La Russie a lancé l'assaut sur l'Ukraine le 24 février à l'aube. Depuis, les sanctions contre le pays de Poutine se multiplient, et les Ukrainiens subissent la guerre, résistant tant bien que mal. Suivez la situation en direct.
Kiev a été ciblée tôt lundi matin par des «attaques de drones kamikazes», a indiqué le chef de cabinet de la présidence ukrainienne.
16.10 Alors que partout l'armée russe est sur un mouvement de repli, Bakhmout est devenue, selon le président ukrainien Zelensky, le point le «plus difficile» pour les forces ukrainiennes
15.10.2022 L’Iran a de nouveau nié avoir fourni à la Russie des armes destinées à être utilisées dans la guerre en Ukraine.
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Au moins 13 personnes, dont trois enfants, sont mortes après le crash lundi d’un avion militaire sur un immeuble d’habitation dans le sud de la Russie, ont annoncé mardi les agences de presse russes, faisant état de la fin des recherches.
«Les sauveteurs ont terminé la fouille des décombres. Au total, 13 personnes sont mortes, dont trois enfants, tandis que 19 personnes ont été blessées», selon le ministère des Situations d’urgence, cité par les agences russes.
«À l’endroit de la chute du Soukhoï 34 dans la cour d’un quartier d’habitation, le carburant de l’avion a pris feu», avait indiqué plus tôt le ministère de la Défense, alors que des images sur les réseaux sociaux filmées par des témoins montraient un gigantesque incendie embrasant un immeuble d’habitation. Le ministère de la Défense a indiqué que les pilotes du bombardier avaient pu s’éjecter. Il s’agissait d’un vol d’entraînement d’après la même source, qui évoque un problème technique.
Le Canada a imposé lundi des sanctions à des journalistes et médias russes ainsi qu’à des acteurs jugés «complices de la désinformation» autour de la guerre en Ukraine, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
«La guerre du régime russe repose sur le mensonge et la tromperie», a déclaré Mélanie Joly, la cheffe de la diplomatie canadienne. «Alors que le nombre de violations des droits de la personne commises par la Russie ne cesse d’augmenter, le Canada prend des mesures pour contrer la propagande qui tente de les excuser», a-t-elle ajouté.
Parmi les cibles des nouvelles sanctions figurent la chaîne de télévision Zvezda, propriété du ministère russe de la Défense, et Dmitry Viktorovich Guberniev, un présentateur de télévision. Mais aussi Vladimir Mashkov, acteur star en Russie, qui est un fervent partisan de Vladimir Poutine et de la guerre en Ukraine.
Cent huit femmes, en grande partie des militaires, ont été libérées de captivité à la faveur d'un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a annoncé lundi un conseiller de la présidence ukrainienne.
«Un nouvel échange à grande échelle de prisonniers de guerre a eu lieu aujourd'hui. Un échange particulièrement émouvant et vraiment spécial: nous avons libéré 108 femmes de captivité», a indiqué Andriï Iermak sur Telegram.
Un avion militaire russe s'est écrasé dans un quartier habité de la ville de Ieïesk, sur les rives de la mer d'Azov, proche de l'Ukraine, selon le ministère de la Défense, cité par les agences russes.
«A l'endroit de la chute du Soukhoï 34 dans la cour d'un quartier d'habitation, le carburant de l'avion a pris feu», précise le ministère, alors que des images sur les réseaux sociaux filmées par des témoins montrent un gigantesque incendie dans un immeuble d'habitation.
Au moins huit personnes ont été tuées dans les multiples frappes russes menées lundi matin sur l'Ukraine, notamment sur la capitale Kiev et la région de Soumy (nord-est), ont annoncé les autorités locales. «Aujourd'hui, à la suite de l'attaque (russe) contre un immeuble résidentiel à Kiev, quatre personnes sont mortes», a indiqué sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky, accompagnant son message de plusieurs photos du bâtiment touché.
De la fumée était visible, ainsi qu'un énorme tas de débris où les pompiers s'affairaient. «Parmi (les personnes tuées) se trouve une jeune famille qui attendait un bébé», a déploré le président.
La journaliste russe Marina Ovsiannikova, assignée à résidence pour avoir dénoncé l'offensive russe en Ukraine, a fui la Russie avec sa fille, a indiqué lundi son avocat à l'AFP.
«Ovsiannikova a quitté la Russie avec sa fille quelques heures après avoir quitté l'appartement où elle était assignée à résidence», a indiqué à l'AFP Dmitri Zakhvatov, précisant que mère et fille se trouvent en Europe. «Elles vont bien, elles attendent de pouvoir s'exprimer publiquement, mais pour l'instant ce n'est pas sûr», a-t-il ajouté.
