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Moi, chômeuse longue durée : « Avec 500 euros par mois, on vit comme un rat » – L'Obs

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Michelle C. est au chômage depuis décembre 2020. Après avoir fermé son cabinet d’orthophoniste, dans la campagne près de Villeneuve-d’Ascq, elle a réalisé deux formations qu’elle tente de faire fructifier en trouvant un emploi dans le social.
Ils sont professeurs, avocats, intermittents du spectacle, agriculteurs… Après deux ans de pandémie, une nouvelle réforme ou une crise économique, en quoi leur quotidien professionnel a-t-il changé ? Comment, aujourd’hui, ces femmes et ces hommes aimeraient exercer leur métier ? A quelques semaines de l’élection présidentielle, « l’Obs » leur donne la parole.
En référence à l’anaphore utilisée par François Hollande pendant l’entre-deux-tours de l’élection en 2012, cette série d’articles souhaite interpeller les candidats et candidates sur la réalité de ces professions.
Quand on l’appelle, Michelle C. décroche immédiatement. Très vite, elle se met à parler et on sent qu’elle a préparé ce qu’elle voulait nous dire : « Alors, mon histoire… », commence-t-elle. Michelle tourne beaucoup de choses en dérision et rigole énormément. Mais cela n’enlève rien à la dureté de ce qu’elle raconte. Elle habite à la campagne, près de Villeneuve-d’Ascq, dans le Nord, et à 57 ans, elle a déjà eu plusieurs vies. La dernière, depuis décembre 2020, est celle du chômage. « Mon parcours est en montagnes russes. Là, je suis au creux de la vague », résume-t-elle. Comme pour beaucoup, c’est une succession de problèmes qui l’a conduite à cette situation. « D’abord tu divorces, et après, tu changes de métier… », ironise-t-elle. Une séparation difficile, qui l’a éloignée de ses enfants, l’a ainsi poussée à suivre ses envies.
« J’ai eu une première vie professionnelle en tant qu’orthophoniste libérale pendant quasi vingt-cinq ans. » Un métier où elle s’est épanouie, avant d’être lassée par le manque de temps passé avec ses jeunes patients, les injonctions de la Sécurité sociale et les parents démissionnaires. « J’ai eu envie d’ouvrir mon horizon, parce que je me sentais un peu à l’étroit dans mon petit cabinet, toute seule. » Après avoir arrêté les consultations, elle se retrouve sans revenus. Cela s’ajoutant à des problèmes liés à son divorce, elle n’a plus les moyens de payer son loyer et finit par dormir dans son cabinet. Il lui faut alors retrouver un travail qui puisse correspondre à ses envies.
Depuis toujours engagée dans le secteur associatif, Michelle a la fibre sociale chevillée au corps. Mais un bilan de compétences fait ressortir son appétence pour l’organisation d’événements. Elle se lance alors dans une formation de management de l’événementiel qui n’aboutit pas professionnellement. Elle décroche finalement un CDD dans une association pour mobiliser des entreprises qui aideront des jeunes à s’insérer dans la vie active. Triste ironie de l’histoire : Michelle fait si bien son travail que son contrat n’est pas renouvelé, sa mission étant plus qu’accomplie. Peu importe. Pour elle, cette expérience lui a redonné ce « goût du social » qu’elle avait un peu perdu. « J’étais fatiguée d’aider les autres, mais on ne se refait pas. »
Elle décide de continuer coûte que coûte dans le social. Après un an de recherche d’emploi, en vain, elle s’engage par le biais de Pôle emploi dans une nouvelle formation de deux ans pour être cheffe de service éducatif. Si cet enseignement peut être assuré gratuitement dans un cursus universitaire, ce qu’elle ignorait alors, « les écoles de travailleurs sociaux proposées sont des écoles privées », donc payantes. Facture : 6 500 euros, qu’elle réussit à faire financer par la région des Hauts-de-France.
Diplômée depuis un an, Michelle n’a toujours pas retrouvé de travail depuis. Même si elle se fait aider par les bénévoles de l’association Solidarités nouvelles face au chômage, notamment pour l’envoi de CV et de lettres de motivations, les entretiens s’enchaînent sans retours positifs. Une frustration pour cette femme dévouée, qui n’attend que de pouvoir travailler sur le terrain au plus près des publics. Son âge et ses compétences, qui demandent une rémunération proportionnée, ne lui ont jamais permis de trouver un emploi où mettre à profit ses diplômes et son expérience, estime-t-elle.
