https://arab.news/rtjs6
DEAUVILLE : Treize films en compétition, des stars et des avant-premières très attendues dont un biopic sur le poète canadien décédé Leonard Cohen: la 48e édition du festival du cinéma américain de Deauville s’ouvre vendredi avec, à la tête du jury, le réalisateur Arnaud Desplechin.
Fidèle à son ADN de défricheur de jeunes talents, le festival, qui se tient jusqu’au 11 septembre, revient avec une édition faisant la part belle aux jeunes cinéastes: huit films sur les treize en compétition sont des premiers opus.
Parmi eux, plusieurs pépites déjà repérées dans les différentes sections du Festival de Cannes, comme «War Pony» de Gina Gammell et Riley Keough, la petite-fille d’Elvis Presley ou «Aftersun», de la réalisatrice Charlotte Wells.
A noter aussi la présence de «The Silent Twins» de la Polonaise Agnieszka Smoczynska. Inspiré de faits réels, le film raconte l’histoire de jumelles qui refusèrent de communiquer avec le monde extérieur.
Pour la soirée d’ouverture, aux alentours de 19H30, les organisateurs misent sur Elizabeth Banks et Sigourney Weaver à l’affiche de «Call Jane», film sur l’IVG signé Phyllis Nagy (scénariste du film «Carol»- 2015).
A la tête du jury, le réalisateur Arnaud Desplechin, dont le dernier film «Frère et soeur» avait été présenté en compétition au Festival de Cannes.
Parmi les événements attendus, il faudra compter sur le film «Blonde», biopic sur la vie de Marilyn Monroe. Il sera présenté le 9 septembre, en présence de son réalisateur, Andrew Dominik («L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford», 2007) et son actrice principale, la Cubaine et ex-James Bond Girl, Ana de Armas.
Le film, qui sortira le 28 septembre sur Netflix, est dans la course au Lion d’Or à la Mostra de Venise, où il sera officiellement projeté le 8 septembre.
Du côté des documentaires, section toujours très fournie à Deauville, un film retient toutes les attentions: celui consacré au poète canadien Leonard Cohen, décédé en 2016 à l’âge de 82 ans.
Intitulé «Hallelujah, les mots de Leonard Cohen», il est signé Dan Geller et Dayna Goldfine et revient, à travers la chanson culte «Hallelujah», sur la vie de cet artiste incontournable.
Si la dose de glamour du festival sera sans conteste assurée par Ana de Armas, la venue de l’acteur devenu réalisateur Jesse Eisenberg («The Social Network», 2010), qui présentera «When You Finish Saving The World», promet elle aussi un moment fort.
Tout comme la projection, en clôture du festival, du nouveau long-métrage de l’actrice américaine Olivia Wilde, «Don’t Worry Darling» avec Florence Pugh et la superstar de la pop Harry Styles.
https://arab.news/jrhar
PARIS : Encensé pour ses performances vocales des débuts, Tamino, artiste belgo-égyptien, revient dans un registre plus feutré, entre pop et oud, cet “instrument de l’âme”, dans un album où on croise Angèle et Colin Greenwood (Radiohead).
Son premier disque “Amir” (2018), et notamment la chanson “Habibi”, lui ont valu des comparaisons flatteuses avec la voix de Jeff Buckley et ouvert les portes d’une carrière internationale.
Au moment de la sortie (le 23 septembre) de “Sahar” (“Juste avant l’aube”, en arabe), le jeune homme de 25 ans, qui chante en anglais, se trouve d’ailleurs en tournée entre le Canada et les Etats-Unis. Sa tournée européenne qui débute en novembre affiche déjà complet à Paris, Cologne, Berlin, Amsterdam, Bruxelles et une nouvelle date a été ajoutée à Londres.
Tamino ouvre son concert avec une de ses nouvelles chansons, “A drop of blood”, en s’accompagnant à l’oud, ce luth oriental, “instrument de l’âme” comme il le décrit. L’instrument était déjà présent dans son premier disque, mais joué par un autre musicien. Cette fois, il l’a fait sien. On peut le voir en jouer dans le clip de “The first disciple”.
«Introspectif»
“Du plus loin que je me souvienne, il y a toujours eu un oud pas loin”, confie-t-il à l’AFP, depuis Toronto (Canada) en visio-conférence. “Mes parents ont divorcé quand j’avais 3 ans, et je n’ai pas vu mon père pendant longtemps, mais il avait laissé un oud, dont un bout était cassé, dans la pièce du piano chez mes grand-parents à Anvers”, en Belgique, ville où il réside toujours.
“J’ai commencé à en jouer il y a quelques années et pour ‘Sahar’ je me sentais confiant pour en jouer moi-même sur le disque. L’oud me sert maintenant pour écrire des chansons, faire des arrangements, c’est l’instrument dont j’ai le plus joué ces dernières années”, poursuit celui qui maîtrise aussi piano et guitare.
