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Cardiophobie : la peur des maladies du cœur – InformationHospitaliere.com

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La cardiophobie est la peur de mourir de façon imminente d’un arrêt cardiaque. Il s’agit aussi d’une phobie particulière, qui amène toutes les personnes qui en souffrent à éprouver de la peur pour toutes les maladies cardiaques. La cardiophobie est classée dans la catégorie des nosophobies, représentant la peur de tomber gravement malade et d’en mourir.
Autant les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires que celles en parfaite santé ont des risques de développer cette phobie. Quels sont les facteurs de déclenchement de la cardiophobie, ses symptômes et traitements ?
Sommaire de l'article
Aussi appelée cardionévrose, la cardiophobie se définit comme une peur excessive et inexpliquée des maladies cardiaques. À l’image de toutes les phobies, la cardiophobie est une peur irrationnelle, souvent sans cause apparente, mais qui suscite chez le patient un sentiment d’angoisse et d’anxiété extrême.
Une personne en parfaite santé, avec de l’énergie et de la force peut être exposée à cette peur, au même titre qu’une personne atteinte d’une maladie cardiovasculaire donnée.
La plupart des personnes atteintes de la cardiophobie se mettent dans des états de peur et de stress, lorsqu’elles ressentent des douleurs ou de l’inconfort dans la zone du cœur. Elles se persuadent alors qu’elles souffrent d’un trouble physiologique et qu’elles mouraient si elles ne sont pas rapidement hospitalisées.
En réalité, ces personnes n’ont généralement aucune maladie du cœur. Leur état est la conséquence de leur état émotionnel instable, sur lequel elles n’arrivent plus à avoir aucun contrôle.
Le cardiophobe porte une attention particulière à tous les évènements, même les plus banals de son quotidien. Il mesure de façon permanente son pouls, et évite dans la mesure du possible, d’être exposé à des nouvelles choquantes. Le patient atteint de cardiophobie reste très attentif au moindre changement de son état de santé.
Pour se préserver des sensations fortes que pourraient engendrer les interactions avec d’autres personnes, le cardiophobe peut même s’interdire de sortir et de fréquenter d’autres personnes.
Les hommes d’âge moyen sont, selon de nombreuses statistiques, les plus nombreux à développer cette peur des maladies cardiaques. En effet, ces derniers ont de fortes chances d’être sujets à des crises d’excitation, pouvant être à l’origine de sensations négatives.
Un cardiophobe consultera immédiatement un médecin, lorsqu’il ressent la moindre activité inhabituelle du muscle cardiaque. Par ailleurs, les résultats positifs des divers examens pratiqués ne le satisfassent jamais. Il reste persuadé de la présence d’un problème, et est effrayé à l’idée que cela puisse le conduire à une mort certaine. Il s’adresse alors à un autre spécialiste, espérant qu’on puisse lui détecter un dysfonctionnement au niveau du cœur.
Une crise de cardiophobie peut durer quelques minutes ou plus. Le sujet est continuellement exposé à des pensées négatives liées à la peur de subir un arrêt cardiaque. Les cas les plus graves de crise cardiophobe peuvent durer jusqu’à quelques jours.
Le soulagement et les pensées positives sont une des seules choses qui peuvent permettre de calmer la crise du patient. À un moment donné de la crise, il se calme et devient réceptif à toute recommandation de son entourage.
Le patient fait alors preuve d’une extrême concentration, sur ses sentiments qu’il est prêt à partager pour retrouver son état stable. Il faut toutefois préciser que cet état de calme n’est observable que chez les patients qui ont bien conscience du fait qu’ils sont atteints de la peur des maladies cardiaques.
Pendant une crise cardiaque, le sujet peut restreindre de façon abusive son activité physique. Il peut décider de ne plus sortir de son lit, de peur d’avoir une crise cardiaque.
Lorsqu’il arrivera à sortir de son lit, il n’osera pas poser le moindre pas dans la rue. Ses pensées reviennent continuellement au déroulement de la situation, si jamais il s’agit une attaque cardiaque. Cette crise et la cardiophobie en général font perdre au sujet toute sa vie sociale. Il s’éloigne de ses proches, se refuse toutes relations, pour éviter toutes atteintes cardiaques éventuelles.
