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Mis à jour le 13 juin 2022 à 14:46
Des étoiles dans les yeux, des papillons dans le ventre, les jambes flageolantes. Être amoureux se ressent physiquement, c’est même à cela que l’on sait qu’on l’est. Mais il existe d’autres signes, comportementaux, liés à l’affect, que des chercheurs en anthropologie, en neurosciences ou en psychologie, ont mis en lumière.
Des étoiles dans les yeux, des papillons dans le ventre, les jambes flageolantes. Être amoureux se ressent physiquement, c’est même à cela que l’on sait qu’on l’est. Mais il existe d’autres signes, comportementaux, liés à l’affect, que des chercheurs en anthropologie, en neurosciences ou en psychologie, ont mis en lumière.
Avec les découvertes de chercheurs en anthropologie, en neurosciences ou en psychologie, telles Helen Fischer de l’université de Rutgers (États-Unis) ou Anik Debrot de l’université de Lausanne (Suisse), nous apprenons que les signes et « combustibles » du sentiment amoureux (qui se distingue du fait d’« aimer », car on peut aimer en n’étant plus amoureux) ne sont pas tous de l’ordre du pulsionnel. L’empathie et l’authenticité, par exemple, en sont des marqueurs, tout autant que l’attirance sexuelle ou le désir d’exclusivité.
Les huit signes suivants décrivent les caractéristiques de cet état au début de la relation, mais aussi chez les couples qui le font perdurer. « Ces derniers sont moins nombreux que les “fraîchement amoureux” et les caractéristiques moins vives, constate Anne-Marie Benoît, psychanalyste et psychothérapeute. Ils se disent toutefois amoureux et prennent soin de leur relation. » À chacun de parcourir ces signes et d’en tirer une conclusion.
Vous montrer sous votre vrai jour compte plus pour vous que vous présenter sous votre meilleur profil. Privilégier les discussions vraies, les récits de soi donne en effet à l’autre le sentiment d’être connecté à la partie la plus intime de lui. Plus le désir d’authenticité est fort, plus le désir d’engagement est vivace. La relation est pensée comme un organisme vivant qui se nourrit de vérité. C’est pourquoi, chez vous, le besoin d’intimité l’emporte sur celui de séduire, car l’important est ce qui se passe durablement avec ce partenaire-ci et pas un autre. Même si l’on n’en a pas conscience, communiquer sans chercher à se donner le beau rôle renforce le sentiment d’être aimé, choisi pour ce que l’on est vraiment.
Vous en croisez de plus beaux, de plus belles, pourtant votre regard est détaché, observateur. Car peu vous importent les autres, seul votre partenaire compte. C’est lui ou elle et personne d’autre. Selon différentes études, prêter attention à des partenaires sexuels « potentiels » témoigne d’une baisse de l’engagement affectif et du niveau de satisfaction de la vie en couple. Les chercheurs notent par ailleurs que le sentiment amoureux dure plus longtemps chez ceux dont le regard est focalisé sur leur partenaire : il ou elle possède ce quelque chose qui leur « parle » suffisamment pour qu’en sa présence se réveillent leur désir et leur sentiment amoureux… non captés par les autres.
Parce que le plaisir a été au rendez-vous, mais pas seulement. Des recherches récentes le suggèrent : c’est l’amour, l’affection (au sens de « sentiment positif ») que la plupart des amoureux ressentent dans l’activité sexuelle, et non le sexe pour le sexe ; l’amour qui génère un sentiment de profonde satisfaction, tant au niveau individuel que dans la relation. On peut donc avoir des relations sexuelles très satisfaisantes sans être amoureux, mais lorsqu’on l’est, le sexe est de fait satisfaisant et bienfaisant, car il est le « lieu » où l’on ressent le plus cette intimité affective partagée.