Cette annonce intervient deux semaines après qu'un avis de recherche à l'encontre de la journaliste de 44 ans a été émis par les autorités russes, laissant entendre qu'elle était en fuite. Inculpée en août pour «diffusion de fausses informations» sur l'armée russe – un crime passible de 10 ans de prison – elle avait été assignée à résidence par un tribunal de Moscou et avait l'interdiction d'utiliser tout moyen de communication.
Mi-mars, quelques jours après le déclenchement de l'offensive en Ukraine, Marina Ovsiannikova avait interrompu le journal télévisé du soir de la grande chaîne russe Pervy Kanal, où elle travaillait comme journaliste depuis près de 20 ans. Elle avait agité en plein direct une pancarte appelant à la fin des combats et les Russes à «ne pas croire la propagande».
Les centres de mobilisation militaires de Moscou, ouverts depuis près d'un mois, vont fermer lundi, a annoncé le maire de la capitale russe, Sergueï Sobianine, estimant que la capitale russe avait mobilisé son quota de réservistes pour combattre en Ukraine.
«Les centres de mobilisation pour les personnes mobilisées ferment le 17 octobre 2022 à 14H00 locales (11H00 GMT)», a indiqué M. Sobianine dans un communiqué, sans donner d'indications sur le nombre de Moscovites mobilisés en près d'un mois.
L'armée russe a assuré lundi avoir atteint toutes ses cibles en Ukraine, après des frappes meurtrières dans la matinée qui ont visé des infrastructures cruciales dans trois régions du pays et provoqué des coupures d'électricité.
«Les forces armées russes ont continué à mener des frappes aériennes et maritimes à longue portée avec des armes de haute précision contre les installations de commandement militaire et de systèmes énergétiques d'Ukraine. Toutes les installations ciblées ont été touchées», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Au moins une femme est morte et trois autres personnes ont été blessées dans une frappe russe, lundi matin, sur un immeuble résidentiel du centre-ville de Kiev, a annoncé le maire de la capitale, Vitali Klitschko.
«Le corps d'une femme sans vie a été retrouvé dans les décombres. (…) Trois blessés sont hospitalisés», a indiqué M. Klitschko, sur les réseaux sociaux, précisant qu'«une autre personne se trouvait encore sous les décombres».
Plusieurs frappes russes ont visé lundi matin, des infrastructures cruciales de trois régions d'Ukraine, dont la capitale Kiev, laissant «des centaines de localités» sans électricité, a annoncé le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, dans la matinée.
«Ce matin, des terroristes russes ont de nouveau attaqué les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, dans trois régions», a-t-il déploré, citant «cinq frappes de drone» sur la capitale Kiev et «des attaques au missile» sur les régions de Dnipropetrovsk (centre-est) et Soumy (nord-est). «Des centaines de localités sont sans électricité», a-t-il ajouté.
L’Ukraine a demandé lundi, l’exclusion de la Russie du G20, à un mois d’un sommet prévu en Indonésie, après les frappes de drones kamikazes sur Kiev, tôt dans la matinée.
«Ceux qui donnent l’ordre d’attaquer les infrastructures critiques (…) et qui organisent une mobilisation générale pour recouvrir la ligne de front de cadavres, ne peuvent pas s’asseoir à la même table que les dirigeants du G20. La Russie doit être exclue», a exhorté sur Twitter, un conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak.
Les frappes russes sur Kiev et d’autres villes d’Ukraine lundi matin «n’arriveront pas à briser» les Ukrainiens, a affirmé le président Volodymyr Zelensky à la suite de plusieurs attaques sur la capitale par des drones kamikazes.
«L’ennemi peut attaquer nos villes, mais ils n’arriveront pas à nous briser», a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a de son côté précisé que deux personnes «étaient toujours sous les décombres» de l’immeuble résidentiel touché dans une zone proche du centre-ville de Kiev.
Kiev, la capitale de l’Ukraine, a été frappée à quatre reprises, lundi matin, lors d’attaques de drones iraniens qui ont endommagé un immeuble résidentiel et ciblé la gare ferroviaire, ont indiqué des reponsables ukrainiens.
«A 9h (8h au Luxembourg), quatre frappes ont été enregistrées à Kiev. Un immeuble résidentiel dans le quartier de Shevchenko a été touché. Nous sommes en train de clarifier les informations concernant des victimes», ont précisé des responsables militaires de la capitale. La direction des services nationaux des chemins de fer avaient auparavant confirmé que des attaques avaient eu lieu «à proximité» de la gare centrale.
Des attaques de «drones kamikazes» ont ciblé, lundi matin, un quartier central de Kiev et plusieurs très fortes explosions ont été entendues, une semaine exactement après une série de frappes russes sur la capitale ukrainienne.