Durant la crise, le patient subit des fièvres importantes. Il transpire beaucoup, et n’arrive plus à respirer correctement. L’entièreté de son corps et particulièrement les mains, tremblent continuellement.
La peau du patient devient rouge pendant la crise de cardiophobie. Dans sa tête, il n’y a que des pensées de mort imminente. Il est également sujet à des tourments, des vomissements et dans certains cas, de la diarrhée et des pertes de conscience.
La cardiophobie peut être due à de nombreux facteurs.Du profil psychologique du patient à l’environnement de ce dernier, les causes peuvent être diverses. Petit tour d’horizon de certaines de ces causes.
L’hypocondrie est une maladie mentale, qui amène son sujet à être convaincu qu’il est en phase terminale d’une maladie cardiaque. De ce fait, il se rend très souvent chez un médecin pour se plaindre de problèmes de santé. Et même quand les résultats des diagnostics indiquent qu’il va bien, il n’en est pas rassuré.
Le sujet hypocondriaque est en forme physiquement. Mais, sa santé mentale n’est plus que le reflet d’elle même. Son esprit dérangé lui invente toutes sortes de maladies dangereuses et le convainc de leur présence. La situation est encore plus grave, quand le patient présente parfois des symptômes caractéristiques de la maladie dont il prétend souffrir.
L’hypocondrie est généralement le signe que le patient a besoin d’attention, et qu’il essaie peut-être d’obtenir une affection qu’il n’a pas eu durant son enfance. C’est une situation courante, qui est directement liée au fait que les parents n’accordent pas assez de temps et d’affection aux enfants dans les bons moments. Il se produit alors l’hypocondrie, qui visiblement conduit à la cardiophobie.
La personnalité représente une réelle cause de la cardiophobie. La majorité des personnes atteintes de cette phobie ont une nature impressionnante, mais surtout effrayante. Elles peuvent demander à ce qu’on les hospitalise sans aucune raison apparente. Leur peur est tellement forte, qu’elles sont prêtes à tout pour trouver les symptômes de la maladie elles-mêmes.
Apprendre la mort d’une personne proche ou même d’un inconnu peut représenter une source de stress et d’angoisse pour de nombreuses personnes. Ce genre de nouvelle désoriente tellement certains, que cela conduit au déclenchement de la cardiophobie.
La mort ou d’autres situations du même ordre constituent une source de traumatismes psychologiques, amenant le cardiophobe à se rendre compte à quel point l‘être humain est vulnérable et que son cœur pourrait s’arrêter de battre à tout moment.
La situation est encore plus grave lorsque la mort du proche ou de l’inconnu est déclenchée par une crise cardiaque. Le patient fait alors un rapprochement entre cette mort et sa situation. Il se projette du coup dans ce type de mort, et commence à développer une peur excessive pour toutes les maladies du cœur.
Le fait de passer de longues durées sous tensions nerveuses à cause du travail ou d’émotions inhabituelles, représente un risque non négligeable de déclenchement de la cardiophobie.  Cela s’explique par le fait que, le sujet perde pratiquement toute sa personnalité et que l’intégralité de son énergie serve à lutter contre son anxiété.
Le stress, en plus de conduire à la peur des maladies cardiaques, peut aussi être la source de déclenchement de maladies chroniques. Les points faibles de l’organisme commencent à se faire sentir. Le patient se retrouve alors dans un état permanent d’angoisse et d’anxiété. De ce fait, la moindre douleur à la poitrine lui apparaît comme le signe d’une maladie cardiaque.
Il faut aussi noter que, les cas de maladies cardiaques antérieures constituent aussi un facteur important pouvant amener une peur de ces maladies. Bien que le patient ait été soigné pour sa maladie précédente, il continue à émettre des soupçons sur le fait que la maladie persiste. Il commence alors à mettre en place des stratégies, pour déterminer des éventuelles anomalies de fonctionnement du muscle cardiaque.
