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BRETIGNY-SUR-ORGE: La gauche Nupes et ses têtes de pont se retrouvent à la fête de l’Humanité à Brétigny-sur-Orge (Essonne) samedi, avec le retour de Jean-Luc Mélenchon, les stands inédits des socialistes et des écologistes ainsi qu’un meeting du communiste Fabien Roussel.
Le chef du PCF leur a souhaité vendredi, lors du traditionnel “discours aux personnalités” sur le stand national de son parti, un bon “retour dans ce grand rendez-vous des luttes sociales”.
“Notre CNR à nous, on le veut populaire et il est ici”, a clamé Fabien Roussel en référence au Conseil national de la refondation lancé par Emmanuel Macron jeudi, et que les oppositions ont boycotté.
Brouillé pendant plusieurs années avec les communistes, ce qui a eu pour conséquence la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon revient samedi à 11H00 sur la scène de l’Agora, pour un entretien avec un journaliste de l’Humanité.
M. Roussel a regretté devant les journalistes vendredi qu’il n’ait pas accepté l’invitation au débat Nupes, le même jour à 16H00, avec lui-même, les chefs socialiste Olivier Faure et écologiste Julien Bayou et Mathilde Panot, présidente des députés LFI.
“Qu’on débatte tous ensemble ça aurait eu de la gueule… Mais Jean-Luc aime être seul face à son public”, a taclé le secrétaire national du PCF. Lui a averti sur scène vendredi qu’il “continuera à porter une voix singulière”.
«Même longueur d’ondes»
Il a ainsi prôné une “gauche du travail et pas des allocs”, estimant que la Nupes avait échoué à parler aux classes populaires.
Fabien Roussel a dit ne pas vouloir “une France du chômage, des primes, des minimas sociaux et de la pauvreté; on veut de la dignité, gagnée par le travail”. “Une gauche qui parle autant aux paysans qu’aux ouvriers, aux Français des villes qu’à ceux des champs”, a-t-il ajouté.
“Il est vrai qu’une partie de la population n’a pas suivi la gauche” et il faut “restaurer sa confiance”, a réagi Olivier Faure. Mais selon lui une “République du travail” n’est pas incompatible avec “la protection de l’Assurance chômage”.
“Il ne faut pas opposer ceux qui sont dans l’emploi et ceux qui ne le sont pas”, a estimé le bras droit de Julien Bayou à EELV, Léa Balage El-Mariky. “Nous les Verts nous voulons promouvoir autre chose que l’émancipation par le travail salarié”, a ajouté la responsable.
Le but du PCF de Fabien Roussel, “ce n’est pas se différencier, mais on ne veut pas être inclus dans LFI”, assurent à l’AFP dans les travées de la fête, Roland et Michelle, retraités et militants communistes de l’Essonne.
Ils soulignent néanmoins tenir à la Nupes, qui a permis d’élire “beaucoup de députés de gauche”. “Et pour l’instant ça tient, les partis sont sur la même longueur d’ondes et il faut que ça dure”.
Ils auront peut-être l’occasion de s’arrêter aux stands de LFI, d’EELV et du PS, absents ces dernières années. “Je n’ai jamais connu de stand PS à la fête de l’Humanité”, a souri Olivier Faure.
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PARIS: Le président français Emmanuel Macron a appelé lundi l’Arménie et l’Azerbaïdjan à engager “sans délai” des négociations pour aboutir à une “paix durable”, en recevant le Premier ministre arménien.
“Le recours à la force ne peut être la solution pour l’Arménie pas plus que pour l’Azerbaïdjan et le dialogue doit être rétabli sans délai”, a-t-il souligné, au côté de Nikol Pachinian, devant la presse.
“L’ensemble des questions en suspens, et elles sont nombreuses nous le savons, doivent être traitées exclusivement par la voie de la négociation”, a-t-il insisté.
Des affrontements meurtriers, faisant près de 300 morts, ont éclaté le 13 septembre à la frontière entre les deux pays, qui se rejettent mutuellement la responsabilité des combats, les plus violents depuis la guerre en 2020 pour le contrôle de l’enclave du Nagorny Karabakh.
“La situation demeure très critique sur le terrain”, a relevé le président Macron. “Le territoire de l’Arménie a été visé, des infrastructures civiles ont été détruites”, a-t-il dit, qualifiant cette situation d'”inacceptable”.