Si les journées sont longues à chercher une opportunité de travail, ses réserves financières en baisse ajoutent une pression supplémentaire. Michelle a épuisé ses droits à l’indemnisation chômage pendant sa formation et n’a pas le droit au RSA. Aujourd’hui, elle occupe une partie de la maison familiale et dispose d’un revenu de 500 euros par mois, assuré par la location de l’autre partie, qui était son ancien cabinet d’orthophoniste. Quand on lui demande comment elle se débrouille avec cette somme, sa réponse est directe : « On vit comme un rat. » Mais, même si l’augmentation du gaz la pénalise encore plus, elle refuse de s’apitoyer sur son sort. Elle ajoute très vite n’avoir jamais été « consumériste » et explique profiter de l’offre culturelle pas chère ou gratuite de Lille.
En plus des difficultés financières, Michelle subit le jugement et la dévalorisation permanente de certains de ses proches et des professionnels qu’elle rencontre. On lui reproche d’avoir abandonné son « beau métier » d’orthophoniste alors qu’elle gagnait bien sa vie. « Le milieu du social est très fermé et j’ai le sentiment de ne pas être la bienvenue », explique-t-elle. Lors d’entretiens d’embauche, elle a le sentiment d’être traitée tantôt comme « une gamine qui sort du bac et qui veut s’émanciper », tantôt comme une « vieille » qui « n’a rien à faire là ». Une succession d’humiliations qui lui donne la boule au ventre et lui fait perdre toute confiance en elle. Elle a suivi une psychothérapie. « Mais à 60 euros la séance, j’ai laissé tomber », admet-elle.
Malgré tout, il est hors de question pour Michelle de reprendre son emploi d’orthophoniste. « Quand on travaille avec de l’humain, il faut être à 100 %, sinon on ne fait pas bien son travail », justifie-t-elle. Alors, elle commence à penser à se fixer une date limite pour trouver un emploi dans le social comme elle le souhaite. Et réfléchit à lancer une épicerie itinérante ou prendre un « emploi alimentaire ». Une course contre la montre qui, à 57 ans, devient de plus en plus effrénée : « J’ai encore 60 trimestres à travailler avant d’avoir ma retraite d’indépendant qui est comme peau de chagrin. » Elle a compté qu’elle devait travailler encore au moins dix ans.
Quand on lui parle de la retraite à 60 ans proposée par Jean-Luc Mélenchon, elle dénonce une proposition « démagogique ». Et pourtant, à l’élection présidentielle, elle votera pour le chef de file de La France insoumise au premier tour. Si elle ne pensait pas un jour déposer un bulletin pour celui dont elle goûte peu la personnalité, elle justifie son choix car « c’est celui qui a le plus de chance à gauche d’arriver au deuxième tour ».
Un vote « par défaut » pour Michelle qui se revendique de gauche avec une sensibilité « sociale et écologiste ». Quand on lui demande ce qu’elle attend de cette élection, elle répond : « De la sérénité. » La démolition « voulue » des secteurs de la santé et de l’éducation l’inquiète. Elle souhaiterait une meilleure démocratie où la parole de tous serait prise en considération pour profiter de « l’intelligence collective ».
Le lendemain de notre discussion, nous recevons un message à 7 heures du matin. Elle y précise que ses revenus, il y a dix ans, en couple avec trois enfants, étaient de 6 000 euros par mois. Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, je songe à vendre [ma] maison et à vendre ma voiture. »
Elle n’arrive pas à trouver un taf après sa formation ? Elle a un sacré plan b: Elle est orthophoniste de métier ? Plutôt que de se retrouver avec 500€ elle rouvre un cabinet d’orthophonie et va remplir son agenda en 2 jours…
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C’est une blague !! Dans quelle vie on quitte tout sans se soucier de comment on va vivre ensuite ?? Même si Mme ne trouve pas dans la branche qu’elle souhaite, rien de ne l’empêche de trouver un travail alimentaire tout en poursuivant ses recherches … comme tout le monde en fait … Je ne comprends même pas comment on peut écrire une article pour la mettre en avant alors qu’elle peut très bien s’en sortir seule. Soit elle n’est pas aux abois et a de l’argent de côté pour vivre, soit elle est tout simplement feignante et préfère vivre avec peu que de se bouger les fesses. Voilà un exemple typique montrant le gaspillage de l’argent publique !

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