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Souvent critiqué pour ses conditions de travail, comme de nombreux établissements de santé, le CHU d’Angers a pris en juin dernier plusieurs mesures pour « attirer de nouveaux personnels hospitaliers, fidéliser ceux déjà en poste, améliorer la qualité de vie au travail et l’articulation vie personnelle ou encore vie professionnelle », indique le CHU dans un communiqué.
Les personnels paramédicaux et les sages-femmes jusqu’à présent contractuels et occupant des postes vacants de fonctionnaires se voient proposer immédiatement de bénéficier du statut. « Cela commence par une période de stage d’un an, qui aboutit à la titularisation. Les professionnels qui ne souhaiteraient pas bénéficier immédiatement du statut de fonctionnaire peuvent rester contractuels et demander par la suite à en bénéficier. Désormais, les propositions de mises en stage sont faites aux agents au fil de l’eau et non plus par vague comme il était d’usage auparavant. Depuis le début de l’année 2022, ce sont près de 300 stagiairisations qui ont été engagées ou sont en cours », souligne le CHU d’Angers.
« Le traitement des fonctionnaires a été revalorisé à l’échelle nationale à travers les mesures du Ségur de la Santé et via l’augmentation du point d’indice et du salaire minimum », selon le CHU. La direction de l’établissement précise qu’elle a souhaité dès le 1er juillet 2022 « revaloriser le salaire de près de 200 soignants contractuels occupant des emplois de remplacement ».
Jusqu’en 2020, les soignants recrutés pour l’été au CHU d’Angers bénéficiaient d’un premier contrat de 2 mois maximum. « Désormais, les nouveaux agents paramédicaux accueillis à l’occasion d’un remplacement estival bénéficient d’un contrat d’au moins 6 mois », affirme le CHU.
À la suite d’un accord local, signé entre le CHU et deux organisations syndicales (CFTC et CFDT), les équipes hospitalières dédiées aux remplacements vont être renforcées de trente postes supplémentaires.
« L’objectif n’est plus seulement de répondre au remplacement des absences inopinées, il s’agit aussi de faciliter les départs en formation, les temps de tutorat ou d’acquisition de compétences particulièrement techniques. Le recours aux heures supplémentaires a en parallèle été amélioré, pour éviter les appels sur repos et ne solliciter que les infirmiers, aides-soignants, et agents de service hospitaliers qui se déclarent volontaires et disponibles pour faire des heures supplémentaires », détaille le CHU d’Angers.
« Autre mesure relative à la fidélisation des soignants : offrir aux hospitaliers une évolution de carrière au CHU. La Direction du CHU d’Angers applique une politique volontariste en la matière puisque 55% du budget de formation de l’établissement est consacré à la promotion professionnelle », conclut l’établissement de santé.
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