“Le fait que la frontière ne soit pas délimitée ne saurait justifier des avancées sur le territoire de l’autre pays”, a-t-il poursuivi, en direction de Bakou.
“On ne peut pas bâtir la paix tout en faisant planer la menace du recours à la force”, a-t-il ajouté en précisant qu’il s’entretiendrait également “dans les prochaines heures” avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev.
La France va voir comment elle peut “contribuer, au côté de l’Union européenne et des autres puissances impliquées, à des “progrès dans l’intérêt d’une paix durable”, notamment sur la “délimitation de la frontière” entre les deux pays, a ajouté Emmanuel Macron.
Nikol Pachinian a contesté pour sa part l’absence de délimitation de frontières entre les deux pays. “Cela ne correspond pas à la réalité”, a-t-il dit.
“Les frontières administratives entre l’Arménie soviétique et l’Azerbaïdjan soviétique sont devenues des frontières d’Etat puisque les deux pays ont signé et ratifié l’accord de création de la Communauté des États indépendants”, qui rassemble plusieurs pays de l’ex-URSS, en 1991, a-t-il dit.
“Il est nécessaire que les frontières reconnues de façon bilatérale par l’accord du 8 décembre 1991 deviennent la base des négociations” entre les deux pays, a insisté le Premier ministre arménien.
“Le droit et la sécurité des Arméniens du Haut Karabakh doit être garanti”, a-t-il également souligné.
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WASHINGTON: Le président américain Joe Biden recevra son homologue français Emmanuel Macron le 1er décembre à la Maison Blanche, pour ce qui sera une visite d’Etat, a annoncé lundi la porte-parole de la Maison Blanche.
“Cette visite témoignera de la profondeur et de la vigueur de la relation entre les Etats-Unis et la France, notre plus vieil allié”, a déclaré Karine Jean-Pierre.
Les visites d’Etat sont célébrées en grande pompe et contrastent ainsi avec les réunions bilatérales organisées par les présidents américains pour les dirigeants étrangers. Aucune n’a eu lieu jusqu’à présent sous la présidence de M. Biden, ce que Mme Jean-Pierre a attribué aux restrictions liées à la pandémie de Covid-19.
Interrogée sur le choix de la France pour cette première sous Joe Biden, la porte-parole a répondu “nous attachons une grande importance à nos relations avec la France”.
Les liens sont “fondés sur des valeurs démocratiques partagées, des liens économiques et une coopération en matière de défense et de sécurité”.
Les relations entre Paris et Washington ont connu une crise majeure l’année dernière lorsque l’Australie a brusquement annoncé qu’elle renonçait à un contrat d’achat de sous-marins conventionnels français en faveur d’un accord sur des sous-marins nucléaires d’attaque américains.
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PARIS : Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se rend mardi en Côte d’Ivoire pour un déplacement consacré à la sécurité et à la coopération, au cours duquel il visitera l’académie internationale de lutte contre le terrorisme.
M. Darmanin, attendu lundi soir à Abidjan, doit notamment s’entretenir avec son homologue ivoirien de l’Intérieur Vagondo Diomande et celui de la Défense sur les thématiques de sécurité, selon son entourage.
Lors de sa venue, le ministre rencontrera Alassane Ouattara pour une “visite de courtoisie”, a ajouté auprès de l’AFP la présidence ivoirienne.
Ce déplacement vise, a-t-on ajouté dans l’entourage de M. Darmanin, à apporter le soutien de la France à la Côte d’Ivoire dans tout ce qui a trait à la sécurité et à la coopération entre les deux pays dans ce domaine.
Il en va ainsi de la sécurisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, dont la phase finale se déroulera en janvier 2024 en Côte d’Ivoire, et du plan français alerte enlèvement, que la Côte d’Ivoire souhaite mettre en oeuvre.
La lutte contre le terrorisme sera également abordée, Gérald Darmanin ayant prévu de se rendre mardi matin à Jacqueville où est basée l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme.
Au cours des discussions, le ministre évoquera également la question migratoire dans tous ses aspects, selon son entourage.
Il rencontrera, comme il est de coutume, la communauté française à Abidjan.
Avant de rentrer en France, Gérald Darmanin se fera présenter, à l’aéroport d’Abidjan, le système de lutte contre la fraude documentaire, fruit d’un travail de coopération entre les deux pays.