Si les boutiques physiques ont l’avantage de conserver les liens sociaux, elles sont, pour la plupart aujourd’hui, associées à un site de vente en ligne, accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 dans le monde entier. Ce qui, évidemment, permet de toucher un plus large public ! Mais, comment créer une boutique en ligne ? Quelles sont les obligations à respecter ? Voici les grands principes de la création d’une boutique en ligne.
La première des choses à savoir, c’est que vous aurez besoin d’aide et des connaissances des pouvoirs publics.
Pour créer votre site de vente en ligne, tout va dépendre si vous visez une clientèle de professionnels (artisans, usines) que l’on appelle BtoB ou des particuliers que l’on appelle BtoC. Cela va aussi dépendre du budget que vous pouvez consacrer à la création de votre boutique en ligne, du temps que vous avez pour la gérer, et des services que vous souhaitez proposer !
Pour créer une boutique en ligne qui vous permettra de vendre à des particuliers, il existe trois solutions.
Vous pouvez également créer votre site internet grâce à un CMS ou gestion de contenu avec des codes sources disponibles pour le public (Open Source). Cela nécessite évidemment de nombreuses connaissances techniques et des heures de travail, comme de gérer vous-même l’hébergement de votre site Internet.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle que « La création d’un site est une étape très technique. Il peut donc être utile de recourir à un professionnel qui maîtrisera la réalisation et la mise en ligne du site. ». Et, comme dans tous les domaines commerciaux, il y a certaines précautions à prendre pour éviter les arnaques ou payer pour un site qui ne sera pas géré de manière optimale. Il faudra ainsi, dans un premier temps, vous assurer d’avoir un accès à la mise à jour de votre site, et/ou à l’ajout d’animation, d’offres promotionnelles, sans nécessairement faire appel à votre prestataire. Grâce à un prestataire, vous lui concédez également les droits d’auteur de votre site Internet. En effet, en France, la conception d’un site Web est reconnue comme une œuvre protégée par des droits d’auteur… Il vaut mieux alors demander la « cession des droits d’auteur » pour l’ensemble du site et pour une durée indéterminée, cela vous permettra de garder la main sur votre site, et sur les produits que vous proposez.
Si les produits présentés ont déjà un nom commercial, et que vous avez donc déposé le nom, la question ne se pose pas, votre site portera le nom de votre marque… En revanche, si vous créez un site internet généraliste de vente de vêtements, par exemple, il faudra vous assurer avant tout que le nom n’existe pas déjà et acheter « un nom de domaine » via un bureau d’enregistrement. Vous pouvez d’ailleurs vérifier que le nom que vous avez choisi n’existe pas via l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic), qui recommande de déposer le nom de domaine dans le pays visé par le site d’e-commerce, donc .fr pour la France, ou .com qui est l’extension générique. Ensuite, il faudra vous assurer que le contact soit bien associé à votre nom de domaine, notamment dans le cas d’un achat par un prestataire. Si ce n’est pas le cas, et que le prestataire est peu scrupuleux, il pourrait alors vous demander de l’argent pour vous revendre votre nom de domaine !
Les mentions suivantes sont obligatoires sur tout site d’e-commerce français, et assurent la garantie pour le vendeur, comme pour le client.
Encore une fois, tout va dépendre du public visé, national ou international… Le principal étant de proposer des solutions rassurantes, simples et avec une sécurité qui minimisera les risques de fraude pour vos clients.
Et bien entendu, Quels que soient les revenus dégagés par votre site d’e-commerce, il faudra penser à les déclarer sur votre prochaine déclaration d’impôts sur le revenu, payer la cotisation foncière aux entreprises et vous acquittez de l’URSAFF.
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