“Sahar”, envoûtant, marque un premier tournant, loin des envolées vocales du premier album. “Ce n’est pas un choix réfléchi, ce sont les chansons qui ont conduit à leur interprétation, et ça correspond à l’album, introspectif, qui n’est pas celui des grandes émotions adolescentes à la source de ‘Amir'”.
Sa voix se marie par ailleurs parfaitement avec celle d’une autre star Belge, Angèle, sur “Sunflower”. Leurs parcours se ressemblent, quasi-parallèles. En 2018, Tamino, petit fils du chanteur égyptien Moharram Fouad, et Angèle, fille du chanteur belge Marka, faisaient partie du contingent de pépites révélées au festival défricheur Eurosonic à Groningue (Pays-Bas).
«Surréaliste»
“Nos premiers singles sont sortis à la même époque, on se croisait beaucoup, on ne se connaissait pas vraiment, et il y a un an et demi on a pu passer du temps en studio”, déroule Tamino. “Et quand j’ai écrit +Sunflower+ j’ai pensé à elle pour incarner le personnage féminin”. Il se dit encore “impressionné par Angèle, en studio elle entre dans la chanson immédiatement, alors que moi j’ai besoin de plus de temps”.
Le casting de luxe de “Sahar” est complété par Colin Greenwood, du groupe britannique Radiohead, devenu un compagnon de route.
“Colin est venu voir un de mes premiers shows il y a quelques années à Anvers avec des amis communs — ce qui était déjà surréaliste — puis on a parlé longtemps après le concert”, déroule Tamino. “Il était tellement bienveillant, je lui ai demandé quelques jours après de jouer sur une chanson, sur le premier disque, puis il nous a rejoint souvent sur scène”. Devenu quasiment un membre du groupe, “ça aurait été bizarre de ne pas l’avoir en studio pour ‘Sahar’, où il joue de la basse dans sept morceaux sur dix”, ajoute l’auteur-compositeur-interprète.
L’Anglais ne rejoindra cette fois le chanteur sur scène qu’en 2023, réquisitionné “cet automne par Nick Cave, un des plus grands artistes vivants” souffle au passage Tamino.
https://arab.news/6chtv
LAUREL: Impact confirmé: un vaisseau de la Nasa s’est délibérément écrasé lundi sur un astéroïde dans le but de dévier sa trajectoire, lors d’une mission test inédite qui doit permettre à l’humanité d’apprendre à se protéger d’une potentielle menace future.
Le vaisseau, plus petit qu’une voiture, a foncé à une vitesse de plus de 20 000 km/h sur sa cible, atteinte à l’heure prévue (23H14 GMT). Les équipes de la Nasa, réunies au centre de contrôle de la mission dans le Maryland, aux Etats-Unis, ont explosé de joie au moment de la collision.
Quelques minutes avant, l’astéroïde Dimorphos, situé à environ 11 millions de kilomètres de la Terre, a peu à peu grandi sur les spectaculaires images retransmises en direct par le vaisseau. On pouvait y distinguer clairement les cailloux à sa surface grise, juste avant que les images stoppent au moment de l’explosion.
“Nous sommes embarqués dans une nouvelle ère, où nous avons potentiellement la capacité de nous protéger d’un impact d’astéroïdes dangereux”, a déclaré Lori Glaze, directrice des sciences planétaires à la Nasa.
Dimorphos fait environ 160 mètres de diamètre et ne représente aucun danger pour notre planète. Il est en réalité le satellite d’un plus gros astéroïde, Didymos, dont il faisait jusqu’ici le tour en 11 heures et 55 minutes. La Nasa cherche à réduire l’orbite de Dimorphos de 10 minutes, c’est-à-dire à le rapprocher de Didymos.
Il faudra attendre entre quelques jours à quelques semaines avant que les scientifiques puissent confirmer que la trajectoire de l’astéroïde a bien été altérée. Ils le feront grâce aux télescopes sur Terre, qui observeront la variation de l’éclat lorsque le petit astéroïde passe devant et derrière le gros.
Si le but reste ainsi modeste comparé aux scénarios catastrophes de films de science fiction comme “Armageddon”, cette mission de “défense planétaire”, nommée Dart (fléchette, en anglais), est la première à tester une telle technique. Elle permet à la Nasa de s’entraîner au cas où un astéroïde menace un jour de frapper la Terre.
“Je pense que les Terriens peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles, ce sera mon cas”, a lancé Elena Adams, une ingénieure de la mission.
Scruté de près
Le vaisseau avait voyagé durant dix mois depuis son décollage, en Californie.
Pour atteindre une cible aussi petite que Dimorphos, la dernière phase de vol était entièrement automatisée, comme pour un missile auto-guidé.
Trois minutes après l’impact, un satellite de la taille d’une boîte à chaussures, appelé LICIACube et relâché par le vaisseau en amont, devait passer à environ 55 km de l’astéroïde pour capturer des images des éjecta.