Les personnes atteintes de cardiophobie développent souvent certains tics ou comportements pour contrôler leur état cardiaque. Le problème est que ces comportements aggravent leur situation, sans qu’elles ne s’en rendent comptent. Voici certains de ces comportements.
C’est très certainement la première chose que se résout à faire un cardiophobe. Les battements de son cœur deviennent un objet d’obsession constante. Aussi bien la tachycardie (rythme cardiaque trop élevé) que la bradycardie (rythme cardiaque trop faible), le rendent inquiet. Même les plus petites douleurs à la poitrine sont sources d’inquiétudes pour le cardiophobe.
Il s’agit d’un comportement à éviter absolument en cas de cardiophobie. En effet, plus on essaie de contrôler son rythme cardiaque, plus on en perd le contrôle. Le fonctionnement du cœur est alors altéré, et le sujet se retrouve dans un état d’angoisse et d’anxiété permanente.
Mesure de la pression artérielle, électrocardiogramme, le cardiophobe demande plusieurs analyses et interventions dans le seul but de se rassurer. Il croit à tort que les résultats de ces examens pourraient l’aider à aller mieux.
Ce qu’il faut savoir, c’est que lorsque l’on souffre de la phobie des maladies cardiaques, aucun résultat d’analyse ne convainc vraiment. Au lieu donc d’apaiser le patient, ces examens peuvent au contraire augmenter son anxiété et son angoisse.
Quant à l’utilisation d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs, elle peut, certes, servir à diminuer l’intensité des crises d’angoisse et d’anxiété. Mais, toujours est-il que ces produits n’ont absolument aucun effet sur l’état phobique du patient. Il est alors impératif de s’en passer.
En tant que phobie, la peur des maladies cardiaques peut être extrêmement difficile à diagnostiquer. Il existe cependant des tests qui permettent de détecter cette phobie chez un patient.
D’abord, on évalue la cardiophobie sur la base du nombre d’examens demandés par le patient et sur la fréquence de ces derniers. Ces examens couvrent majoritairement l’échographie du cœur, l’électrothérapie et les différents examens associés. Il faut aussi évoquer l’ergométrie du vélo, un examen permettant de détecter les réactions du cœur face à certaines situations de stress, ou à la prise de certains médicaments injectés dans la veine.
Étant donné que le cardiophobe peut demander différents examens dans plusieurs hôpitaux, les amis et la famille proche sont les plus à même de découvrir cette phobie. Il est alors recommandé de rester très attentif au comportement de son entourage, surtout pour ceux qui ont un antécédent de maladies cardiaques.
Lorsqu’il est question des phobies, trouver un traitement est toujours une rude épreuve. La cardiophobie n’échappe pas à cette règle.
La meilleure façon de combattre la peur des maladies cardiaques est de faire un travail sur soi-même.
Il est principalement question pour le patient, d’essayer d’identifier les réelles causes de sa peur et de trouver un moyen de les surmonter. Il est aussi possible d’opter pour des thérapies de la parole. Il s’agit en effet de séances d’échanges au cours desquelles, le patient parle de ses peurs et de ses plus profondes inquiétudes à un professionnel qui pourra l’aider à les surmonter.
Les thérapies de la parole peuvent prendre diverses formes. Mais, elles visent toutes à offrir au patient un cadre dans lequel il peut s’exprimer librement sans avoir peur des jugements. C’est aussi pour ce dernier, un excellent moyen d’apprendre à se connaître et à identifier les différents mécanismes qui déclenchent en lui la peur des maladies cardiaques.
Par ailleurs, on distingue aussi les thérapies cognitivo-comportementales, qui peuvent également servir à la lutte contre la peur des maladies cardiaques. Le but principal de ces thérapies est d’aider le patient à mettre en place des stratégies ou des comportements qui pourraient lui permettre de surmonter sa phobie.
Pour ce qui est de l’utilisation des médicaments, on ne doit jamais y recourir sans l’avis d’un médecin. D’ailleurs, les médicaments sont très peu recommandés dans le traitement d’une phobie. La raison est simple : leur effet est passager et ils n’assurent en aucun cas une guérison.
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