Une série d'explosions ont été entendues successivement vers 6h35, 6h45 et 6h58 (5h35, 5h45 et 5h58 au Luxembourg). Les sirènes d’alerte aérienne avaient retenti peu avant la première explosion.
«La capitale a été attaquée par des drones kamikazes», a indiqué sur Telegram, peu de temps après les explosions, le chef du cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak. Après les premières frappes, un journaliste de l’AFP a vu l’un de ces appareils s’abattre sur un immeuble, alors que deux policiers à genoux tentaient de l’abattre avec leurs armes de service.
De nouveaux bombardements ont touché dimanche la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, faisant au moins quatre blessés, a indiqué le gouverneur, ce type d'incidents s'étant multiplié ces derniers jours.
Sur Telegram, le gouverneur, Viatcheslav Gladkov, a indiqué que trois membres d'une même famille avaient été blessés lors d'un bombardement sur Belgorod, la capitale de la région éponyme. Deux des blessés, touchés par des éclats, ont été hospitalisés.
Alors que partout l'armée russe est sur un mouvement de repli, Bakhmout est devenue, selon le président ukrainien Zelensky, le point le «plus difficile» pour les forces ukrainiennes, qui restent sur ce secteur en position défensive. Les soldats ukrainiens contrôlent toujours la moitié ouest et nord de la ville.
Dans le centre, une ligne de démarcation, marquée par des croisillons de fer et des blocs de béton, a été érigée. A partir de là, c'est le «point zéro», la ligne de front ukrainienne et plus personne ne passe. Derrière, dans le reste de l'agglomération et à sa sortie, c'est la "zone grise", où les combattants russes ou leurs soutiens mènent l'offensive.
Les forces séparatistes de la région de Donetsk, soutenues par la Russie et à la manoeuvre dans cette bataille, ont fait un bond à l'est et au sud, profitant de la proximité de leur base arrière avec la ville de Donetsk à 100 km.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré samedi que la situation sur le terrain militaire était actuellement la «plus difficile» près de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, quelques jours après que les forces prorusses ont annoncé qu’elles se rapprochaient de cette ville.
«Une situation très grave persiste dans les régions de Donetsk et de Lougansk», dans le bassin industriel Donbass, a déclaré Volodymyr Zelensky dans son message quotidien. «Le plus difficile est près de Bakhmout, comme les jours précédents. Nous tenons toujours nos positions», a-t-il ajouté.
Au moins 11 personnes sont mortes samedi et 15 autres ont été blessées lors d'une fusillade sur un terrain militaire russe dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe de la Défense, qui a qualifié l'incident «d'attentat».
Dans un communiqué, cité par les agences de presse russes, le ministère affirme que «deux citoyens» originaires d'ex-URSS ont ouvert le feu avec des armes automatiques lors d'un exercice. «Les deux terroristes ont été abattus lors d'un tir de riposte», ajoute le ministère.
La France va former «jusqu'à 2 000 soldats ukrainiens» sur son sol, a annoncé samedi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, dans un entretien avec le quotidien Le Parisien. Ces militaires «seront affectés dans nos unités pour plusieurs semaines», a-t-il expliqué, soulignant que les formations porteront sur trois niveaux: «la formation généraliste du combattant, ensuite, sur des besoins spécifiques signalés par les Ukrainiens, comme la logistique, et un troisième niveau de formation sur les matériels fournis».
«Nous faisons cela en respectant les règles de droit, sans jamais être dans la cobelligérance car nous ne sommes pas en guerre. Nous aidons un pays qui est en guerre» après l'invasion de la Russie, fait valoir le ministre.
La France va par ailleurs livrer des systèmes de défense antiaériens Crotale à l'Ukraine, a souligné M. Lecornu, précisant une annonce faite en ce sens mercredi par le président Emmanuel Macron.
Le patron de SpaceX Elon Musk a annoncé samedi qu'il continuerait à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, revenant sur ses appels de la veille au gouvernement américain pour qu'il prenne le relais.
«Qu'à cela ne tienne … même si Starlink perd encore de l'argent et que d'autres compagnies reçoivent des milliards de dollars du contribuable, nous allons continuer à financer le gouvernement ukrainien», a tweeté l'homme le plus riche du monde.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, SpaceX y a livré des milliers de terminaux qui permettent d'assurer une connexion à internet grâce à une constellation de satellites formant le réseau Starlink. Quelque 25 000 terminaux ont ainsi été déployés dans le pays à date, selon Elon Musk. Selon le patron de SpaceX, l'opération a déjà coûté 80 millions de dollars à la société et la facture devrait atteindre 100 millions d'ici la fin de l'année.
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