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• GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO
1. Le « jeu de la gratitude »
Exprimer sa gratitude est la meilleure façon d’être heureux. Chaque vendredi, nous nous réunissons en famille chez mes parents. Avant de commencer le repas, chacun exprime sa reconnaissance pour quelque chose qui lui est arrivé dans la semaine, du gamin de 3 ans à la grand-mère. La dernière fois, ma mère a parlé d’une jeune femme de 20 ans rencontrée au supermarché. En faisant la queue chez le boucher, elle a entamé une aimable conversation avec une personne âgée, puis elle a fait passer quelqu’un devant elle, elle a remercié la caissière et lui a souhaité bon courage. Elle n’a rien fait d’extraordinaire : elle a juste choisi de donner son sourire et en a fait fleurir plusieurs en l’espace de dix minutes. La bonté est contagieuse. La gratitude rend plus heureux, plus généreux, plus optimiste.
D’autres pratiques contribuent au bonheur. Elles sont simples, connues, mais toute la difficulté réside dans le fait de les mettre en pratique. Ainsi, nous avons besoin de faire de l’exercice physique, à raison de trente minutes, trois fois par semaine. Introduisons dans notre emploi du temps des plages pour marcher, faire un jogging et encore mieux : danser !
La méditation quotidienne ouvre aux émotions positives et rend plus résistant aux pensées négatives. Des recherches montrent aussi que les personnes qui ont la foi sont heureuses, car elles cultivent la gratitude, le partage communautaire et trouvent une signification globale à leur vie. Enfin, notre posture et notre respiration comptent aussi beaucoup dans notre façon d’appréhender la vie, de nous affirmer, de diminuer notre stress et de favoriser notre créativité.
Le bonheur naît du temps de qualité que nous passons avec des personnes que nous chérissons. Prenons le temps de vivre des « micromoments d’amour » quotidiens. Chaque fois que nous sourions, que nous exprimons de l’intérêt, que nous introduisons des actes de gentillesse à l’égard de nos enfants par exemple, nous nourrissons l’estime d’eux-mêmes.
À chaque fois, notre physiologie se modifie. Nous avons besoin de piqûres de rappel, et pourquoi pas d’inventer un rituel pour nous y aider. Il y a quelque temps, par exemple, j’avais beaucoup de travail, j’étais stressé, et j’ai été un peu dur avec mes enfants. J’ai alors décidé de porter sur moi un objet très personnel pour me souvenir d’être davantage « léger » avec eux, dans mes relations, mais aussi au travail.
Spontanément, en tant que parents, nous cherchons à éviter à nos enfants d’avoir de la peine. C’est une erreur. À 3 ans, notre fils aîné David ne quittait pas une figurine de Spider-Man. Un jour, arrivés au 9e étage de notre immeuble, elle est tombée dans l’interstice de l’ascenseur. Impossible de la récupérer. David était désespéré.
J’allais le consoler, lui promettre de lui en racheter une, plusieurs, même – elle coûtait 2 euros ! Mon épouse m’en a empêché et m’a glissé : « Ne le prive pas de cette occasion d’apprendre et de grandir dans l’épreuve. » Dans les pays développés, nous devons éviter ce piège de consoler l’enfant par la consommation. Évitons de surprotéger nos enfants. Les personnes les plus heureuses ont appris à mobiliser leurs ressources intérieures face à la difficulté, afin de la surmonter.
L’enthousiasme, engrais du cerveau
« Des découvertes scientifiques ont montré que notre cerveau se développe en fonction de l’usage que l’on en fait, explique André Stern, instigateur du mouvement Pour une écologie de l’éducation et de l’enfance. Et il existe un engrais pour favoriser son développement : l’enthousiasme. Une “tempête d’enthousiasme” se déclenche dans le cerveau de l’enfant toutes les trois minutes en moyenne. Adulte, cette poussée arrive deux à trois fois… par an. Or, l’enthousiasme est la seule ressource illimitée sur terre ! » Seulement, trop souvent, l’enthousiasme se heurte à un “ Oui, mais…” Combien de fois l’entendons-nous, cette objection qui consiste à chercher ce qui va rendre impossible notre idée, notre projet, notre désir ? La preuve avec cet exercice. « Vous avez une minute pour enregistrer tout ce qui est rouge autour de vous. Vite, vite, dans une minute je vous interroge. Stop ! Fermez les yeux et maintenant, dites-moi… tout ce que vous avez remarqué de bleu autour de vous. » Dans la vie, c’est pareil : quand on cherche le rouge, on ne voit pas le bleu. Autrement dit, il faut vouloir regarder le positif pour le voir. Sinon, on peut passer toute sa vie sans être conscient de son existence.
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