre-argumenterait les revendications salariales par une période et une situation financière compliquée. De ce fait, elle attendrait les accords de revalorisation des NAO et des grilles salariales. « Deux réunions sur ce sujet ont eu lieu et, plutôt que des propositions concrètes, la direction s’est apitoyée sur ses difficultés plutôt que de prendre en considération ses salariés. »
Mais tous deux assurent que rien n’est réglé et que « malgré ce fiasco, le conflit continu ». Un nouveau préavis de grève a été posé le 27 janvier qui courra du 4 février au 4 avril prochains. Les revendications sont les mêmes que l’ancien mouvement. « Les choses peuvent encore changer. Nous avons la volonté de faire bouger les choses. Si on en reste là, cela se fera nécessairement ressentir sur le climat au sein de l’entreprise et sur la motivation des conducteurs. Ces problèmes du quotidien ne pourront pas toujours se régler par des sanctions individuelles. »
Philippe Urli, le directeur de Keolis, se dit « pessimiste » quant à la possibilité de trouver un accord dans les semaines à venir (voir encadré).
Pascal Beurné et Claude Dormoy sont inquiets. Pour eux, ce statut quo ne présage rien de bon, d’autant que l’ambiance au sein de l’entreprise est « plutôt morose » et les absences pour arrêt de travail qui sont plus en plus régulières et de plus en plus longues. À cela s’ajoutera une période d’inquiétude supplémentaire avec une nouvelle contractualisation de la délégation de service public (DSP) avec l’Agglo.
Depuis 5 ans, Keolis avait l’obtention du marché, mais rien ne suppose que l’entreprise obtiendra le prochain contrat en 2023. Le lancement de la procédure d’appel d’offres doit avoir lieu le 1er juillet 2022. « Si un concurrent récupère la DSP, il se peut qu’il doive ajuster ses budgets. La question du licenciement économique se pose », déclare Claude Dormoy. L’annonce s’annonce difficile.
Joffrey Tridon
Philippe Urli, le directeur de Kéolis, confirme bien qu’aucun accord n’a pu être convenu. « Un nouveau préavis est déposé et je suis très pessimiste quant à la possibilité de trouver une entente », explique-t-il. « Cette situation est dommageable pour l’entreprise, pour le service public, et pour le salarié qui ne touche pas de salaire quand il se met en grève. » Pourtant, il affirme avoir avancé un bon nombre de propositions sur l’organisation du travail. « Elles allaient dans leur sens, mais peut-être insuffisantes pour eux. Revoir l’organisation des plannings par exemple est compliqué, car le mécanisme des temps horaire est basé sur les besoins des usagers. »
Sur la question de la revalorisation salariale, le directeur évoque des « exigences complètement démesurées » même s’il trouve « légitime le fait de vouloir gagner plus ». Il avance les moins 20 % de recettes sur les voyageurs qui place ainsi l’entreprise dans une situation plus délicate. Les syndicats demandent une hausse de 16 %, en proposant d’atteindre ce chiffre étape par étape. « Même en procédant de la sorte, je ne pas prendre ces engagements sur plusieurs années, car les appels d’offres concernant la prochaine DSP approchent. J’espère que Keolis sera retenue, mais je ne peux pas être certain que nous le serons », déclare-t-il.
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