Quand on est amoureux, le bien-être de l’autre nous importe parce qu’il est directement connecté au nôtre. Son confort matériel et moral, ainsi que tout ce qui le rend plus joyeux, plus épanoui, font l’objet de notre attention et de nos soins. Sans doute parce que nous savons au fond que si notre partenaire venait à être frustré ou insatisfait, la relation ne nous apporterait plus le même contentement. La permanence de ce souci est l’un des marqueurs du sentiment amoureux dans le couple. Lorsqu’elle vient à faiblir, cela ne signifie pas que l’on ne s’aime plus, mais que le sentiment amoureux s’est émoussé.
Il vous fait rire, vous fascine, elle vous intrigue, vous touche, vous éblouit. Peu importe ce qu’il fait, ce qu’elle est, sa présence est source de plaisir pour vous. C’est avec lui, avec elle que vous aimez passer du temps. C’est cette personne qui vous plaît. Vraiment. Celle-là et pas une autre. Certaines « alliances » peuvent parfois étonner votre entourage, ou vous étonner vous-même, parce qu’elles viennent bousculer vos critères et vos repères, sociaux, physiques, culturels. Pourtant, ce que vous ressentez en sa présence, l’idée de le ou la retrouver vous font de l’effet. Et si la relation se prolonge, ces sensations, ces sentiments perdurent. C’est à ce frémissement que l’on mesure la persistance du sentiment amoureux.
Ses états d’âme ont peu de secrets pour vous. Vous les lisez sur son visage, les captez dans l’air, les saisissez dans les replis de sa voix. Le désir de fusion présent dans le sentiment amoureux est tel qu’il établit une ligne directe avec l’autre. Les ajustements de comportement et de communication s’en trouvent facilités ; les malentendus et non-dits sont moins fréquents, donc moins souvent source de conflits que dans les relations où le niveau d’empathie s’est affaibli ou n’a jamais été très élevé.
Vous n’ignorez pas les limites ni les défauts de votre partenaire, vous ne les déniez pas, mais votre regard se porte prioritairement sur le positif en lui. Il vous arrive souvent de songer avec admiration, émotion, à ses qualités, ses talents, ses compétences, même en son absence ou lorsque la situation ne se prête pas à cette évocation. Des événements mineurs, des petites choses très concrètes vous font aussi penser à lui ou elle et vous émeuvent. Les couples qui parviennent à garder un regard principalement axé sur le positif chez l’autre sont évidemment ceux qui restent le plus longtemps amoureux et dont la complicité est la plus forte.
Ce sentiment peut évoluer dans le temps, devenir moins exclusif, mais, fondamentalement, il exclut toute ouverture à d’autres partenaires potentiels. La plupart des conflits portent d’ailleurs sur les questions de jalousie et d’infidélité, plus rarement sur les questions d’intendance ou les valeurs du couple. Mais l’exclusivité sexuelle n’est pas la seule dans la ligne de mire des amoureux. Il faut aussi compter avec l’exclusivité affective, faite d’intimité, de singularité, de confidences et de confiance. Avec le temps, la possessivité peut devenir moins exigeante, mais elle est toujours tapie au creux du sentiment amoureux, qui fait de l’exclusivité, affective en tout cas, l’un de ses ingrédients majeurs.
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Quel amoureux êtes-vous ?
Il existerait quatre façons de s’attacher. C’est en tout cas ce qu’affirme une équipe de chercheurs en psychologie américains. De ces profils découle toute notre vie sentimentale. À vous de découvrir comment vous aimez.
« J’ai retrouvé mon premier amour »
« Je suis tombée amoureuse d’un fantasme »
« Une histoire d’amour secrète »
« Un amour sans fin »
« Un amour d’enfance »
« Pourquoi je tombe amoureuse aussi facilement… »
« Indépendante, j’aimerais pourtant retomber… »
« Comment retrouver goût à l’amour ? »
« Comment transformer l’amitié en amour ? »
« Je n’arrive plus à tomber amoureuse. Que… »
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