L’événement devait également être observé par les télescopes spatiaux Hubble et James Webb, qui devraient pouvoir détecter un nuage de poussière brillant et ainsi aider à évaluer la quantité de matière éjectée.
Tout ceci doit permettre de mieux comprendre la composition de Dimorphos, représentatif d’une population d’astéroïdes assez communs, et donc de mesurer l’effet exact que cette technique – appelée à impact cinétique – peut avoir sur eux.
La sonde européenne Hera, qui doit décoller en 2024, ira en outre observer de près Dimorphos en 2026 pour évaluer les conséquences de l’impact et calculer, pour la première fois, la masse de l’astéroïde.
Des inconnues
Les astéroïdes ont déjà réservé des surprises aux scientifiques par le passé. En 2020, la sonde américaine Osiris-Rex s’était enfoncée bien plus que prévu dans la surface de l’astéroïde Bennu. De même, la composition de Dimorphos n’est pour le moment pas connue.
“Si l’astéroïde répond à l’impact de Dart d’une façon totalement imprévue, cela pourrait en réalité nous conduire à reconsidérer dans quelle mesure l’impact cinétique est une technique généralisable”, a prévenu la semaine dernière Tom Statler, chef scientifique de la mission.
Il y a 66 millions d’années, les dinosaures ont disparu après la collision d’un astéroïde grand d’environ 10 kilomètres avec la Terre.
Près de 30 000 astéroïdes de toutes tailles ont été catalogués dans les environs de la Terre (on les appelle des géocroiseurs, c’est-à-dire que leur orbite croise celle de notre planète).
Aujourd’hui, aucun de ces astéroïdes connus ne menace notre planète pour les 100 prochaines années. Sauf qu’ils ne sont pas encore tous recensés.
Ceux d’un kilomètre et plus ont quasiment tous été repérés, selon les scientifiques. Mais ils estiment n’avoir connaissance que de 40% des astéroïdes mesurant 140 mètres et plus — ceux capables de dévaster une région entière.
“Notre tâche la plus importante est de trouver” ceux manquants, a déclaré Lindley Johnson, agent de défense planétaire à la Nasa. Plus ils sont détectés tôt, plus les experts auront le temps de mettre en place un moyen de s’en défendre.
La mission Dart est un premier pas crucial en ce sens, selon M. Johnson: “C’est une période très enthousiasmante (…) pour l’histoire spatiale, et même l’histoire de l’humanité.”
https://arab.news/wz935
LONDRES : Les corgis, ces petits chiens qu’adorait Elizabeth II, atteignent des prix record au Royaume-Uni depuis la mort de la reine, qui en a possédé une trentaine tout au long de sa vie.
“Les prix demandés par les éleveurs de corgis enregistrés ont atteint aujourd’hui un nouveau sommet”, a rapporté lundi un porte-parole de Pets4Homes, un site internet de vente d’animaux de compagnie au Royaume-Uni.
Les prix moyens ont “doublé” au cours des trois derniers jours, selon cette source. “Dans les annonces les plus récentes, les prix pour certains corgis dépassent pour la première fois la barre des 2 500 livres (2 780 euros)”.
Le site enregistre “un nombre de recherches quotidiennes sur les corgis dix fois plus élevé que la semaine dernière à la même époque”.
Cela représente une augmentation de la demande et des prix qui dépasse même celle enregistré durant la période de la pandémie, laquelle a pourtant représenté un pic pour les ventes d’animaux domestiques.
Ces petits chiens, aux oreilles pointues et au long dos, sont indissociables de l’image d’Elizabeth II. La reine en a élevé des générations, avec une préférence pour la race Pembroke, mais a aussi créé le “dorgi”, croisement du corgi et du teckel.
Elizabeth II a reçu son premier corgi, Susan, pour ses 18 ans, en 1944. La popularité de la race avait alors bondi de 56%, explique le Kennel Club, la plus grande organisation britannique consacrée à la santé et au dressage des chiens.
La cote des corgis a aussi grimpé avec la série “The Crown”, qui retrace la vie d’Elizabeth II à travers les décennies. Entre la diffusion de la première saison de la série en 2017 et 2020, les inscriptions de chiots corgis Pembroke ont presque doublé selon le Kennel club.
A sa mort le 8 septembre, Elizabeth II possédait encore deux corgis, Muick et Sandy, qui ont participé à leur manière aux funérailles. Sur le perron du château de Windsor, ils ont attendu, escortés par deux gardes, que le cortège funéraire parti de Londres après les funérailles grandioses de la monarque remonte la Longue promenade (“Long Walk”) jusqu’au château, où la souveraine a été inhumée le 19 septembre.
Ils ont été adoptés par Andrew, le fils cadet d’Elizabeth II.
source
http://fragua.org/comment-acheter-ou-vendre-une-piece-de-2-euros