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L’Assemblée générale de l’ONU devrait de nouveau, ce mercredi, mettre en lumière les multiples crises internationales, à commencer par la guerre en Ukraine, après que les dirigeants mondiaux ont exprimé, mardi, leurs inquiétudes et divisions face aux dangers de la planète.
« La crise du pouvoir d’achat se déchaîne, la confiance s’effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle » et, malgré tout, « nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal », a déploré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’ouverture de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale.
Un sombre tableau qui a trouvé écho chez la trentaine de chefs d’État et de gouvernement qui ont défilé à la tribune pour ce premier jour de cette grand-messe diplomatique annuelle de retour en personne après deux années marquées par le Covid-19. Avant mercredi où sont attendus le président iranien Ebrahim Raïssi, son homologue américain Joe Biden ou la Première ministre britannique Liz Truss.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’exprimera via un message vidéo grâce à une autorisation spéciale votée la semaine dernière par les États membres de l’ONU. L’Ukraine sera ainsi au cœur des propos des dirigeants de la planète, notamment du président américain alors que la Maison-Blanche a dénoncé, mardi, des « simulacres » de référendums en Ukraine.
Les autorités installées par Moscou dans quatre régions d’Ukraine ont annoncé la tenue en urgence, du 23 au 27 septembre, de « référendums » d’annexion par la Russie. Des « référendums fictifs » que « nous n’accepterons pas », a assuré à la tribune le chancelier allemand Olaf Scholz, tandis que le président français Emmanuel Macron dénonçait une « parodie ». Mais les pays du Sud s’agacent de plus en plus du fait que les Occidentaux se focalisent sur l’Ukraine, alors que l’humanité entière souffre de multiples crises.
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Américains, Européens et Africains se sont donc engagés, mardi, dans une déclaration commune à agir « avec urgence, ampleur et de concert pour répondre aux besoins alimentaires urgents de centaines de millions de personnes à travers le monde ». L’heure n’est pas « à l’opposition de l’Ouest contre le reste », a de son côté martelé le chef de l’État français.
« Il ne s’agit pas ici de choisir un camp entre l’Est et l’Ouest, ni entre le Nord et le Sud, il s’agit de la responsabilité de tous ceux qui sont attachés […] à notre bien le plus précieux, la paix », a-t-il ajouté, accusant frontalement la Russie d’être responsable d’un « retour des impérialismes et des colonialismes ». « Ne nous résignons pas à la fracturation du monde et à la montée des menaces à la paix », a-t-il insisté lors d’un discours parfois enflammé à la tribune.
Une nécessité à « agir ensemble » soulignée par le chef de l’État sénégalais Macky Sall, qui préside l’Union africaine. « Je suis venu dire que l’Afrique a assez subi le fardeau de l’Histoire, qu’elle ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide », a-t-il dit. Les tensions provoquées par la guerre en Ukraine font écho au ressentiment Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique. Les pays pauvres, en première ligne des impacts dévastateurs d’un réchauffement dont ils ne sont pas responsables, se battent notamment pour que les pays riches tiennent enfin leurs promesses d’aide financière.
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À deux mois de la conférence sur le climat de l’ONU COP27 en Égypte, il a également appelé à mettre fin à « notre guerre suicidaire contre la nature ». Autre sujet de préoccupation de la communauté internationale, le programme nucléaire de l’Iran. « La balle est maintenant dans le camp de l’Iran », a insisté Emmanuel Macron après une longue rencontre avec son homologue iranien alors que des négociations sont en cours pour redonner vie à l’accord nucléaire de 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique. Il a également assuré avoir « insisté sur le respect des droits des femmes » alors que des manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes iraniennes après la mort d’une jeune femme détenue par la police des mœurs. Le président chilien Gabriel Boric a rendu hommage à la tribune à cette jeune femme, Mahsa Amini, appelant à « la fin des abus de la part des puissants où qu’ils soient ».
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@ Agas2 le 21/09/2022 à 15 : 05
Votre message me fait penser au syndicaliste qui défile dans la rue avec une pancarte : Mort au patron.
Quelques mois plus tard le syndicaliste est dans la rue en haillons, la morve au nez en train de mendier.
Un généreux passant s’arrête et lui pose la question : “Que s’est-il passé ? “
Et le syndicaliste de répondre “le patron est mort”
Il serait temps de comprendre que prendre ses rêves pour des réalités ne mène jamais très loin et c’est bien ce qui nous est arrivé avec les sanctions et les usines qui ferment les unes après les autres
Pour la suite, il est hautement recommandé à nos héros en pantoufles de ne pas troller du matin au soir ni de jouer avec les allumettes. Ni de vendre la peau de l’ours… En risquant bien au chaud la peau des autres
Message aux trolls !
Je suis toujours un peu surpris par le nombre de trolls pro-russes sur ces petits forums. Ils sont focalisés sur le T-shirt kaki de Zelensky, et n’oublient jamais de critiquer les sanctions (attention à l’hiver, où vous allez grelotter… : -). Mais leur job est menacé : la déroute des troupes de leur maître en annonce d’autres, les petits soldats tout nus qui vont arriver dans 6 mois n’y changeront rien… Quant à la menace nucléaire, un pauvre bluff, un signe de panique.
/
Le seul point positif de cet article pourtant rédigé par la très partisane AFP c’est que même à demi- mots, même en termes soigneusement choisis, il est acquis que c’est toute notre planète qui va mal et se foutraille. En fait ces dirigeants – venus en avions très polluants mais Greta n’est pas au courant – sont là pour un concours très convenu de termes choisis pour mieux se congratuler après. Et en ce moment ils sont d’accord pour se focaliser et attirer notre attention sur l’Ukraine. Cela les arrange parce que c’est un bon moyen d’éviter les sujets qui dérangent. Mais tout le monde n’est pas dupe et d’autres alliances qu’occidentales voient le jour. Les faits sont là et ils sont têtus !
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